Étiquette : financement

Salon Immobilier de Paris

Le prochain salon Immobilier de Paris se tiendra du 23 au 25 septembre 2011.

Pour vous aider dans vos projets immobiliers, vous trouverez sur ce salon de très nombreux exposants qui sont là pour vous informer, faciliter vos démarches et vous orienter rapidement vers un diagnostic sur mesure.

Vous pourrez également participer à des conférences/Débats afin de pouvoir confronter vos projets à l’avis de conseillers spécialisés.

Pour vous y rendre :

Dates : du 23 au 25 septembre 2011
Lieu : Espace Champeret à Paris

Pour plus de renseignements, télécharger une invitation gratuite, prendre rendez vous avec des professionnels : Site du salon Immobilier de Paris


construire sa piscine

Qui n’a jamais rêvé d’avoir sa propre piscine ? L’idée germe pour certains depuis un certain temps. Mais avant de se lancer, il faut examiner soigneusement les diverses possibilités qui s’offrent à vous. Faire le bon choix dans la construction d’une piscine est déterminant pour pouvoir se baigner en toute tranquillité. D’autant que l’on peut pas toujours faire ce que l’on veut et que les prix peuvent vite s’envoler.

 

Chaque année on recense environ 45 000 nouveaux propriétaires de piscines. Cependant, la construction d’une piscine coûte cher. Vous pouvez construire votre piscine vous-même, ce qui sera sûrement moins onéreux mais plus risqué ou de faire appel à un piscinier.

 

Faire appel à un piscinier

 

La construction et l’installation de votre piscine seront entièrement prises en charge par le professionnel. Ces piscines sont dites "prêtes à plonger". Selon votre budget, vous pourrez choisir la forme et la taille ainsi que les matériaux de construction.

 

Faire construire sa piscine comportent des avantages

  • Vous n’avez à faire qu’à un seul professionnel qui va gérer l’ensemble de la construction et les différents corps de métier nécessaires.

  • Vous bénéficiez de toutes les garanties sur la construction, le revêtement, le matériel et la structure :

    • Garantie décennale : le constructeur est responsable des malfaçons. Cette garantie est accordée pendant 10 ans à compter de la réception des travaux sur le gros oeuvre

    • Garantie du parfait achèvement : l’installateur à l’obligation de réparer tous les problèmes signalés pendant un an après réception des travaux,

    • Garantie biennale : elle s’applique aux problèmes touchant les éléments dissociables et elle peut être plus longue.

Mais également des inconvénients

  • Les prix sont élevés et vont de 15 000 € à 40 000 €, voire plus selon la taille et la forme de la piscine. N’oubliez pas qu’en plus du matériel, vous payez la main d’œuvre.

  • Le surcoût éventuel dû aux diverses opérations de terrassement, de drainage, de dégagement de terrain…

Demandez donc toujours un devis complet et détaillé précisant l’ensemble des tarifs pour chacun des aménagements à effectuer.

 

Comment choisir son piscinier ?

 

Il y a plus de 3000 pisciniers en France. On en trouve de très bons et d’autres beaucoup moins sérieux. N’hésitez pas à faire jouer la concurrence, il est tout à fait possible de négocier. Faites attention à ceux qui proposent des tarifs trop bas, ce peut être synonyme de mauvaise qualité ou de devis imcomplet. Bien choisir son piscinier est très important et voici quelques critères de sélection:

  • La réputation et l’expérience du constructeur sont à examiner de très près,

  • Le piscinier doit être en mesure de vous montrer certaines de ses constructions et vous donner des références que vous pourrez contacter,

  • Le constructeur doit éventuellement adhérer à la FNCESL (Fédération Nationale des Constructeurs d’Equipement de Sports et Loisirs),

  • La possession du Brevet Professionnel des Métiers de la Piscine par le constructeur est un plus,

  • Le versement d’argent ne doit pas se faire lors de la commande,

  • La garantie décennale souscrite par le professionnel est indispensable, exigez une copie de l’attestation d’assurance,

  • Les entreprises ayant un magasin et pas seulement un site Internet sont à privilégier car elles sont plus facile à recontacter.

Construire soi-même sa piscine

 

Les piscines en kit

 
 

Les piscines en kit sont des piscines vendues prêtes à monter avec une notice explicative. Vous pouvez bénéficier de l’assistance du vendeur, de ses conseils, de ses démonstrations mais il faut déjà être bricoleur et avoir du temps devant soi.

 

Elles sont beaucoup moins onéreuses que les piscines « prêtes à plonger » et ne nécessitent pas ou peu de travaux avant la mise en place. Les prix varient en fonction du matériau choisi et de la taille de la piscine.

 
  • Les piscines hors-sol : de 700 € à 3 000 € pour une piscine à parois souples et de 1 500 € à 15 000 € pour une piscine à parois rigides,

  • Les piscines semi-enterrées : de 2 000 € à 12 000 € ,

  • Les piscines enterrées : de 4 000 € à 19 000 €.

 
 

Ces piscines sont démontables et déplaçables pour les déménagements. Si vous avez un problème plus tard, vous connaîtrez bien le fonctionnement de votre piscine et vous pourrez intervenir sans faire appel à un professionnel, ce qui vous fera faire des économies. Par contre, la garantie décennale ne s’applique pas à leur construction.

 
 

Les piscines traditionnelles en béton

 
 

Pour la construction d’une piscine traditionnelle en béton, c’est à vous de vous procurer tout le matériel nécessaire et d’en assurer la construction intégrale Vous devez construire la piscine à l’aide de guides de construction que vous trouvez dans la presse ou sur Internet, ainsi que des conseils d’un professionnel. L’avantage est de ne pas payer la main-d’œuvre, mais il vous faudra beaucoup plus de temps pour réaliser l’ouvrage que pour un professionnel.

 
 

Cette piscine peut vous faire gagner jusqu’à 50 % du prix d’une piscine «prête à plonger» mais il vaut mieux bien s’y connaître en bâtiment avant de vous lancer dans un tel projet.

 
 

Les piscines en kit montées par le vendeur

 
 

Cette solution vous permet d’avoir une piscine moins chère qu’une piscine traditionnelle. En plus, vous n’avez pas besoin de monter vous-même la piscine. C’est donc un gain de temps et d’énergie, surtout si vous n’êtes pas certain d’y arriver seul.

  • Le prix de la piscine, montée par le vendeur, sera de 10 000 € à 30 000 €.

 

Les prix indicatifs ne tiennent pas compte des frais annexes, comme le terrassement préalable du terrain ou encore les équipements complémentaires (local technique, robot de nettoyage, sécurité) ou optionnels (contre courant, chauffage).

 
 

A savoir avant de construire sa piscine

 
 

Le financement et la T.V.A.

 
 
 
 
 

La construction d’une piscine ne donne pas le droit à aucune aide, subventions, ou crédits d’impôts.
Pour le financer, vous pouvez faire appel aux organismes de crédit, qui sont parfois en lien avec les pisciniers.
La T.V.A. est à 19.6 % pour l’achat et la construction d’une piscine. Vous n’avez pas le droit au taux de 5.5 % même si vous faites appel à un professionnel du bâtiment.

 
 

Assurance

 
 

La construction d’une piscine entraîne une extention de la responsabilité civile. Vous devez prendre contact avec votre assureur et faire un avenant au contrat pour vous couvrir en cas d’accident pouvant survenir à une tierce personne.

Plus-value

Une piscine en bon état augmente la valeur de la maison et peut faciliter sa vente et la plus-value peut même dépasser le prix de la construction brute de la piscine. En effet, les acheteurs s’évitent formalités, travaux et surprises éventuelles liés à sa construction.

La fiscalité

La taxe d’habitation : La piscine est considérée comme une dépendance de l’habitation puisqu’elle est située près d’une habitation et à l’usage de ses occupants. Elle est donc imposable (article 1407 du Code Général des Impôts). Elle bénéficie d’une exonération temporaire de 2 ans au titre de construction nouvelle. Le calcul de la taxe varie selon les communes et la qualité de la piscine. Cette taxe concerne toute construction supplémentaire reliée au sol de telle façon qu’il soit impossible de la déplacer sans la démolir.

La taxe foncière : La piscine est soumise à taxation dès lors qu’elle nécessite la construction d’un cadre en maçonnerie. Vous devez faire une déclaration dans les 90 jours suivant sa réalisation définitive. Elle peut bénéficier de l’exonération temporaire de taxe foncière durant les 2 années qui suivent son achèvement.

Les piscines hors sol et démontables ne sont pas soumises à ces taxations.

Permis de construire et autorisation de travaux

Il y a trois sortes de formalités administratives en l’absence de directives à cet effet dans le Plan d’Occupation des Sols (POS) de la commune :

    • Aucune formalité dans le cas d’une piscine hors-sol de surface de bassin inférieure à 20 m², de hauteur de paroi inférieure à 1 m et de distance supérieure à 3 m des limites de la propriété. Aucune formalité n’est nécessaire également pour les piscines intérieures ne modifiant pas l’habitation,

    • Une déclaration de travaux (formulaire CERFA PC156) à retirer à la mairie suffit pour les piscines de plein air à usage familial dont la surface est inférieure à 100 m² et la hauteur au-dessus du sol inférieure à 60 cm et pour les piscines couvertes de surface inférieure à 20 m².

    • Un permis de construire (formulaire CERFA PC158) est nécessaire pour tous les autres cas.

Dans tous les cas, se renseigner auprès de la mairie pour connaître la situation de sa maison par rapport au Plan d’Occupation du Sol et pour le choix du formulaire à retirer.

Construire soi-même sa piscine est moins coûteux que faire appel à un professionnel. Dans les deux cas, le prix de la piscine va varier sensiblement en fonction de la taille, de la forme, des matériaux utilisés et du choix entre une piscine hors sol, semi enterrée ou enterrée.

Il faut aussi prendre en compte les dépenses annexes de la piscine pure. Entre le terrassement, la construction d’un local technique, l’ensemble des accessoires et matériels ainsi que la consommation en eau et en éléctricité, la facture devient très vite élevée. C’est pourquoi il est primordial de bien évaluer son budget et de connaître précisément les tarifs de chaques éléments et prestations.


La location longue durée (LLD)

 

Les Français d’une façon générale aiment être propriétaire de leur voiture. Mais, de plus en plus souvent les  particuliers et les entreprises, font maintenant appel à la LLD : la Location Longue Durée.
Cette formule de location de véhicule est une alternative intéressante à l’achat d’une voiture. Elle présente de nombreux avantages, mais est-ce vraiment plus économique ?

 

L’achat d’une voiture neuve est plus une perte d’argent qu’un investissement. En effet, une voiture perd jusqu’à 25% de sa valeur dès sa sortie du concessionnaire et jusqu’à 50% au bout de trois ans de vie. On recherche souvent la voiture présentant le meilleur rapport qualité-prix, mais peut-être devrait-on surtout se poser la question de la meilleure formule de financement ! Après tout quel est vraiment l’intérêt d’être propriétaire de sa voiture ?

 

La Location Longue Durée est un contrat de location pure. Vous louez une voiture neuve dont vous choisissez le modèle, pour une durée, un kilométrage et un prix déterminés à l’avance. Ce système de location qui est proposé, tant aux entreprises qu’aux particuliers, par plusieurs organismes (constructeurs, filiales de banque, courtiers, loueurs spécialisés) est souvent financièrement compétitif par rapport à l’achat d’un véhicule neuf et présente en outre l’avantage d’un service tout compris et donc d’une grande tranquillité d’utilisation.

 

Alors si vous renoncez à être propriétaire, la Location Longue Durée pourrait bien vous intéresser.

 
 

Les différents éléments compris dans le loyer

  • Le prix d’achat de la voiture et le prix de sa valeur résiduelle au terme de la location, établi à partir de la cote Argus
  • La durée du contrat  (un à cinq ans)
  • Le nombre de kilomètres effectués pendant la durée de la location
  • Les services compris (entretien, réparation, assistance, gestion administrative, assurance…)
 

La Location Longue Durée reviendrait, selon les professionnels, à 15% moins cher  si l’on considère le PRK (prix de revient kilométrique) en intégrant le prix du véhicule, le coût du crédit, les frais administratifs, les frais d’entretien et de réparation.

 
 

De plus, un apport personnel lors de la signature est possible mais pas indispensable. A l’issue du contrat, il suffit de rendre la voiture à celui qui vous l’a louée.

 

Avantages :

  • Tranquillité d’esprit avec une formule tout compris (voiture, entretien, réparation, assistance, remplacement de véhicule… )

  • Prix souvent attractif (à étudier) et maîtrise du budget grâce à un loyer fixe

  • Un véhicule neuf que vous changez aussi souvent que vous le désirez

  • Un interlocuteur unique pour tout ce qui concerne votre véhicule. L’organisme loueur prend en charge toutes les démarches relatives à l’achat (immatriculation, carte grise… ) et à l’usage (entretien…) du véhicule.

  • Indépendance des certains organismes loueurs qui vous permet de changer de marque comme vous le voulez.

  • Pas de capital de départ en général.

Inconvénients :

  • Les formules comprennent plus ou moins d’éléments, soyez attentif pour choisir celle qui vous convient le mieux.

  • Le dépassement du kilométrage annuel prédéterminé au départ vous sera facturé. Pensez à faire préciser cet élément dès la signature du contrat.

  • Manque de flexibilité des organismes : après signature, vous ne pourrez ni modifier ni annuler le contrat, même en cas de grand changement dans votre vie.

  • En cas de perte ou de vol vous continuez à payer les loyers.

  • Les loyers peuvent être plus élevés que les mensualités de remboursement d’un crédit pour un achat.

  • Vous n’êtes pas le propriétaire du véhicule et ne pourrez pas le garder longtemps ni faire une éventuelle plus-value à la revente.

 

Cette formule convient particulièrement à ceux qui souhaitent changer souvent de voiture et avoir un véhicule neuf. Elle a le mérite de restreindre le nombre d’interlocuteurs, de permettre une totale maîtrise de son budget et d’offrir un grand confort dans pour gérer et entretenir son véhicule.

 

A noter, que la LLD est proche mais distincte de la LOA  (Location avec Option d’Achat) qui, elle, permet de devenir propriétaire de sa voiture à la fin du contrat. 

 

La Location Longue Durée n’est pas encore très populaire et intéresse surtout les entreprises automobile qui peuvent ainsi déléguer la gestion de leur flotte automobile tout en bénéficiant d’avantages dont ne bénéficient pas les particuliers (loyers imputés en charges, TVA récupérable…).

 

Dans tous les cas, n’hésitez pas à étudier cette formule qui selon vos attentes spécifiques pourra répondre à vos besoins.

 

Votre voiture à crédit ? Changez sans compter…

Le titre est accrocheur, mais ne vous y trompez pas, des formules de financement automobile, il en existe une multitude mais aucune n’est vraiment magique. Elles ont toutes un coût qu’il est important de chiffrer avant de s’engager.
 
Le souci pour un client, c’est que, malgré toutes les précautions qu’il peut prendre, tous les calculs qu’il peut faire, il lui est très difficile de s’y retrouver et de savoir si l’affaire est aussi bonne qu’elle y paraît. Alors pourquoi utiliser un titre aussi provocateur me direz vous ?
 
Depuis quelques années un nouveau mode de financement a débarqué des pays anglo-saxons : le crédit « ballon ».
 
Depuis son arrivée en France nous ne pouvons dire qu’il reçoit l’accueil escompté (sans vilain jeu de mot).
Ce n’est pas nouveau, les Français ont du mal à changer la façon de régler leurs gros achats. Ce n’est pourtant pas la seule raison.
Les organismes financiers de toutes sortes, depuis plusieurs années, nous ont habitué au lancement de nouveaux produits financiers à chaque fois plus mirifiques les uns que les autres. Tous finissent dans l’oubli le plus complet… Alors un produit de plus ou de moins… En outre, les professionnels de l’automobile n’ont pas cherché à argumenter sur ce nouveau produit qui leur demande d’être beaucoup plus  partie prenante.
Pourtant depuis quelques mois ça décolle ! comme on dit, à défaut de décoiffer… Les clients, eux, commencent à s’y intéresser sérieusement.
 
Je vous explique en deux mots (c’est une façon de parler, les affaires d’argent sont toujours longues à expliquer.. )
 
Le crédit ballon…
 
Vous êtes un particulier, vous achetez une voiture neuve… Dès la souscription du contrat, le vendeur s’engage à reprendre le véhicule, 24 ou 36 mois plus tard à un kilométrage prédéfini. La valeur de reprise correspond à la valeur estimée de la cote argus du véhicule à la fin de la période de financement.
 
Avec ce système vous payez uniquement les mensualités correspondant à la différence entre le prix du véhicule neuf et son prix de rachat. Inutile de vous faire un dessin, les remboursements seront bien moindre (à durée égale) que dans le cadre d’ un crédit classique.
 
A l’issue du contrat, 3 possibilités s’offrent à vous. 
  1. Conserver votre véhicule en soldant le montant de la dernière échéance qui correspond à la valeur de reprise, déterminée à la signature du contrat.
  2. Faire reprendre votre véhicule par le vendeur au prix déterminé initialement et racheter une nouvelle voiture avec ce dernier ou pas… N’oubliez pas que vous êtes aussi libre à ce moment là de racheter un nouveau véhicule d’une marque différente.
  3. Revendre votre véhicule vous-même ce qui vous permet de solder la dernière échéance de votre crédit. Pour cette troisième solution, inutile de vous dire de vendre votre voiture plus chère que la valeur d’engagement déterminée à l’avance, sinon autant laisser la voiture au vendeur directement.
Maintenant que la présentation est faite, faisons ensemble un point rapide des avantages et des inconvén d’une telle formule.
 
Les plus tout d’abord.
  • Vous ne vous préoccupez plus de la revente de votre voiture. (et croyez moi suivant la marque c’est un sacré argument )
  • Vous connaissez d’avance et avec précision votre budget mensuel automobile (c’est un vrai confort !)
  • Vous évitez les gros entretiens (en général après les 3 premières années)
  • Votre véhicule est toujours sous garantie constructeur (si votre contrat est de 24 mois)
  • Vous avez des mensualités correspondant à l’usage du véhicule et non à son amortissement total.
  • Et puis, ce qui ne se chiffre pas !!! Le plaisir d’avoir toujours un véhicule récent, fiable et sécurisant…
 
Les moins maintenant,
  • A l’issue du contrat, si vous optez pour faire reprendre le véhicule, le vendeur en contrôle l’état général . Vous devez le rendre dans un état impeccable. Si ce n’est pas le cas, il est en droit de vous réclamer un dédommagement. Même motif si vous dépassez le kilométrage prévu sur le contrat.
  • Un coût du crédit légèrement supérieur aux crédits classiques pour l’automobile, mais il faut bien que le vendeur rémunère sa prise de risque et son service liés à son engagement de reprise.
 
En conclusion, aujourd’hui toutes les grandes marques automobiles en France proposent cette formule sous différentes appellations, mais avec une idée commune : vous faire changer de véhicule de façon régulière, en toute simplicité et vous permettre de vivre, enfin, différemment l’ automobile.
 
Tout compte fait, le titre de cet article n’est pas si provocateur que cela. Croyez moi … !
 

Comprendre les différents types de crédit

Les terminologies utilisées sont nombreuses pour qualifier les crédits. Mieux comprendre les crédits permet de mieux choisir celui dont on a besoin.
 
Le crédit met en général en relation un emprunteur et un prêteur (banque, société de crédit, vendeur…).
 

Les crédits à la consommation

Il s’agit de crédit fait à des particuliers, d’une durée supérieure à trois mois et d’un montant inférieur ou égal à 21 500 €.
Ainsi toutes les ventes dont le paiement est échelonné, fractionné, différé… sur 3 mois et plus, sont des crédits à la consommation et notamment les locations-vente ou les locations avec option d’achat, les crédits revolving ou les cartes qui vous permettent de constituer une réserve d’argent
Dans le cadre des crédits à la consommation, on distingue les crédits personnels quand il s’agit de l’emprunt d’une somme précise, pour une durée déterminée mais dont l’utilisation vous est personnelle et non précisée et les crédits affectés quand il est fait à l’occasion d’un achat précis.
 
Une législation spécifique et très précise existe sur les crédits à la consommation. Il est donc important de savoir qualifier la nature d’un crédit si vous souhaitez contester ou revoir celui ci. 
 
Le crédit renouvelable, appelé également crédit permanent ou « revolving », est également un crédit à la consommation. Il s’agit d’une somme d’argent qui est mise à votre disposition et que vous pouvez utiliser à votre convenance et rembourser souvent au rythme que vous souhaitez.
 
Les crédits à la consommation et en particulier les crédits renouvelables sont souvent très faciles à mettre en place et à utiliser… L’inconvénient est qu’ils sont souvent beaucoup plus chers que des crédits « classiques »,. Ils encouragent  à consommer en donnant l’illusion d’achats peu coûteux et sont difficiles à gérer dans un budget familial pouvant conduire à des situations financières délicates, voire à des situations de surendettement… Il faut ajouter que si les conditions initiales et les offres promotionnelles faites au départ sont parfois intéressantes, il n’est pas toujours facile d’être assez vigilant pour que son dossier n’évolue pas vers les conditions habituelles et souvent chères de l’organisme prêteur.
 
Il existe pour les crédits à la consommation une législation très stricte pour les préteurs, en particulier concernant l’information des consommateurs.
 

Le découvert bancaire

On l’appelle également découvert autorisé ou facilité de caisse…Il s’agit d’un contrat écrit que vous passez avec votre banquier et qui vous autorise à rendre votre compte débiteur pour un montant maximum donné et une durée précise souvent de quelques jours.
On vous demandera dans tous les cas de remettre votre compte à l’équilibre régulièrement car au-delà de trois mois de découvert continu, le crédit accordé pourra être requalifié de crédit à la consommation et induire pour la banque des obligations différentes.
 
Cette autorisation peut être occasionnelle ou permanente mais attention, en l’absence de convention écrite, si votre compte est débiteur votre banquier peut à tout instant rejeter les chèques avec des conséquences qui peuvent être très graves allant jusqu’à l’interdiction bancaire…
 
Mais cette facilité se paye et souvent assez cher. Vous devez donc connaître le taux pratiqué et l’utiliser judicieusement. Elle peut être négociée avec votre banquier mais il vaut mieux alors le prévoir auparavant lors d’une négociation globale sur la gestion de votre compte. Votre conseillé a une marge de négociation parfois importante et il peut pratiquer, s’il le souhaite, des conditions plus avantageuses que celles affichées sur le guide tarifaire …
 
Le découvert peut donc être intéressant pour des besoins ponctuels de trésorerie. Il ne faut pas hésiter à étudier d’autres solutions de financement moins élevées qui peuvent exister selon la nature ou la durée (ponctuel, permanent) de votre besoin d’argent …
 

Le crédit immobilier

Il s’agit d’un crédit à long terme qui permet d’acheter, construire, rénover un logement pour la résidence principale, secondaire ou pour un logement destiné à la location…
 
Pour ce type de crédit, il convient de :
  • Définir votre projet avec vos besoins de financement en intégrant précisément tous les coûts mais également vos apports personnels
  • Evaluer votre capacité de remboursement… sans la surestimer !

 A partir de ce plan de financement vous pourrez chercher le ou les crédits immobiliers qui vous sembleront les plus avantageux. Les préteurs peuvent être divers : ce peut être une banque traditionnelle ou spécialisée dans l’immobilier, un courtier en prêt qui peut avoir des locaux, mais ne travailler également que sur Internet, des prêts privés (de l’employeur par exemple) ou des prêts sociaux (CAF, mutuelles…)…

Les crédits immobiliers sont d’une manière générale beaucoup moins chers que les crédits à la consommation et les banques qui savent qu’elles vous auront pour client pour une longue durée, font souvent des efforts pour vous offrir des taux intéressants.
Dans le cadre d’un crédit immobilier, vous aurez le choix entre un taux fixe qui ne variera pas tout au long du prêt et un taux variable ou révisable souvent inférieur au départ mais qui, lui, montera ou baissera en fonction des taux d’intérêt du marché financier.
Dans tous les cas vous devrez étudier précisément les conditions de ces crédits et les comparer globalement .
Il conviendra donc de comparer les coûts liés au crédit en comparant les TEG assurance comprise, sans s’arrêter au taux nominal qui n’est qu’une partie des coûts du crédit, d’autres frais tels que les assurances pouvant alourdir significativement le crédit.
Il faudra également ne pas oublier de rapprocher les conditions du crédit, qui peuvent être très différentes et sont parfois tout aussi importantes : souplesse dans les remboursements, conditions de remboursements anticipés, plafond à la hausse ou à la baisse pour les taux révisables…