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Financer ses travaux de rénovation

S’occuper de sa maison, refaire la déco, changer la chaudière, c’est l’occasion de prendre soin de soi mais c’est également le moment de prendre soin de son budget.

La question qui se pose en général est de savoir comment financer ses travaux ? au comptant ou à crédit ?

Payer ses travaux au comptant

Si vous avez des économies, cela peut être tentant de les utiliser pour financer des travaux.

C’est d’autant plus intéressant que les taux d’intérêts sur les sommes placées sont actuellement très faibles, que ce soit sur votre livret A ou votre vieux contrat d’assurance-vie.

De plus en payant vos travaux immédiatement, vous aurez pour avantage de ne pas constituer de dossier de prêt, ce qui peut s’avérer long, compliqué et cher en matière d’assurance et frais de dossier.

Vu comme cela, ça parait logique mais voyons aussi plus loin.

En payant cash, vous vous démunissez de votre épargne de précaution qui doit servir en cas de coup dur, et en cas de décès, aucune assurance n’entrera en jeu.

De plus si les travaux sont importants avec un usage ou un retour sur investissement sur plusieurs années, il n’est pas illogique d’en faire supporter le coût à votre budget sur plusieurs années.

Financer ses travaux à crédit

Le premier avantage de réaliser un crédit travaux c’est que si l’on n’a pas mis d’argent de côté à l’avance on peut tout de même faire les travaux et investir dans son logement immédiatement

Suivant l’ampleur des travaux et vos souhaits, vous avez le choix d’effectuer soit un prêt conso, soit un prêt travaux.

Prêt personnel et crédit consommation

Pour les prêts personnels, la somme empruntée peut aller jusqu’à 75 000 € mais la durée est courte avec un maximum de 7 ans ce qui peut générer des mensualités importantes.

En théorie, il n’y a pas besoin de justificatif précis, des devis suffisent.

Dès que le prêt est débloqué il faut commencer à le rembourser même si les travaux ne sont pas finis !

Prêt travaux affecté

Ce prêt est lié à une dépense bien précise et il est indispensable de présenter les factures pour que les fonds soient débloqués.

Le remboursement commence uniquement quand les travaux sont terminés.

Le prêt à taux zéro

Il ne faut pas oublier que vous pouvez contracter un prêt à taux zéro. Ce prêt est toutefois uniquement lié à la rénovation énergétique. Dans ce cas, vous n’avez pas de frais et vous gardez l’esprit tranquille puisque l’assurance prendra tout en charge en cas de décès.

Faites des simulations

Payer une partie cash et l’autre à crédit peut être également la solution. Dans tous les cas, prenez le temps de faire les calculs.

En réalisant une simulation de prêt, vous serez surpris de constater que les taux de crédit sont très bas en ce moment. Soyez cependant vigilant sur les frais de dossier, mais surtout aux coûts des assurances.

N’hésitez pas à interroger plusieurs organismes et méfiez vous des crédits négociés en même temps que le devis ou des crédits faits sur le lieu de vente qui sont souvent plus chers.

Cash ou à crédit, il faut adapter votre prêt à votre capacité de remboursement et d’endettement et toujours préserver l’équilibre de votre budget.






Bureau, cahier,

Lettre de mise en demeure de paiement de loyers en retard

Vous êtes propriétaire d’un logement et vous rencontrez des difficultés pour vous faire payer vos loyers.

Procédure amiable

Après une première relance à l’amiable et si aucune solution n’a été trouvée, avant d’engager une procédure en justice, vous devez envoyer un courrier au locataire le mettant en demeure de payer ses loyers.

Ne tardez pas à adresser ce courrier. Il permettra d’acter la situation et souvent le locataire, prend conscience de la situation. Il sera alors amené à rechercher des solutions et/ou à reprendre les paiements.

Vous devez donc adresser un courrier de mise en demeure de payer par lettre recommandée avec accusé de réception.

Modèle de lettre


Votre nom
Votre adresse

Nom de votre Locataire
Adresse de votre locataire

 Lieu et Date

Objet : Mise en demeure de payer les loyers en retard

Madame, Monsieur,

Vous êtes locataire du logement situé (indiquer l’adresse complète). A ce titre, vous avez pour obligation, de me régler un loyer mensuel d’un montant de (xxx euros) payable le xx du mois.

Or, je constate qu’à ce jour et en dépit de mes relances répétées, vous êtes en retard dans le versement de vos loyers et êtes redevable du paiement (total ou partiel) de(x) loyers, soit la somme totale de (x euros).

  • énumérer la liste des mois et des sommes dues.

Dans ces conditions, je vous mets en demeure de payer cette somme sous (indiquer un nombre de jours).

Passé ce délai, et sans réaction de votre part, je solliciterai les services d’un huissier de justice pour vous faire délivrer un commandement de payer.

Ensuite, je serai dans l’obligation de poursuivre cette action en justice afin de recouvrer cette somme et le cas échéant mettre fin au bail.

Sachez que les frais engagés pour conduire ces actions seront à votre charge.

Je vous prie d’agréer, Madame, Monsieur, l’expression de mes sentiments distingués.

Votre nom et votre signature

Article en lien : https://www.budgetfacile.com/loyers-impayes-un-numero-vert-le-0-805-16-00-75-a-627.html


Une carte de paiement pour les 12-17 ans ?

 
 
 

La Caisse d’Epargne lance la carte bancaire prépayée et rechargeable pour les adolescents de 12 à 17 ans. Cette nouvelle carte, disponible dès la fin du mois de juin et utilisable en France comme à l’étranger, est censée séduire entre 300 000 et 500 000 jeunes d’ici 2010.
La Caisse d’Epargne assure que cette innovation va permettre une certaine autonomie financière des ados.
Les associations de consommateurs et les parents s’interrogent, eux, sur l’intérêt de mettre un tel accessoire financier entre les mains d’ados.
Alors, carte à vocation pédagogique ou stratégie purement commerciale ?

 
 

Une carte de retrait et de paiement

 
 
 

Ce nouveau moyen de paiement, inédit en France, fonctionne sur le même principe que les cartes de téléphonie mobile, prépayées et rechargeables.
La carte est alimentée par les parents. Le premier chargement est compris entre 25 € et 100 €. Les rechargements suivants pourront aller jusqu’à 300 €. Le montant disponible sur la carte est plafonné à 600 €.

 
 

Valable 2 ans, elle offre les mêmes services qu’une carte bancaire : code confidentiel, assurance perte et vol, opposition réalisable en France et à l’étranger, achats sur Internet, assistance… Seuls les parents peuvent définir les modalités de fonctionnement de la carte et la recharger ou en modifier le plafond.

 
 
 

Les parents pourront se la procurer sans avoir besoin d’être client de la banque ni d’ouvrir un compte. La cotisation annuelle de la carte est de 17 € et comprend les tous frais de services (hors réédition du code confidentiel et opposition).
D’autres offres bancaires viendront compléter l’utilisation de la carte.

 
 

Une carte pour les jeunes

 
 
 
 

Selon la Caisse d’Epargne, il s’agit d’un instrument de paiement sécurisé et pédagogique, destiné à faciliter la gestion des dépenses courantes des adolescents entre 12 et 17 ans.
D’après l’enseigne bancaire, la carte responsabilise le jeune tandis que les parents gardent le contrôle du budget confié à leur enfant.
Cette carte répondrait aux besoins exprimés par les familles.

 
 

En pratique, chaque opération est soumise à un contrôle automatique vérifiant le montant disponible sur la carte. Ainsi, le jeune ne pourra pas dépenser plus que ce qu’il a sur la carte. Pas de crédit, pas de découvert.

 
 

Lorsque que le montant sur la carte est proche de zéro, le jeune sera averti par SMS ou par e-mail.

 
 

Une carte qui suscite des interrogations

 
 

Les avis sont mitigés. Les opinions divergent chez les parents et les enfants tandis que les associations de consommateurs sont sceptiques.

 
 
 

Certains redoutent les conséquences d’une telle liberté de “dépenser” : la carte va-t-elle pousser les enfants à la consommation alors qu’on tente de leur imposer des valeurs et notamment celle de l’argent ? La dématérialisation des achats, en rendant l’acte d’achat trop facile et peu concret rend cette éducation particulièrement difficile.
Par ailleurs, beaucoup craignent la pression que vont exercer les jeunes sur leurs parents pour avoir plus d’argent.

 
 
 
 

On peut penser qu’avec une telle carte a d’abord été créée pour attirer et fidéliser le client dès son plus jeune âge et que la motivation pédagogique est un leurre.
Bien-sûr, on pourrait dire qu’il faut vivre avec son temps, que cette carte permet au jeune de découvrir l’univers de la banque.
A vous de voir. Dans tous les cas, soyez attentifs, vigilants et continuez à conseiller et expliquer à vos enfants la valeur de l’argent et les risques liés à son utilisation. La carte, aussi sécurisée soit-elle, ne vous en dispensera pas.

 

Que risque t-on à faire un chèque sans provision ?

Quand son compte n’est pas suffisamment approvisionné et que l’on a fait un chèque, la banque peut le rejeter et refuser de le payer… Les conséquences de ce chèque sans provision sont souvent lourdes. Elles peuvent aller de frais bancaires souvent élevés, à l’interdiction bancaire.
 

Qu’appelle t-on chèque sans provision ?

Lorsqu’un chèque est présenté à la banque pour être payé, le titulaire du compte doit normalement s’être assuré qu’il dispose d’une provision suffisante et disponible pour qu’il puisse être payé.
 
La notion de disponibilité sur le compte est importante. En effet, même si vous avez d’autres comptes approvisionnés dans la banque, en principe le banquier peut ne pas en tenir compte et considérer uniquement le solde du compte sur lequel le chèque a été émis. De même, si vous avez remis un chèque à l’encaissement et même si la somme est créditée sur votre compte, celui ci ne sera véritablement approvisionné qu’une fois que la banque se soit assurée que le chèque est effectivement valide.
 
En cas d’autorisation de découvert, la situation est délicate si celle ci a été donnée oralement. Il vaut mieux ainsi toujours demander un écrit à sa banque pour anticiper d’éventuels problèmes. De plus si le compte a été clôturé, et qu’un chèque est présenté il sera automatiquement rejeté et sera considéré comme chèque sans provision.
En revanche, les dates de valeurs n’interviennent pas pour considérer un chèque sans provision.
 
Parfois, pour étaler un règlement dans le temps, on est tenté de postdater un ou plusieurs chèques. Il faut savoir que cette pratique est inutile car le bénéficiaire du chèque peut à tout moment encaisser son chèque. D’autre part cette pratique est illégale.

La procédure bancaire

Dès constatation d’absence de provision, la banque va déclencher une procédure prévue par la loi.
 
Dans un premier temps et avant de rejeter le chèque, l’organisme financier doit informer par tout moyen approprié le titulaire du compte de l’absence de provision du compte et des conséquences d’un défaut de provision. (article L131-73 du CMF). Le titulaire du compte peut alors régulariser la situation en approvisionnant son compte et l’incident sera clos. La durée de cette étape n’est pas précisée et est assez courte de l’ordre d’un à trois jours ouvrés selon les établissements.
 
Si la situation n’est pas régularisée, la banque rejette le ou les chèques sans provision et enclenche la procédure d’interdiction bancaire. Elle adresse au titulaire une lettre d’injonction pour lui signaler l’incident. Ce courrier précise le numéro et le montant du chèque et le solde du compte.
 
Dans les deux jours à partir du rejet, l’incident est déclaré à la Banque de France. Celle ci recense alors tous les autres comptes du titulaire et informe les autres établissements bancaires de la mise en place de l’interdit. Elle enregistre également l’incident au fichier national des chèques irréguliers (FNCI). Ce fichier peut être consulté par toute personne et notamment par les commerçants qui reçoivent un chèque et qui sont alors informés des problèmes du compte.
Le chèque rejeté sera renvoyé au bénéficiaire qui pourra le représenter ultérieurement.

L’interdiction bancaire

L’envoi de la lettre d’injonction entraîne « l’interdiction bancaire ». Le titulaire du compte aura donc l’interdiction d’émettre de nouveaux chèques sur l’ensemble de ses comptes. Il devra rendre tous les chéquiers qu’il possède sur tous ses comptes. Cette interdiction, en l’absence de régularisation s’appliquera pendant 5 ans (10 ans auparavant).
La banque exigera également souvent que l’on rende les cartes bancaires et les facilités de caisse et de découvert seront annulées.
 
Si l’incident concerne un compte joint tous les titulaires se retrouvent interdits bancaires, sauf si un accord est trouvé entre eux pour désigner un responsable qui sera seul interdit bancaire.
L’interdiction bancaire n’entraîne pas automatiquement la fermeture du compte. Le titulaire peut donc continuer à l’utiliser dans les limites que lui fixe sa banque. Il peut ainsi continuer à faire des virements, à avoir une carte de retrait, à utiliser des chèques certifiés…
Si le titulaire du compte émet, malgré l’interdiction, un chèque, il risque jusqu’à 5 ans de prison et jusqu’à 375 000 € d’amende.

Régularisation

Pour que la situation soit régularisée il faut soit :
  • Qu’un accord soit trouvé avec le bénéficiaire, contre un paiement direct par exemple, qui rendra le chèque qui sera alors restitué au banquier comme preuve de paiement,
  • Que le chèque soit présenté de nouveau à la banque et que la provision permette de l’endosser
  • Qu’une provision suffisante soit bloquée par la banque pour que le chèque soit payé lors de sa présentation. Le bénéficiaire a un an pour récupérer ses sommes.
Dans ce cas là,  l’interdiction bancaire sera levée par la banque dans les deux jours qui suivent.

Amende et frais

Depuis la loi du 1er juillet 2010 portant réforme du crédit à la consommation, il n’y a plus de pénalité dues au Trésor public.

Les banques cependant prennent des frais souvent très élevés et qui varient d’une banque à l’autre : frais de rejet, certificat de non paiement, lettre d’injonction, frais de déclaration à la Banque de France… Quand on est dans cette situation, ils sont de plus très difficiles à négocier et peuvent atteindre plus de 100 € pour un seul chèque.

Ces frais ont été règlementairement limités par un arrété publié le 16/11/2007.

  • Ceux ci sont plafonnés à 30 € lorsque le montant du chèque est inférieur à 50 €.
  • Ils sont limités à 50 € pour les chèques d’un montant supérieurs à 50 €.
A noter, un même chèque présenté plusieurs fois au paiement dans les 30 jours du rejet contitue un incident unique.
 
Pour les particuliers qui ont des difficultés financières ou de faibles revenus, les banques se sont engagées en novembre 2006 à rechercher des solutions personnalisées pouvant conduire à une remise totale ou partielle de ces frais.

Levée de l’interdiction bancaire

Lorsque la banque a la preuve de la régularisation de tous les chèques sans provision et que les frais et amendes sont payés, l’organisme financier a deux jours pour informer la Banque de France de l’annulation de l’interdiction. Le titulaire ne sera alors plus inscrit au Fichier National des Chèques Irréguliers (FNCI). En l’absence de régularisation celui-ci restera interdit bancaire pendant 5 ans.
 
L’organisme financier devra également fournir au titulaire du compte une attestation de régularisation. Ce document est important car il vous permettra de justifier de votre nouvelle situation face à des tiers.
 
Le titulaire pourra alors refaire des chèques. Cependant la banque reste libre de fournir des carnets de chèques à ses clients.

Que faire si on vous a remis un chèque en bois ?

Il peut arriver qu’après avoir déposé un chèque pour encaissement à votre banque, celle ci vous informe qu’il est rejeté pour provision insuffisante et qu’il ne peut donc vous être payé. Elle vous renvoie le chèque.
Il faut savoir que dans cette situation, immédiatement après le rejet du chèque une interdiction bancaire est prononcée contre l’émetteur. Celui-ci a l’interdiction d’émettre de nouveau chèque et aura des frais et pénalités lourdes s’il ne régularise pas la situation rapidement.
Il y a donc de grandes chances pour qu’il prenne contact avec vous rapidement !
 
Pour régulariser la situation, il aura l’obligation de prouver à sa banque qu’il a bien payé les chèques sans provision. Gardez donc précieusement ce chèque et ne le rendez à son titulaire qu’une fois la situation régularisée.
Il pourra éventuellement vous inviter à représenter le chèque s’il a approvisionné son compte. Il pourra vous payer avec des moyens différents (espèce ou chèque d’un tiers), parfois il vous proposera un arrangement (en voulant rendre la marchandise…)et dans ces deux cas, il voudra que vous lui rendiez le chèque impayé afin qu’il puisse le remettre a sa banque comme preuve de sa régularisation. Dans tous les cas n’acceptez pas un nouveau chèque avec le même émetteur, il n’a pas le droit d’en refaire et le chèque ne serait pas payé.
 
Si vous perdez le chèque ou que vous ne souhaitez pas le lui rendre, il faut savoir qu’il peut également pour régulariser sa situation, demander à sa banque de bloquer une somme égale au montant du chèque pour qu’il soit payé s’il est présenté pendant un an. Au delà le chèque n’est plus valable.

image contrat chez un notaire

Le paiement des droits de succession

A l’occasion des transmissions par décès, l’Etat perçoit des droits de mutations, appelés communément des droits de succession. Ces droits varient selon la proximité des parents appelés à recueillir la succession. Ils sont relativement modérés en présence du conjoint survivant ou des parents en ligne directe.
 
 
Le calcul des droits de mutations
 
En matière de succession, l’assiette de calcul des droits de mutation, est constituée par l’actif existant au jour du décès, dont on déduit les dettes (le passif) qui étaient à la charge du défunt.
 
Le calcul des droits de mutations prend en compte la part taxable qui correspond à la part revenant à l’héritier, après application des abattements.  
 
Ces règles d’imposition ont été profondément modifiées par laLoi n°2007-1223 du 21 août 2007 en faveur du pouvoir d’achat
 
A noter, les abattements et les barèmes d’imposition sont revus chaque année au premier janvier en fonction de l’inflation.
 
  • Des héritiers exonérés de droits de succession.
Il s’agit :
– du conjoint survivant ou du partenaire lié par un PACS
– Des frères et soeurs célibataires, veufs ou divorcés,  vivant sous le même toit pendant les 5 années ayant précédé le décès et agés de plus de 50 ans ou handicapés
  •  Les abattements 

 

Il existe différents types d’abattements. En 2009 ils s’élevaient à  :
 
> L’abattement selon le lien de parenté ou lien juridique unissant le défunt à l’héritier 
– Entre parents et enfants, l’abattement est de 156 359 €
– Entre frères et sœurs, l’abattement est de 16 636 €
– Pour les neuveux et nièces, l’abattement est de 7 818 €. 
> L’abattement forfaitaire  
A défaut d’autre abattement, un abattement de 1 564 € est opéré sur chaque part successorale 
> L’abattement spécifique pour personne handicapée 
Un abattement spécifique de 156 359 € est applicable aux situations d’héritier handicapé, incapables :
– Soit de travailler dans des conditions normales de rentabilité.
– Soit d’acquérir une instruction ou une formation professionnelle s’il est âgé de moins de 18 ans.         
  •   Les taux de taxation des droits de succession 

> En ligne directe (les ascendants et les descendants),

La part taxable de l’héritier ou du conjoint survivant
Le taux de taxation
< à 7 922 €
5 %
De 7 922 € à 11 833 €
10 %
De 11 833 € à 15 356 €
15 %
De 15 356 € à 542 043 €
20 %
De 542 043 € à 886 032 €
30 %
De 886 032 € à 1 772 064 €
35 %
> à 1 772 064 €
40 %
  
> Entre frères et sœurs
 

La part taxable des frères et sœurs
Le taux de taxation
< à 23 975 €
35 %
> à 23 975 €
40 %
  
A noter : entre parents au-delà du 4ème degré la taxation est de 55 % et au delà et entre non-parents, la taxation est de 60 % de la part de la succession, après abattement. 
  • Réduction des droits de mutation pour les familles nombreuses
 
Si un héritier a 3 enfants ou plus, il faudra déduire la somme de 305 € par enfants au-delà du 2ème, des droits de succession. Cette somme sera de 610 € pour les successions en ligne directe et entre époux. 
 
 
Le paiement des droits de succession
 
Les droits de succession sont payables dans les 6 mois du décès, sauf cas particuliers (ex: régime du paiement fractionné, etc…).

Que faire en cas de perte ou de vol de votre carte bleue

Vous vous êtes fait voler votre carte bancaire, vous ne la retrouvez plus et pensez l’avoir égarée quelque part. Vous devez faire rapidement opposition…

Faire opposition très rapidement

Il faut faire opposition très rapidement, en particulier en cas de vol avéré, car si des opérations frauduleuses sont effectuées avec votre carte, celles ci sont souvent faites dans les quelques heures qui suivent le vol.

L’opposition a pour effet immédiat de bloquer l’utilisation de votre carte. Les commerçants équipés d’un terminal de paiement seront informés immédiatement par un message que la carte est en opposition. Ils devront la conserver et la rendre à leur banque. Ainsi, plus l’opposition est faite tôt et plus la carte sera vite bloquée.

 

Comment faire opposition

Quelle que soit votre banque,
téléphonez au centre interbancaire d’opposition au 0892 705 705

Ce numéro vous permet d’entrer en relation avec le centre interbancaire d’opposition accessible 24h/24 et 7j/7 et de faire immédiatement bloquer votre carte. Avec vos coordonnées et le nom de votre banque, vous pourrez faire opposition sur votre ou vos cartes de paiement, même si vous ne connaissez pas le numéro de compte ou de carte…A l’issue de la procédure, l’opérateur vous donnera un numéro d’opposition. Celui-ci sera à noter soigneusement car il identifie votre dossier et les conditions de l’opposition. Il vous indiquera ensuite les démarches à effectuer pour confirmer cette opposition et générera l’édition d’une nouvelle carte que vous pourrez récupérer auprès de votre banque.

Vous pouvez également faire opposition directement auprès de votre agence bancaire si elle est ouverte.

Dans tous les cas, vous devez avoir une preuve de votre opposition.

Si vous avez téléphoné adressez ensuite à votre banque un courrier recommandé avec avis de réception qui précisera le numéro d’opposition.

Au guichet, conservez, exigez un reçu qui indiquera votre dépôt d’opposition. Ces documents sont à conserver soigneusement car ce sont eux qui prouveront, en cas de litige éventuel avec votre banque, les conditions de votre opposition et notamment la date et l’heure de celle ci…

Cependant si vous ne retrouvez plus votre carte … Pas de panique ! prenez quelques minutes pour la chercher… car si vous la retrouvez au fond de votre sac, après l’opposition… Ce sera trop tard, vous ne pourrez plus revenir en arrière et votre carte sera définitivement annulée ! A vous les complications et les frais…

 

Déposer plainte

Comme pour tout vol ou disparition d’objet de valeur, ou en cas d’utilisation frauduleuse de votre carte, vous devez déposer plainte auprès de la police ou de la gendarmerie et conserver le récépissé qui vous sera remis.

Une responsabilité limitée…

En ce qui concerne les opérations effectuées avant l’opposition,

Celles ci sont à votre charge mais pour un montant maximum de 150 €. Votre responsabilité est ainsi limitée. Cependant dans certains cas particuliers, vous pouvez être redevable de l’ensemble des sommes, sans limitation de montant. Ce peut être le cas si la banque  prouve que vous avez commis une erreur ou une faute (comme écrire le code secret de façon lisible sur la carte ou dans un agenda), que vous avez trop tardé à faire opposition, ou que votre carte a été utilisée par un membre de votre famille.

 (article L 132-3 du CMF)

En ce qui concerne les sommes prélevées après l’opposition,

A partir du moment où vous avez fait opposition, votre responsabilité ne sera plus engagée, et les retraits et paiements qui pourraient être effectués avec votre carte seront à la charge de la banque.

Si des paiements frauduleux sont tout de même débités de votre compte, (liés à des délais d’enregistrement par exemple), la banque vous remboursera.  Après l’opposition, la banque établira une liste des opérations litigieuses que vous pourrez contester.

Cependant la réédition de votre carte sera sûrement à votre charge, sauf accord particulier avec votre banque.

 

Ne communiquez jamais votre code confidentiel

Il faut garder à l’esprit qu’il est quasiment impossible d’utiliser une carte sans le code confidentiel qui est maintenant réclamé par la plupart des commerçants et dans les distributeurs…

Ainsi, la première sécurité de votre carte est son code confidentiel qui est là pour éviter que des personnes l’utilisent sans votre accord…

Ne confiez donc jamais votre code à quelqu’un, ne l’écrivez pas de façon claire, faites attention à ce que l’on ne le voie pas quand vous le saisissez, ne le saisissez jamais sur Internet, ne le donnez pas par téléphone…