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Comment augmenter vos revenus ?

Nombreux sont les particuliers qui voudraient voir leurs revenus augmenter. Trouver des idées et des solutions pour améliorer ses revenus n’est pas si simple mais c’est possible.

Chacun doit chercher ses propres solutions, mais voici quelques pistes de réflexion qui vous permettront peut-être de trouver de nouvelles ressources et d’améliorer votre budget.

Du coté de votre emploi

Booster votre carrière pour augmenter vos revenus

On est souvent habitué à son emploi, et on imagine pas changer ! Si vous voulez booster votre salaire, c’est le moment de mettre en place un stratégie professionnelle et de chercher un emploi mieux rémunéré.

Pour ce faire, faites déjà votre propre bilan professionnel et identifiez des opportunités en fonction de vos compétences et envies. Il existe des emplois très bien payés auxquels on ne pense pas, bien souvent à tort.

Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à faire un bilan professionnel, c’est toujours intéressant !

Par ailleurs, n’oubliez pas que vous avez un compte CPF pour financer des formations professionnelles, qui peuvent vous aider à atteindre vos objectifs professionnels !

Demander une augmentation de salaire.

On croit souvent qu’aucune augmentation de salaire n’est possible, or ce n’est pas toujours vrai et on se fait parfois des idées. Cela vaut parfois la peine de demander une augmentation ou une promotion en affutant ses arguments. On n’est pas à l’abri d’une bonne surprise !

De la même manière, on s’habitue à un métier, à un niveau de revenu et on oublie de se poser la question : Et si je changeais d’employeur, de métier ? Peut-être pourriez-vous mieux valoriser vos compétences et votre expérience.

Vérifier que vous bénéficiez des aides auxquelles vous avez droit.

Il faut savoir qu’il y a de nombreuses personnes qui ne demandent pas les aides auxquelles elles ont droit. De plus les situations personnelles changent (les enfants, grandissent, les revenus augmentent ou diminuent etc…) et la législation évolue au gré des politiques sociales.

De ce fait, vous avez peut-être droit à des aides auxquelles vous ne pensez pas ? Nous vous recommandons de vérifier régulièrement auprès de la CAF ou en rencontrant une assistante sociale les aides que vous pouvez avoir en fonction de votre situation actuelle.

Ceci est particulièrement vrai si vous êtes en situation difficile ou précaire, des aides spécifiques existent.

Changez vos habitudes, cherchez des alternatives

Envisager des activités complémentaires pour augmenter vos revenus

Il est souvent possible de trouver des compléments d’activité temporairement et/ou à temps partiel. On peut donner des cours le soir, travailler en restauration ou dans les commerces lors de périodes de forte activité, développer une activité d’auto entrepreneur dans le bricolage ou le jardinage,  distribuer des journaux, faire de la vente à domicile, ramasser des fruits ou des légumes…

De plus en plus de personnes développent ainsi des activités secondaires afin d’améliorer leur revenus.

Ce peut être aussi des emplois de vacances pour les grands enfants dans la famille. Ils seront contents de gagner leur argent de poche tout en apprenant la valeur de l’argent, durement gagné.

De nouveaux modes de consommation, sources de revenus

Vous pouvez peut-être louer une chambre de votre maison à un étudiant, louer votre maison de campagne ou votre appartement à Paris à des vacanciers quand vous n’y êtes pas, louer votre voiture ou votre tondeuse quand vous ne vous en servez pas, proposer du covoiturage pour rentabiliser vos déplacements, vendre des légumes de votre jardin ou vos doigts de fée pour faire de la couture ou de la cuisine à l’extérieur…

Trouver des revenus autour de vous

On oublie parfois que son potager est devenu constructible et qu’il pourrait être vendu cher, que les vieux meubles au grenier sont redevenus « branchés », que les vieux bijoux valent leur pesant d’or…

Regardez autour de vous !

Investir

Acheter son habitation principale

Acheter son habitation principale n’augmente pas les revenus à court terme, mais on peut considérer qu’à long terme, une fois le crédit remboursé, cela permettra d’avoir un revenu disponible plus important, car il n’y aura plus de loyer ni de crédit à payer !

C’est d’ailleurs un excellent moyen de commencer à investir !

Investir dans l’immobilier

Quand on fait un placement, l’argent placé rapporte des intérêts et ce sont donc des revenus supplémentaires dans le foyer. Cependant à moins de placer beaucoup d’argent, les revenus issus des placements sont en général peu significatifs.

Cependant, il existe un secteur dans lequel certaines personnes arrivent à dégager des revenus significatifs, à savoir l’immobilier.

Les bons bricoleurs font parfois des opérations d’achat-revente, à savoir que l’on achète un bien immobilier en vue de le rénover et de le revendre avec une plus value.

Il y a aussi des personnes qui se tournent vers l’investissement locatif, qui consiste à acheter des appartements pour les louer sur une longue durée. Ces opérations étant financées par le crédit qui est lui même remboursé par les loyers des locataires, cela permet ainsi d’investir même avec un faible apport. Cependant cela reste des opérations qui comportent des risques et il convient de bien les étudier avant de s’y lancer.


Voici donc quelques pistes de réflexion pour augmenter vos revenus, mais vous saurez en trouver d’autres…

Sinon l’autre solution pour avoir un budget moins serré c’est de diminuer vos dépenses.


Loyers impayés, un numéro vert à retenir : 0 805 16 00 75

Que vous soyez locataire ou propriétaire, en cas de loyers impayés, l’Agence Nationale pour l’Information sur le Logement (ANIL) a mis en place un numéro vert : « SOS loyers impayés ».

Que faire ?

Vous êtes locataire et vous n’arrivez plus à boucler votre budget et à payer votre loyer…

Vous êtes propriétaire et votre locataire a des problèmes de budget et ne vous paye plus ou bien avec retard…

En cas de loyers impayés, appelez le 0 805 16 00 75*

*numéro vert : appel et service gratuit, depuis un téléphone fixe ou mobile.

Quelles aides ?

Dans le budget global d’une famille, le loyer est en premier lieu l’un des postes les plus importants. Des retards ou des absences de loyers peuvent être le début de difficultés plus graves. Cela peut aller jusqu’à la perte du logement. Il faut donc gérer rapidement le problème…

L’ANIL vous apporte une information complète, neutre et gratuite sur toutes les questions de logement !

Son objectif est d’apporter à chacun des informations et des conseils afin de gérer au mieux la situation. Elle recherche avant tout des solutions pour faciliter le paiement des loyers avant d’en arriver à l’expulsion.

Pour qui ?

  • Les locataires y trouveront en premier lieu une aide pour analyser leur situation. Causes du défaut de paiement, procédure en cours ou prévisibles, aides possibles, perspectives… Selon la situation,  le conseiller leur proposera alors de rencontrer un juriste de l’ADIL sur leur lieu de résidence.
    Si l’impayé est lié à des difficultés ponctuelles, des solutions seront recherchées. Si la situation est plus grave les locataires seront orientés dans ces conditions, vers des personnes ou organismes pour étudier leur cas particulier.
  • Les propriétaires y trouveront également des informations sur les différentes démarches envisageables afin de recouvrer leurs loyers. A l’appui du dossier, la mise en place d’un règlement amiable peut être proposée. La perception directe d’aide au logement, l’activation d’une garantie ou encore la mise en œuvre d’une procédure juridique peut être envisagée.

Pour mémoire

Un impayé est constitué en fonction des règles suivantes :

  • sans allocation logement, l’impayé de loyer est constitué à partir du moment où le loyer n’est pas payé à la date convenue.
  • Si une allocation logement est versée au locataire : à partir du non-paiement de 2 mois de loyers (+ charges) en totalité (consécutifs ou non) ou son équivalence en montant.
  • Si l’allocation logement est versée directement au bailleur (en tiers payant) : à partir du non-paiement de 3 termes consécutifs nets (sans l’allocation), ou d’une somme qui équivaut à 2 loyers bruts (+ charges).
  • loyer trimestriel : non-versement total du loyer dans le mois qui suit ou alors son équivalence en montant.


Des aides pour changer sa chaudière au fioul c’est possible ?

Plus de 4 millions de chaudières au fioul sont utilisées en France. Elles sont dans le viseur de l’Etat car très polluantes et peu performantes. Votre budget chauffage est en général fortement impacté. Depuis ce début d’année, des aides sont proposées pour le remplacement des chaudières au fioul par une pompe à chaleur par exemple.

A première vue, vous n’aurez peut-être qu’à débourser 1 euro symbolique !

Qui est concerné ?

Tout d’abord, les propriétaires d’une maison individuelle peuvent profiter du nouveau dispositif de prime à la conversion des chaudières. Ces aides visent à aider les ménages modestes dans le remplacement de leur vieille chaudière par une pompe à chaleur. Il ne faut pas dépasser un certain niveau de ressources. Un simulateur vous permettra de vérifier vos aides. https://www.quelleenergie.fr/simulateur-aides-et-subventions/formulaire

Quel coût exactement ?

L’installation d’une pompe à chaleur coûte d’une façon générale entre 12 000 € et 15 000 € matériel et travaux compris. Le financement repose sur plusieurs dispositifs dont la prime à la conversion de l’ANAH, La nouvelle version de la « prime coup de pouce économie énergie » est elle, distribuée par les entreprises signataire d’une charte tel que Effy. Elles s’occupent des démarches et vous permettent de ne pas avancer d’argent.

Pour exemple : le plafond de revenus de 2 personnes dans le foyer hors Île-de-France pour bénéficier de la prime en euros est de 26 923 €.

Les ménages qui ne peuvent profiter de l’offre à 1 euro peuvent toutefois bénéficier de certaines aides. Par la prime à la conversion, dont le montant s’échelonne entre 2.500 et 4.000 euros selon les revenus, par le crédit d’impôt pour la transition énergétique (CITE). Ce dernier a été étendu par la loi de finances pour 2019 aux coûts de main d’œuvre pour l’installation d’équipements de chauffage et aux coûts liés à la dépose des cuves au fioul.

Référence article récent : http://changer-ma-chaudiere-quelles-aides-quel-budget

Méfiez-vous des arnaques !

Avant de décider une installation et de signer un devis, il faut par ailleurs vérifier si l’entreprise choisie est habilitée. Comme pour les panneaux photovoltaïques, des entreprises frauduleuses s’attaquent aux pompes à chaleur.

Bon pour votre budget : L’ADEME vous met à disposition des conseillers gratuitement.


Allocations familiales ou allocations logement ? pour votre enfant ,

Il faut savoir qu’il n’est pas possible pour les parents ayant un enfant étudiant à charge de disposer dans le même temps des allocations familiales et des allocations logement pour cet enfant. Il faut donc choisir en connaissance de cause.

Avant les 20 ans de l’enfant, ça se calcule

En fonction de la composition de la famille, à partir de 2 enfants quand les allocations sont versées sans conditions de ressources, les allocations familiales sont versées jusqu’aux 20 ans de l’aîné des enfants.

Plus exactement, elles s’arrêtent le mois d’avant son anniversaire… mais comme la CAF verse les allocations en début de mois suivant (faute de trésorerie, sans doute), on a l’impression que c’est le mois de l’anniversaire qui est pris en compte.

Tant que cette date n’est pas atteinte, il faut calculer ce qui est le plus intéressant pour le budget global :

1)    Garder le versement des allocations familiales
2)    Percevoir les allocations logement et perdre tout ou partie des allocations familiales

Le site de la CAF est très bien fait et permet toutes les simulations voulues :

Pour les allocations familiales : https://www.caf.fr/aides-et-services/s-informer-sur-les-aides/document-supprime/conditions-generales

Pour les allocations logement : http://wwwd.caf.fr/wps/portal/caffr/aidesetservices/lesservicesenligne/estimervosdroits/lelogement

L’accès aux informations est bien entendu gratuit, ce qui n’est pas le cas des sites qui apparaissent en premier sur internet lorsqu’on tape « allocations CAF » : appel téléphonique payant !

Après les 20 ans, c’est vraiment dommage de ne pas en bénéficier

Dès qu’il n’y a plus 2 enfants de moins de 20 ans à charge dans le foyer et/ou si vous ne bénéficiez plus d’allocations familiales, il n’y a plus de questions à se poser.

Une partie du loyer de votre enfant étudiant peut être pris en charge par la CAF, ce qui est une aide appréciable pour financer le budget de votre étudiant.

A titre d’illustration, pour un loyer de 350 € pour un appartement de 18 m2 à Rennes votre enfant a droit à une allocation logement mensuelle de 175 €, soit une économie annuelle de 2.100 €, pour un étudiant n’ayant pas de ressources financières autres que l’argent que lui donnent ses parents pour vivre.

Allocations familiales et foyer fiscal

A noter, l’enfant peut continuer à faire partie du foyer fiscal de ses parents quelque soit le choix fait au regard des allocations familiales : pas de crainte de voir les impôts sur le revenu augmentés du fait de ce choix.

Par ailleurs que ce soit les allocations familiales ou logement, elles ne sont pas imposables.

Après ses études, lorsque le jeune commence à travailler, il pourra encore toucher des allocations logement pendant 1 à 2 ans, en toute légalité ce qui l’aidera pour financer son installation.

La CAF s’appuie sur les déclarations de revenus de l’année N-2 jusqu’au mois de juillet, et N-1 à compter du mois de juillet.
Il y a, par conséquent, quelques mois pendant lesquels les allocations logement continueront de d’arriver avant que, si tout se passe bien, le jeune travailleur s’acquitte à son tour des cotisations sociales.

Si vous êtes dans cette situation, faites preuve d’une belle énergie administrative qui est plus facile à obtenir qu’une augmentation de salaire ! (l’un n’empêche pas l’autre).
 


Passer au numérique : Comment et avec quelles aides ?

La télévision numérique existe déjà en France depuis de nombreuses années mais elle n’était pas encore généralisée à toute la population.

Afin de permettre à tous les français de bénéficier de la qualité et du large choix de programme offert par la télévision numérique et préparer la modernisation de l’audiovisuel en France, il a été décidé de faire basculer progressivement les foyers français au « tout numérique ».

Pour de nombreux téléspectateurs ce passage au tout numérique ne nécessitera aucun changement et ils pourront continuer à regarder normalement la télé.

Pour d’autres, dont le téléviseur est plus ancien ou qui sont situés dans des zones excentrées, ce passage au tout numérique pourra poser des problèmes de réception et ils devront faire évoluer leurs équipements et engager des frais.

Quelles chaînes vais-je recevoir ?

Actuellement si vous avez une antenne râteau en diffusion hertzienne analogique vous n’avez accès qu’à 6 chaînes : (TF1, France 2, France 3, Canal Plus, France5/ Arte et M6).

Demain avec la télévision numérique vous aurez accès :

  • Gratuitement par la TNT (Télévision Numérique Terrestre) à plus de 18 chaînes dont les 6 chaînes habituelles et à de nouvelles chaînes régionales.

  • En souscrivant à des offres payantes auprès d’opérateurs privés, vous pouvez recevoir plus de chaînes numériques et bénéficier d’une offre élargie.

TNT payante :  Canal + | TVNuméric | TnTop
Satellite :  Canalsat | Bis | Orange
Câble :  Numéricable
ADSL  : Free |  SFR Neufbox |  Orange |  Darty |  Alice | Bbox Bouygues

Comment recevoir le numérique ?

Aujourd’hui envion 88% de la population est couverte par la TNT, et d’ici 2011 c’est 95% de la population qui devrait recevoir la TNT.

Si vous êtes dans une zone couverte par la TNT.

Pour recevoir la télévision gratuite, la TNT, avec votre antenne râteau, il vous suffit soit d’avoir une télé intégrant un décodeur TNT (elles en sont équipées en série depuis 2008) ou alors d’acheter un décodeur TNT qui coûte entre 20 et 50 € pour les premiers modèles.

Normalement les antennes hertziennes « classique installées depuis 1980 sont compatibles avec la TNT. Elles devront peut-être être simplement réorientées (entre 80 et 120 €). Si vous devez les changer cela vous coûtera entre 150 et 250 €.

Si vous êtes dans une zone non couverte par la TNT.

Dans les zones non couvertes, (zone montagneuse, zone peu accessible…) vous devrez vous équiper d’une antenne satellite et vous connecter à un bouquet de chaînes gratuites FRANSAT ou TNTSAT. Un tel équipement réalisé par un professionnel devrait être supérieur à 250 €.

Pour recevoir les offres des opérateurs, vous devrez étudier en fonction de votre localisation géographique.l’équipement le mieux adapté : TNT (via votre antenne râteau), le satellite (via une parabole), le câble, la ligne téléphonique (ADSL) ou par la fibre optique.

Qui et quand ?

La France va passer progressivement au numérique entre novembre 2009 et décembre 2011.

Si dans les trois mois avant le passage de votre région à la TNT vous voyez défiler des messages sur votre écran de télévision, cela veut dire que votre TV n’est pas compatible et que vous devez adapter votre équipement au numérique.

Le jour où votre région va passer au tout numérique et si votre téléviseur est adapté au numérque soit il  trouvera automatiquement les nouvelles chaînes, soit vous devrez reprogrammer les canaux… Selon les fabricants, les termes utilisés sont réglages, balayage, recherche des canaux, rescan, réinitialisation ou réinstallation.

La recherche et la mémorisation des chaînes numériques se font avec la télécommande de votre adaptateur TNT ou celle de votre téléviseur s’il dispose d’un adaptateur intégré.

Les aides financières pour passer au numérique

L’Etat a mis en place des aides pour faciliter le passage au numérique, en particulier à destination des ménages modestes et des personnes âgées ou vulnérables.

Selon votre situation personnelle et si vous ne recevez que les 6 chaines « classiques » en hertzien,  vous pouvez avoir droit à des aides pour adapter votre installation et recevoir la télévision numérique.

Des aides pour adapter votre installation

  • Si vous êtes dans une zone couverte par la TNT :

L’aide à l’équipement est de 25 € maximum ; Pour recevoir l’aide, vous devez être exonéré de la redevance audiovisuelle et respecter les conditions de ressources suivantes  : Revenu fiscal de référence inférieur à 8000 € pour la première part + 1 500 € pour les 4 premières demi-parts + 2 500 € pour chaque demi-part supplémentaire.

L’aide à l’antenne est d’un montant maximum de 120 € ; Pour recevoir l’aide vous devez être exonéré de la redevance audiovisuelle et respecter les conditions de ressources suivantes  : Revenu fiscal de référence : inférieur à 20000 € pour la première part + 1 500 € pour les 4 premières demi-parts + 2 500 € pour chaque demi-part supplémentaire.

  • Dans les zones non couvertes par la TNT :

L’aide à la réception est de 250 € maximum sans conditions de ressources.

 Pour recevoir ces aides,

  • La demande doit concerner la résidence principale
  • Vous devez avoir procédé à une dépense car l’aide ne peut être demandée que sur la base d’une facture attestant de votre dépense pour accéder à la télévision numérique ; cette facture doit être postérieure au 1er mars 2009.
  • Chacune des aides ne peut être attribuée qu’une seule fois par foyer et ne concerne que l’équipement et/ou l’adaptation du poste principal.
  • Chaque demande d’aide doit être impérativement envoyée au plus tard 3 mois après l’arrêt de la diffusion analogique dans votre région.

Pour vous équiper ou si vous avez besoin d’un diagnostic précis de votre installation, choisissez un professionnel agréé, identifiable grâce à un autocollant « Ici professionnel agréé tous au numérique ». Dans tous les cas méfiez-vous du démarchage à domicile.

Une assistance technique

Une assistance technique gratuite à domicile est prévue pour les personnes vulnérables face au changement technique que représente le passage à la télé tout numérique. Elle permet de les aider à régler leur poste de TV principal sur les chaînes de la TNT et de pouvoir ainsi continuer à regarder la télévision lors de l’extinction définitive du signal analogique.

Les personnes concernées sont les foyers dont les membres ont plus de 70 ans ou dont le taux d’incapacité permanente est supérieur à 80% et qui reçoivent uniquement les chaînes analogiques (TF1, France 2, France 3, Canal + en clair, France 5/Arte et M6) à l’aide d’une antenne râteau extérieure.

Cette intervention à domicile est entièrement gratuite, et il n’y aura rien à payer le jour du passage du prestataire « TOUS AU NUMERIQUE »

L’assistance technique consiste principalement en un déplacement à domicile et à la prestation gratuite suivante :

  • Information sur le passage au tout numérique
  • Branchement de l’adaptateur s’il n’est pas intégré au téléviseur ou branchement de la télévision TNT intégrée
  • Recherche et réglage des nouvelles chaînes
  • Formation à la recherche des nouveaux canaux des chaînes

La durée moyenne de cette intervention est d’environ 30 minutes et porte sur le réglage du téléviseur principal du foyer.

Pour bénéficier de cette aide, il faut appeler le centre d’appel de « tous au Numérique » 0970 818 818 (numéro non surtaxé). Les conseillers valident le dossier et diagnostiquent l’installation ainsi que le type de matériel afin de vous assister au mieux dans votre démarche. A l’issue de l’appel, un professionnel prestataire « TOUS AU NUMERIQUE » prendra contact et fixera une date d’intervention à domicile.

Comment recevoir l’aide

Assurez vous tout d’abord que vous êtes éligible et que votre installation n’est pas déjà en numérique.

Dans tous les cas, les foyers qui dépendent d’une réception analogique sont alertés trois mois avant l’arrêt de la diffusion analogique, par des bandeaux défilant sur leurs écrans de TV. Si vous voyez ces bandeaux, cela signifie que vous êtes concerné et que vous pourrez alors prétendre à une aide, à condition de remplir les conditions d’attribution.

Si vous ne voyez pas ces bandeaux, vous recevez déjà la télévision numérique. Vous n’avez pas besoin de vous équiper et ne pouvez donc bénéficier de ces aides.

 

 

Pour plus de renseignements appelez le centre d’appel de « tous au Numérique » 0970 818 818 qui répond à toutes les questions du lundi au samedi, de 8 heures à 21 heures, au prix d’un appel local.

Ou consultez le site  www.tousaunumérique

 


Conditions de ressources de la CAF

 De nombreuses prestations distribuées par la CAF (Caisse d’Allocations Familiales) sont attribuées sous conditions de ressources, c’est à dire qu’elles dépendent des ressources du foyer en fonction des critères déterminés par la CAF.
Ainsi, il faut, parfois, ne pas dépasser certains plafonds de ressources, d’autre fois contraire avoir des ressources minimum et de plus certaines aides sont proportionnelles aux ressources.
 
Pour savoir véritablement si on a droit aux prestations demandées, il faut remplir lors de la demande et réactualiser chaque année avant le 1er mai, un tableau de déclaration de ressources.
 
En ce qui concerne les ressources, la CAF prend en compte :
  • L’ensemble des revenus de l’année civile précédente qui détermineront les prestations allant du 1er juillet au 30 juin. (exemple : les prestations allant du 1er juillet 2016 au 30 juin 2017 seront déterminées à partir des revenus 2015)
  • L’ensemble des revenus du foyer, y compris les revenus de la personne avec qui vous vivez en couple, que vous soyez marié ou pas
  • Les revenus nets du foyer, qui sont proches de ceux retenus par les impôts y compris les indemnités journalières de maladie, maternité, accident… Elle effectue les déductions fiscales (10 et 20 %) sur les salaires et les pensions.
 
Dans certaines situations, elle peut réévaluer certaines ressources ou les évaluer forfaitairement à partir de vos revenus mensuels.
 
Dans tous les cas nous vous recommandons de déclarer vos revenus à la CAF, même si vous pensez être au dessus des plafonds. Vous pourriez avoir mal évalué la méthode de calcul et être bénéficiaire de certaines prestations sans le savoir.

La notion d’enfant à charge (CAF)

Est considéré comme enfant à charge au sens de la Caisse d’Allocation Familiale, les enfants de moins de 20 ans, avec lesquels vous avez ou non une relation de parenté et dont vous assumez l’entretien et l’éducation.
 
Les enfants pour lesquels vous versez une pension alimentaire ne sont pas considérés à charge pour pouvoir bénéficier des prestations familiales.
 
Pour le complément familial et les aides au logement, les enfants sont pris en compte jusqu’à leur 21ème anniversaire.

Les enfants qui travaillent ne doivent pas gagner plus de 55 % du SMIC pour être considéré à charge.


Les allocations familiales et aides à la famille de la CAF

Les allocations familiales

Les allocations familiales sont attribuées par la Caisse d’Allocations Familiales, sans condition de ressources ni de situation familiale, à toute personne résidant en France et ayant au moins deux enfants à charge de moins de 20 ans.

 Montants des allocations jusqu’au 31/12/2010 :
           Avec 2 enfants :  123,92 € par mois
           par enfant supplémentaire :  158,78 € par mois
 
Majoration en fonction de l’âge des enfants (sauf pour l’aîné de deux enfants) :
           34,86 € par enfant de 11 à 16 ans
          61,96 € par enfant de plus de 16 ans.
 
Elle vous seront attribuées automatiquement si vous êtes allocataire lors de la déclaration de la naissance de l’enfant.
Si vous n’êtes pas allocataire CAF, vous devrez prendre contact avec eux avant le 5ème mois de votre grossesse pour créer votre dossier auquel vous devrez joindre une déclaration de ressources.

L’allocation forfaitaire

Vous pouvez en bénéficier si l’un de vos enfants a entre 20 et 21 ans, qu’il continue de vivre dans votre foyer et que vous avez reçu des allocations familiales pour au moins trois enfants le mois précédent son 20ème anniversaire.
Attention si cet enfant travaille il ne doit pas gagner plus de 823,54 par mois.
 
Montant jusqu’au 31/12/2010 : 78,36 € par mois.
 
L’allocation forfaitaire vous sera versée automatiquement par la CAF.

Le complément familial

Si vous avez au moins 3 enfants à charge, tous agés de plus de trois ans,et des ressources limitées vous avez peut-être droit au complément familial.
 
Montant jusqu’au 31/12/2010 : 161,29 € par mois.
 
Cette aide est attribuée sous conditions de ressources.
 
Le plafond des ressources 2008 pour avoir droit à cette aide est de :
 
Pour 3 enfants :
           Couples avec un seul revenu : 35 457 €
           Parents isolés ou couples avec deux revenus : 43 375 €
 Le plafond est augmenté par enfant supplémentaire de 5 909 €
 
Vous pouvez, sous certaines conditions être affiliée à l’assurance viellesse.
 
Si vos revenus sont légèrement supérieurs à ce plafond, vous avez peut-être droit à une allocation partielle.
Aucune démarche n’est à effectuer pour avoir cette aide, la CAF vous l’attribuera automatiquement.
 

L’allocation de rentrée scolaire

Elle concerne les familles ayant au moins un enfant âgé de 6 à 18 ans, au 1er février qui suit la rentrée. Ainsi pour la rentrée 2010 : 2011 l’enfant doit être né entre le 16/9/1992 et le 31/01/2005
 
Le montant, pour la rentrée 2010/2011 est de : 
280,76 € par enfant de 6 à 10 ans
296,22 € par enfant de 11 à 14 ans
306,51 € par enfant de 15 à 18 ans
 
Pour l’obtenir vos ressources doivent être inférieures à un plafond qui est fixé pour l’année 2007 (revenus 2008) à :
           22 946 € pour le premier enfant
           + 5 295 € par enfant en plus.
 
Si vous êtes un peu au dessus de ce plafond de ressources, vous pouvez recevoir une ARS réduite.
 
L’ARS est versé automatiquement aux allocataires de la CAF pour les enfants de 6 à 16 ans.
Pour les personnes non allocataires, elles doivent s’inscrire à la CAF et remplir une déclaration de ressources. Elles doivent également, de même que pour les enfants de 16 à 18 ans fournir un certificat de scolarité ou d’apprentissage.

L’allocation journalière de présence parentale

Cette allocation est délivrée par la CAF, sans condition de ressources. Elle remplace depuis le 1er mai 2006 l’allocation de présence parentale.
 
Elle s’adresse aux personnes qui ont un enfant gravement malade, handicapé ou accidenté et qui cessent de travailler complètement ou ponctuellement pour s’en occuper.
 
Pour y avoir droit :
Le médecin doit établir un certificat attestant de la nécessité de la présence d’un parent aux cotés de l’enfant.
Le contrôle médical de l’assurance maladie doit donner un avis favorable à la demande
  Vous devez interrompre ponctuellement votre activité. Les salariés doivent faire une demande de congé de présence parentale auprès de leur employeur. Les demandeurs d’emploi auront leur indemnisation suspendue.
 
Vous ne pouvez pas avoir droit à cette allocation si vous recevez des indemnités journalières (…), une pension d’invalidité ou de retraite, ou certaines allocations (…) vous procurant des ressources ( cf la CAF). Les demandeurs d’emploi non indemnisés n’ont également pas droit à cette aide.
 
L’allocation est accordée par périodes de six mois renouvelables pour une durée maximum de trois ans. Elle est versée en fonction du nombre de jours d’absence dans le mois, et au maximum de 310 allocations sur les 3 ans.
 
L’allocation jusqu’au 31/12/2007 est de :
           41,17 € par jour d’absence pour les personnes en couple
           48,92 € par jour d’absence pour les personnes seules
 
Un complément mensuel pour frais peut également vous être versé. Il est égal à 105,30 €. Pour l’obtenir vous devez avoir engagé plus de 105,82 € et avoir des revenus inférieurs à un plafond de ressources..
 
Plafond pour l’année 2010 (Ressources 2008)
 
Avec un enfant :
Couple avec un revenu :        24 623 €
Parents isolés ou couples avec deux revenus : 32 541 €

Le plafond est augmenté par enfant supplémentaire de 5 909 €
 
Pour avoir droit à cette allocation vous devez en faire la demande auprès de votre CAF, compléter le formulaire et joindre les pièces demandées.

La CAF peut vous affilier gratuitement à l’assurance vieillesse sous certaines conditions.


Les aides au logement de la CAF

Il existe différentes aides au logement qui s’adressent tant aux propriétaires qu’aux locataires. Celles ci sont souvent conditionnées aux ressources du foyer.
 

Allocation de logement, pour un logement en location ou en propriété 

Cette aide est attribuée par la Caisse d’Allocations Familiales aux foyers modestes, quel que soit votre age ou votre situation familiale, dans deux cas :
  • Si vous êtes locataire, colocataire ou sous-locataire de votre habitation principale, vous pouvez avoir droit à une allocation pour payer votre loyer.
  • Si vous êtes propriétaire de votre logement, vous pouvez avoir droit à une allocation de logement pour acheter, construire ou améliorer votre logement.
Dans tous les cas, le logement doit respecter des conditions de décence, d’aménagements et de superficie selon le nombre d’occupants. (vérifier les critères auprès de la CAF)
 
Le montant de l’allocation est dépendant de très nombreux critères : montant des ressources, situation familiale, nature du logement, lieux de résidence, loyer, nombre de personnes à charge (enfants, parents âgés…). L’aide est revue dès que l’un de ces critères évolue.
 
Si vous avez moins de 25 ans vous pouvez avoir droit à cette aide à titre personnel, mais il faut savoir que vos parents n’auront plus droit aux prestations familiales pour vous.
 
Compte tenu de la complexité de calcul, il est difficile de préciser les critères d’obtention pour cette aide.
 
Nous vous recommandons, à partir de vos éléments personnels, de faire une simulation en ligne sur le site de la CAF: Simulation de l’aide au logement .
 
L’aide est versée une fois par mois et est revue dès qu’il y a un changement dans votre situation. Si vous êtes locataire, l’allocation peut vous être versée directement ou versée à votre propriétaire (obligatoire dans le cadre d’une HLM). Si vous êtes propriétaire, elle peut être versée directement à l’organisme préteur.
 
Cette aide est attribuée par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). Pour la demander, il faut remplir un formulaire de demande et joindre les justificatifs demandés. 
 
Les étudiants et les personnes sans enfant peuvent remplir directement leur dossier en ligne : aide au logement étudiant
 

Aide personnalisée au logement (APL)

Cette aide est distribuée par la Caisse d’Allocations Familiales. Elle est destinée à aider les personnes à revenus modestes à se loger.
 
Elle concerne les personnes :
  • Qui louent un logement conventionné (avec un contrat qui lie le propriétaire à l’Etat comme pour les HLM)
  • Qui accèdent à la propriété avec des prêts PAP (Prêt d’accession à la propriété), PC Prêt conventionné ou PAS (prêt d’accession sociale)
Les aides sont données directement au bailleur ou à l’organisme préteur
 
Compte tenu de la complexité de calcul, il est difficile de donner les critères d’obtention pour cette aide. Nous vous recommandons d’aller sur le site de la CAF : Simulation de l’aide au logement .
 
Cette aide est attribuée par la Caisse d’Allocation Familiale (CAF). Pour la demander, il faut remplir un formulaire de demande et joindre les justificatifs demandés. 
 
 

Prêt à l’amélioration de l’habitat.

Ce prêt est destiné à aider les locataires ou les propriétaires à faire des travaux pour améliorer leur logement. Il permet de financer l’achat de matériaux et/ou les prestations d’une entreprise qui effectuera les travaux.
Il peut être attribué à toute personne bénéficiant des prestations familiales (n’en font pas partie l’AHA ou l’aide au logement) sans condition de revenus.
Le prêt doit financer des travaux d’amélioration (cf. la liste de la CAF) à l’exclusion des travaux d’entretien, des travaux luxueux ou de travaux destinés à finir une construction neuve.
 
Le prêt est accordé pour financer une partie des dépenses réellement engagées et sera au maximum de 1067.14 €, au taux préférentiel de 1 %, remboursable en 36 mensualités.
 
Cette aide est attribuée par la Caisse d’Allocations Familiales (CAF). Pour la demander, il faut remplir un formulaire de demande et joindre les justificatifs demandés. 
 
Après accord, le prêt sera versé pour moitié au départ du dossier et pour le solde sur présentation des factures. Compte tenu du nombre de demandes, des délais importants peuvent exister pour leur attribution.

 


Comprendre les différents types de crédit

Les terminologies utilisées sont nombreuses pour qualifier les crédits. Mieux comprendre les crédits permet de mieux choisir celui dont on a besoin.
 
Le crédit met en général en relation un emprunteur et un prêteur (banque, société de crédit, vendeur…).
 

Les crédits à la consommation

Il s’agit de crédit fait à des particuliers, d’une durée supérieure à trois mois et d’un montant inférieur ou égal à 21 500 €.
Ainsi toutes les ventes dont le paiement est échelonné, fractionné, différé… sur 3 mois et plus, sont des crédits à la consommation et notamment les locations-vente ou les locations avec option d’achat, les crédits revolving ou les cartes qui vous permettent de constituer une réserve d’argent
Dans le cadre des crédits à la consommation, on distingue les crédits personnels quand il s’agit de l’emprunt d’une somme précise, pour une durée déterminée mais dont l’utilisation vous est personnelle et non précisée et les crédits affectés quand il est fait à l’occasion d’un achat précis.
 
Une législation spécifique et très précise existe sur les crédits à la consommation. Il est donc important de savoir qualifier la nature d’un crédit si vous souhaitez contester ou revoir celui ci. 
 
Le crédit renouvelable, appelé également crédit permanent ou « revolving », est également un crédit à la consommation. Il s’agit d’une somme d’argent qui est mise à votre disposition et que vous pouvez utiliser à votre convenance et rembourser souvent au rythme que vous souhaitez.
 
Les crédits à la consommation et en particulier les crédits renouvelables sont souvent très faciles à mettre en place et à utiliser… L’inconvénient est qu’ils sont souvent beaucoup plus chers que des crédits « classiques »,. Ils encouragent  à consommer en donnant l’illusion d’achats peu coûteux et sont difficiles à gérer dans un budget familial pouvant conduire à des situations financières délicates, voire à des situations de surendettement… Il faut ajouter que si les conditions initiales et les offres promotionnelles faites au départ sont parfois intéressantes, il n’est pas toujours facile d’être assez vigilant pour que son dossier n’évolue pas vers les conditions habituelles et souvent chères de l’organisme prêteur.
 
Il existe pour les crédits à la consommation une législation très stricte pour les préteurs, en particulier concernant l’information des consommateurs.
 

Le découvert bancaire

On l’appelle également découvert autorisé ou facilité de caisse…Il s’agit d’un contrat écrit que vous passez avec votre banquier et qui vous autorise à rendre votre compte débiteur pour un montant maximum donné et une durée précise souvent de quelques jours.
On vous demandera dans tous les cas de remettre votre compte à l’équilibre régulièrement car au-delà de trois mois de découvert continu, le crédit accordé pourra être requalifié de crédit à la consommation et induire pour la banque des obligations différentes.
 
Cette autorisation peut être occasionnelle ou permanente mais attention, en l’absence de convention écrite, si votre compte est débiteur votre banquier peut à tout instant rejeter les chèques avec des conséquences qui peuvent être très graves allant jusqu’à l’interdiction bancaire…
 
Mais cette facilité se paye et souvent assez cher. Vous devez donc connaître le taux pratiqué et l’utiliser judicieusement. Elle peut être négociée avec votre banquier mais il vaut mieux alors le prévoir auparavant lors d’une négociation globale sur la gestion de votre compte. Votre conseillé a une marge de négociation parfois importante et il peut pratiquer, s’il le souhaite, des conditions plus avantageuses que celles affichées sur le guide tarifaire …
 
Le découvert peut donc être intéressant pour des besoins ponctuels de trésorerie. Il ne faut pas hésiter à étudier d’autres solutions de financement moins élevées qui peuvent exister selon la nature ou la durée (ponctuel, permanent) de votre besoin d’argent …
 

Le crédit immobilier

Il s’agit d’un crédit à long terme qui permet d’acheter, construire, rénover un logement pour la résidence principale, secondaire ou pour un logement destiné à la location…
 
Pour ce type de crédit, il convient de :
  • Définir votre projet avec vos besoins de financement en intégrant précisément tous les coûts mais également vos apports personnels
  • Evaluer votre capacité de remboursement… sans la surestimer !

 A partir de ce plan de financement vous pourrez chercher le ou les crédits immobiliers qui vous sembleront les plus avantageux. Les préteurs peuvent être divers : ce peut être une banque traditionnelle ou spécialisée dans l’immobilier, un courtier en prêt qui peut avoir des locaux, mais ne travailler également que sur Internet, des prêts privés (de l’employeur par exemple) ou des prêts sociaux (CAF, mutuelles…)…

Les crédits immobiliers sont d’une manière générale beaucoup moins chers que les crédits à la consommation et les banques qui savent qu’elles vous auront pour client pour une longue durée, font souvent des efforts pour vous offrir des taux intéressants.
Dans le cadre d’un crédit immobilier, vous aurez le choix entre un taux fixe qui ne variera pas tout au long du prêt et un taux variable ou révisable souvent inférieur au départ mais qui, lui, montera ou baissera en fonction des taux d’intérêt du marché financier.
Dans tous les cas vous devrez étudier précisément les conditions de ces crédits et les comparer globalement .
Il conviendra donc de comparer les coûts liés au crédit en comparant les TEG assurance comprise, sans s’arrêter au taux nominal qui n’est qu’une partie des coûts du crédit, d’autres frais tels que les assurances pouvant alourdir significativement le crédit.
Il faudra également ne pas oublier de rapprocher les conditions du crédit, qui peuvent être très différentes et sont parfois tout aussi importantes : souplesse dans les remboursements, conditions de remboursements anticipés, plafond à la hausse ou à la baisse pour les taux révisables…