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Etes-vous au courant ? Faites des économies sur votre facture d’électricité…

Jeu de mots pour évoquer le suivi de sa consommation d’électricité. Mais oui ! Le seul fait de mesurer sa consommation d’électricité permet généralement de faire des économies sur sa facture d’électricité ce qui devient indispensable pour encore mieux gérer son budget familial.

1. Vérifier la consommation de votre compteur d’électricité

La première des mesures consiste à vérifier que la puissance de son compteur est bien adaptée à ses usages.

La puissance figure sur la facture, en Kva (sur la gauche de la facture d’ EDF). C’est une notion importante car cela détermine le forfait d’abonnement mensuel quelle que soit la consommation. Il faut donc y souscrire au plus juste.

Si la puissance est trop faible par rapport aux usages, le client s’en aperçoit vite car son compteur «disjoncte » fréquemment.
Si la puissance est trop forte vous ne vous en rendrez pas compte. Cela peut durer des années pendant lesquelles vous payerez trop cher pour des Kwatt que vous n’utiliserez pas. Selon un exemple récent, utiliser une puissance de 15 Kva alors que 6 Kva suffisait, générait un surcoût annuel de l’ordre de 150 €. 

Il faut donc estimer précisément sa consommation. Il faut retenir que 6Kva correspond à 6 Kwatt (donc une utilisation en même temps d’appareils électriques totalisant 6.000 W).

2. Etudiez la consommation de votre foyer

La deuxième mesure est de voir combien le foyer consomme par mois, en regardant votre compteur. 

Les compteurs électroniques ont des boutons « sélection » et « défilement » qui donnent la consommation instantanée. En branchant ou débranchant un appareil, la valeur varie spontanément.

Cette étape peut être réalisée en famille : les enfants adorent ce jeu qui conjugue mathématiques et physique.

Faites une liste de vos appareils électriques

Une simple liste doit être établie en faisant le tour de la maison. Une colonne par pièce en précisant chaque appareil et ampoule, une colonne pour la consommation de chaque équipement et une colonne pour estimer sa consommation annuelle.

Pour une mesure significative, on peut soit retenir la variation de valeur sur le compteur électrique lorsqu’on allume et éteint l’appareil ou l’ampoule ou prendre la valeur sur l’appareil lui-même.

Certains appareils électroménagers (machines à laver, four…) n’ont pas de consommation linéaire : il est utile, dès lors, de trouver la consommation dans la notice ou sur internet (pour un cycle de lavage par exemple).

Quand toutes les informations sont recueillies, il reste à définir combien de temps l’appareil est allumé pour une période déterminée (l’année paraît intéressante car elle couvre les variations saisonnières).

Par exemple une ampoule de 150 w allumée 10 heures par jour sur 365 jours consomme 547 500 W donc 157 kW.

Le total des consommations est enfin à comparer avec le relevé du fournisseur d’énergie. Il faut évidemment prendre 2 relevés réels et non pas des estimations parfois peu significatives.

Si l’écart est trop important, c’est qu’il y a des informations sur la consommation qui ne sont pas bien approchées ; Soit vous avez oublié des appareils, soit vous avez des fuites d’énergies non maîtrisées… cherchez encore !

L’objectif n’est pas d’arriver au kwh près mais de pouvoir jauger ses consommations.

Identifiez les appareils énergivores

Les enseignements les plus intéressants, c’est de comprendre que certains appareils sont vraiment énergivores (four, frigo, lave-vaisselle, lave-linge, plaque vitrocéramique, allogènes, radiateurs…), il faut alors songer rapidement à les remplacer s’ils sont anciens. Vous retrouverez rapidement un retour sur investissement.

Les anciennes ampoules (halogènes particulièrement) sont aussi des gouffres à énergie. Enfin, certains éléments réservent parfois de mauvaises surprises comme par exemple une VMC  qui reste bien sûr allumée 24h/24.

La principale conclusion est que la meilleure économie est celle qui vient des kwh non consommés, que ce soit au niveau de l’abonnement ou au niveau de la consommation.

3. Envisagez des travaux pour faire baisser votre facture d’électricité

Après avoir étudié vos consommations, vous connaîtrez le poids du chauffage et/ou de la climatisation sur vos factures. 

En fonction de la qualité d’isolation de votre logement, vous pourrez envisager des travaux afin d’améliorer l’isolation ou l’équipement de votre logement et calculer le retour sur investissement possible.  

Vous pouvez envisager de faire, ou faire faire, des travaux d’isolation en changeant vos fenêtres ou en isolant les combles et les murs.

Mais il n’est pas toujours utile de faire des travaux importants. Des rideaux sur les fenêtres, une régulation dans les pièces inhabitées sont déjà des actions qui peuvent aider votre budget… 

4. Comparez les fournisseurs d’électricité

Enfin, en faisant jouer la concurrence et en changeant de fournisseur chaque année, vous pouvez réaliser des économies pour gérer astucieusement votre budget.


Le budget moyen d’une famille

Le budget d’une famille diffère selon sa composition mais également en fonction des revenus du foyer. En effet, l’organisation et la nature des dépenses ne sont pas les même lorsqu’une personne vit seule, en couple ou en famille et si elle gagne le SMIC ou si au contraire elle a un revenu confortable.

Mais il est toujours intéressant de rapprocher son budget réel de la moyenne des français. Cela permet de réfléchir à ses propres dépenses…

Des secteurs importants : alimentation et logement

Prenons l’exemple d’une famille avec enfants, d’après l’étude réalisée par l’INSEE en 2006 (prochaine étude en 2011), ses dépenses en alimentation par mois représentent en moyenne 22% de son budget, soit 685 €. Pour un couple sans enfant, elles représentent 22,4% de son budget ce qui équivaut à 516 € et 20% pour une personne seule, soit 276 €.

L’alimentation est le domaine de dépense le plus conséquent dans le budget des couples ainsi que dans celui des familles. Pour les célibataires, c’est le logement qui représente le poste de dépenses les plus important avec 24,4% du budget (336 €). Pour les couples avec enfants, les dépenses pour le logement sont d’environ 400 € par mois et pour les couples de 345 €.

Des dépenses indispensables

Les frais de transports (entretien de la voiture, carburants, transports scolaires, …)  représentent un coût important principalement dans le budget des couples (363 €) et des familles (556 €).

Le secteur de la communication (abonnements Internet, téléphones, courrier) représente un budget de 54 € pour un célibataire, 72 € pour un couple et 114 € pour une famille qui tend à augmenter.

Les dépenses secondaires

L’habillement a un poids moins important dans le budget avec 282 € par mois pour une famille, 149 € pour les couples et moins de 90 € pour les célibataires.

Les Français accordent une assez grande importance aux loisirs et à la culture qui représentent environ 122 € par mois pour les personnes seules, 222 € pour les couples et 275 € pour les familles.

Les secteurs de dépenses les moins importants dans le budget des familles sont les autres biens et services, comme les assurances, les services liés aux soins de beautés, qui représentent dans leur ensemble 374 € par mois. Pour les couples, ils représentent 307 € et pour les personnes seules 174 €.

Les coûts pour l’enseignement sont quasi inexistants pour les célibataires et les couples sans enfants, néanmoins, pour les familles, ils sont d’environ 36 € par mois.

La santé représente un coût de 49 à 99 € selon le profil de la famille.

Un budget conséquent

Au total, en moyenne, les dépenses dans le mois s’élèvent à environ à 1 387 € pour une personne seule, 2 300 € pour un couple et pour une famille de quatre personnes à 3 109 € (hors impôts, taxes et remboursement de prêts…).

De plus, les familles doivent également prendre en compte les impôts, les taxes liées au logement et le remboursement des prêts qui varient en moyenne de 415 € pour une personne seule à 1019 € pour une famille par mois.

On remarque qu’en 5 ans, les dépenses globales ont diminué d’environ 17 € pour les célibataires, 226 € pour les couples et 430 € pour les familles, ce qui n’est pas négligeable


Les allocations familiales et aides à la famille de la CAF

Les allocations familiales

Les allocations familiales sont attribuées par la Caisse d’Allocations Familiales, sans condition de ressources ni de situation familiale, à toute personne résidant en France et ayant au moins deux enfants à charge de moins de 20 ans.

 Montants des allocations jusqu’au 31/12/2010 :
           Avec 2 enfants :  123,92 € par mois
           par enfant supplémentaire :  158,78 € par mois
 
Majoration en fonction de l’âge des enfants (sauf pour l’aîné de deux enfants) :
           34,86 € par enfant de 11 à 16 ans
          61,96 € par enfant de plus de 16 ans.
 
Elle vous seront attribuées automatiquement si vous êtes allocataire lors de la déclaration de la naissance de l’enfant.
Si vous n’êtes pas allocataire CAF, vous devrez prendre contact avec eux avant le 5ème mois de votre grossesse pour créer votre dossier auquel vous devrez joindre une déclaration de ressources.

L’allocation forfaitaire

Vous pouvez en bénéficier si l’un de vos enfants a entre 20 et 21 ans, qu’il continue de vivre dans votre foyer et que vous avez reçu des allocations familiales pour au moins trois enfants le mois précédent son 20ème anniversaire.
Attention si cet enfant travaille il ne doit pas gagner plus de 823,54 par mois.
 
Montant jusqu’au 31/12/2010 : 78,36 € par mois.
 
L’allocation forfaitaire vous sera versée automatiquement par la CAF.

Le complément familial

Si vous avez au moins 3 enfants à charge, tous agés de plus de trois ans,et des ressources limitées vous avez peut-être droit au complément familial.
 
Montant jusqu’au 31/12/2010 : 161,29 € par mois.
 
Cette aide est attribuée sous conditions de ressources.
 
Le plafond des ressources 2008 pour avoir droit à cette aide est de :
 
Pour 3 enfants :
           Couples avec un seul revenu : 35 457 €
           Parents isolés ou couples avec deux revenus : 43 375 €
 Le plafond est augmenté par enfant supplémentaire de 5 909 €
 
Vous pouvez, sous certaines conditions être affiliée à l’assurance viellesse.
 
Si vos revenus sont légèrement supérieurs à ce plafond, vous avez peut-être droit à une allocation partielle.
Aucune démarche n’est à effectuer pour avoir cette aide, la CAF vous l’attribuera automatiquement.
 

L’allocation de rentrée scolaire

Elle concerne les familles ayant au moins un enfant âgé de 6 à 18 ans, au 1er février qui suit la rentrée. Ainsi pour la rentrée 2010 : 2011 l’enfant doit être né entre le 16/9/1992 et le 31/01/2005
 
Le montant, pour la rentrée 2010/2011 est de : 
280,76 € par enfant de 6 à 10 ans
296,22 € par enfant de 11 à 14 ans
306,51 € par enfant de 15 à 18 ans
 
Pour l’obtenir vos ressources doivent être inférieures à un plafond qui est fixé pour l’année 2007 (revenus 2008) à :
           22 946 € pour le premier enfant
           + 5 295 € par enfant en plus.
 
Si vous êtes un peu au dessus de ce plafond de ressources, vous pouvez recevoir une ARS réduite.
 
L’ARS est versé automatiquement aux allocataires de la CAF pour les enfants de 6 à 16 ans.
Pour les personnes non allocataires, elles doivent s’inscrire à la CAF et remplir une déclaration de ressources. Elles doivent également, de même que pour les enfants de 16 à 18 ans fournir un certificat de scolarité ou d’apprentissage.

L’allocation journalière de présence parentale

Cette allocation est délivrée par la CAF, sans condition de ressources. Elle remplace depuis le 1er mai 2006 l’allocation de présence parentale.
 
Elle s’adresse aux personnes qui ont un enfant gravement malade, handicapé ou accidenté et qui cessent de travailler complètement ou ponctuellement pour s’en occuper.
 
Pour y avoir droit :
Le médecin doit établir un certificat attestant de la nécessité de la présence d’un parent aux cotés de l’enfant.
Le contrôle médical de l’assurance maladie doit donner un avis favorable à la demande
  Vous devez interrompre ponctuellement votre activité. Les salariés doivent faire une demande de congé de présence parentale auprès de leur employeur. Les demandeurs d’emploi auront leur indemnisation suspendue.
 
Vous ne pouvez pas avoir droit à cette allocation si vous recevez des indemnités journalières (…), une pension d’invalidité ou de retraite, ou certaines allocations (…) vous procurant des ressources ( cf la CAF). Les demandeurs d’emploi non indemnisés n’ont également pas droit à cette aide.
 
L’allocation est accordée par périodes de six mois renouvelables pour une durée maximum de trois ans. Elle est versée en fonction du nombre de jours d’absence dans le mois, et au maximum de 310 allocations sur les 3 ans.
 
L’allocation jusqu’au 31/12/2007 est de :
           41,17 € par jour d’absence pour les personnes en couple
           48,92 € par jour d’absence pour les personnes seules
 
Un complément mensuel pour frais peut également vous être versé. Il est égal à 105,30 €. Pour l’obtenir vous devez avoir engagé plus de 105,82 € et avoir des revenus inférieurs à un plafond de ressources..
 
Plafond pour l’année 2010 (Ressources 2008)
 
Avec un enfant :
Couple avec un revenu :        24 623 €
Parents isolés ou couples avec deux revenus : 32 541 €

Le plafond est augmenté par enfant supplémentaire de 5 909 €
 
Pour avoir droit à cette allocation vous devez en faire la demande auprès de votre CAF, compléter le formulaire et joindre les pièces demandées.

La CAF peut vous affilier gratuitement à l’assurance vieillesse sous certaines conditions.


Le Revenu Minimum d’Insertion (RMI) (CAF)

Cette aide était destinée à assurer des revenus minimums aux personnes ayant peu ou pas de ressources.
Elle a été remplacée à partir du 1/6/2009 par le RSA (Revenu de Solidarité active).
 
Cette aide était distribuée par la CAF, mais sa demande est à faire auprès des services sociaux de votre département.
 
Conditions :
–          Avoir peu ou pas de ressources
–          Avoir 25 ans au moins ou attendre un enfant ou avoir un enfant à charge
–          S’engager à souscrire un contrat d’insertion dans les 3 mois suivant l’octroi de l’aide.
 
Le RMI viendra compléter vos revenus (qui prennent en compte certaines prestations) pour vous assurer des ressources minimums. Un montant forfaitaire pour votre logement sera également déduit.
 
Montant maximum du RMI jusqu’au 31/12/2007 :
 
Nb d’enfants
Personne vivant seule
Couple
0
440,86 €
661,29 €
1
661,29 €
793,55 €
2
793,55 €
925,81 €
 
Par enfant supplémentaire : 176,34 €
 
Les personnes qui reçoivent le RMI sont automatiquement bénéficiaires de la CMU (Couverture Maladie Universelle) et de la couverture complémentaire, pour la prise en charge de leurs frais médicaux.
 
Elles peuvent être embauchées avec des contrats de travail aidés, tels que le Cie (Contrat Initiative Emploi)…
Ces aides permettent aux employeurs de bénéficier d’exonérations, de dégrèvements ou d’aides financières spécifiques lors de ces embauches. Se renseigner auprès de l’ANPE.
 
La demande de RMI est à faire auprès d’une assistante sociale, des services sociaux de la commune ou d’une association agréée. La CAF versera l’aide directement et ré-examinera la situation du bénéficiaire tous les trois mois.
 
En cas de reprise d’une activité professionnelle, le RMI est cumulable tout ou en partie avec les nouveaux revenus. Les personnes reprenant une activité professionnelle peuvent également avoir droit à la prime forfaitaire et/ou à la prime de retour à l’emploi.