Crise Financière, quels risques pour notre argent ?

 

 
 

Face à la crise financière mondiale qui touche maintenant aussi l’Europe et la France beaucoup de français se posent aujourd’hui la question de savoir si leur argent est vraiment à l’abri ?

La réponse à cette question n’est pas si simple, car personne ne peut prévoir l’avenir…L’ampleur et les répercussions de la crise restent à déterminer et l’on ne connaît pas la nature ni l’impact des mesures qui seront prises par les gouvernements et les banques centrales.

Des banques françaises solides

 
 
 
 

En tout état de cause, les banques françaises devraient être touchées moins violemment que les banques américaines ou encore anglo-saxonnes. En effet, les banques françaises sont d’abord des banques de dépôt avec une activité de « détail » (particuliers, PME) plus sure et plus diversifiée. Elles sont donc moins présentes sur les marchés financiers à risque actuellement dans la tourmente, contrairement aux banques d’affaires qui ont une activité « Investissements».

 

Par ailleurs les banques françaises sont souvent mieux capitalisées que les banques américaines et si certaines d’entre elles ont subi récemment des pertes liées aux prêts hypothécaires américains l’impact reste limité et a déjà été anticipé.

Cependant, le risque nul n’existe pas  et on pourrait voir un jour une banque faire faillite en France. Quel risque alors pour l’argent des particuliers ? Faut-il aller retirer de l’argent à sa banque aujourd’hui comme certains y pensent ?

Des fonds de garantie

 
 
 
 

Depuis 1999 il existe la Loi relative à l’épargne et à la sécurité financière qui a instauré le Fonds de garantie des dépôts en banque. Ainsi, en cas de faillite d’une banque dont le siège social serait en France ou a Monaco, le fonds indemniserait les déposants.

 

 
 

Les dépôts en espèces sont garantis à hauteur de 70 000 €. Ce montant maximum s’applique à l’ensemble des dépôts en espèces (comptes courants, livrets, PEL…) d’un même déposant auprès du même établissement de crédit quel que soit sa localisation géographique dans le monde.

 

En ce qui concerne les banques étrangères dont le siège est situé hors de l’Union Européenne, leurs filiales en France sont soumises au droit français et bénéficient donc du fonds de garantie.

 
 

Certaines banques européennes ont simplement créé des succursales en France. Dans ce cas là, elles sont soumises au droit du pays d’origine dont les garanties sont souvent inférieures.

 
 

Les titres (actions, obligations, part de SICAV et FCP…) sont garantis également à hauteur de 70 000 € par investisseur (personne morale ou personne physique) pour ses instruments financiers et de 70 000 € pour ses dépôts espèces lorsque ceux-ci sont inclus dans le périmètre de la " garantie titres ». Lorsqu’il s’agit d’un établissement de crédit, les dépôts en espèces sont couverts non par le mécanisme de " garantie titres " mais par le mécanisme " garantie espèces " pour un montant identique.

 
 


En ce qui concerne les contrats d’assurance, une garantie similaire existe au titre du Fonds de garantie de la personne pour un montant également de 70 000 € qui atteint 90 000 € pour les rentes en cas de décès et d’invalidité.

 
 

Ces systèmes de garanties permettent de couvrir les dépôts et placements de plus de 90 % de la population française. De plus, on peut penser que si une banque Française risquait la faillite, l’Etat interviendrait pour assurer sa pérennité.

Le risque semble donc limité pour les épargnants, cependant en cas de crise majeure, on ne peut plus prédire de rien et certains ont commencé à répartir leurs dépôts entre plusieurs établissements pour entrer dans les plafonds du fonds de garantie et à constituer un bas de laine d’urgence !

Bourse : C’est trop tard, il faut se préparer à la reprise !

 
 
 
 
 

En ce qui concerne les titres on reste propriétaire de ce que l’on a acheté même si cela ne vaut plus rien….

 

La bourse a connu d’autres crises et nombreux sont les chargés de comptes dans les banques qui recommandent à leur client de se préparer à la reprise car après des chutes aussi vertigineuses, on a toujours vu les bourses remonter…

 

Si l’on a des actions et que l’on a besoin de liquidités, on peut souscrire un crédit d’avance sur titres en attendant que le cours remonte…

Pour ceux qui n’ont pas d’actions, peut-être est ce le moment d’en acheter !

Des crédits plus difficiles

 
 
 
 
 

En ce qui concerne les crédits et en particulier les crédits à long terme, ceux ci devraient devenir beaucoup plus difficiles à obtenir car les banques elles-mêmes ont du mal à trouver de l’argent. En conséquence, seuls les dossiers très solides seront acceptés et les taux d’intérêts pour les particuliers risquent de monter…

Pour les particuliers et les PME, vont devoir revoir leurs projets qui seront au mieux différés au pire abandonnés !

L’immobilier va souffrir

 
 
 
 
 

L’impact sera particulièrement fort sur le marché immobilier qui devrait fortement ralentir avec une baisse des transactions en général entraînant une baisse du prix des biens immobiliers et du nombre de construction neuve…

 
 

Les conséquences sont nombreuses… Les professions liées au secteur immobilier (promoteur, constructeur, artisans, agence, notaires, agencement…) vont souffrir, les propriétaires auront du mal à vendre leur bien, les personnes avec un prêt relais seront en grande difficulté, la valeur des patrimoines va fondre…

Seuls ceux qui achètent un bien immobilier, sans revente, seront bénéficiaires et  trouveront des produits moins chers…

 


 

Pour plus de renseignements consulter la Loi relative à la sécurité financière