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Taux du Livret A et des livrets règlementés

Le livret A à 0.75 % jusqu’en 2020

Le taux du Livret A est gelé à 0.75% jusqu’en Janvier 2020, sur décision du ministre des finances, Bruno Lemaire.
Cet arrêté et paru au journal officiel le 2 décembre 2017.
Ce n’est pas une bonne nouvelle pour les petits épargnants car l’inflation est attendue à un taux supérieur à 1%, l’argent placé dans le livret A va donc perdre de sa valeur.

Les personnes disposant des revenus les plus modestes ont tout intérêt à placer leurs économies dans le LEP car le taux maintient  leur pouvoir d’achat. Tous les établissements bancaires ayant signé une convention avec la Caisse des dépôts et consignations peuvent le proposer.Quels que soient la banque ou l’organisme financier dans lesquels ils sont détenus, ces livrets offrent donc la même rémunération. A noter que les montants que l’on peut y déposer sont plafonnés.

Mode de calcul du Livret A

Ce taux est déterminé par la Banque de France à partir d’un calcul qui prend en compte l’inflation hors tabac sur les douze derniers mois. En cas de circonstances exceptionnelles, le Ministre des Finances a la possibilité de déroger à la règle de fixation.

Le taux du livret A étant la référence, il sert de base au calcul des autres taux :

  • Le LEP a le taux du Livret A augmenté de 50 % : 1.25 %
  • Le LEE  a son taux garanti 3/4 du taux du livret A arrondi au 1/4 point inférieur : O.57 %
  • Le CEL  a un taux  égal au 2/3 du taux de Livret A, arrondi au 1/4 point le plus proche : 0.50%
  • Le taux du PEL est de 1 % depuis Août 2016

Ces nouveaux taux sont applicables dans les quinze jours qui suivent leur date de publication, soit normalement au 1er février et 1er août de chaque année. 

A noter que le taux du Plan d’épargne logement n’est pas concerné par cette procédure.
Le taux du livret jeune est quant à lui librement fixé par chaque banque et s’établit en moyenne 1 à 1,5 points au-dessus de celui du Livret A.

Taux des livrets (mise à jour février 2019)

Historique depuis 1986 des taux de rémunération de l’épargne réglementée en France :

Date d’application Livret A(1) LEP (2) LEE (3) CEL (4) PEL (5) Avis Officiel
16 mai 1986 4,50% 5,50% 3,00% 2,75% 6,00% JO 15/5/1986
7 février 1994 5,25% JO 5/2/1994
16 février 1994 2,25% (idem)
1er mars 1996 3,50% 4,75% JO 28/2/1996
1er mars 1996 2,50% JO 15/3/1996
23 janvier 1997 4,25% JO 21/1/1997
9 juin 1998 4,00% JO 7/6/1998
16 juin 1998 3,00% 4,75% 2,25% 2,00% (idem)
26 juillet 1999 3,60% JO 24/7/1999
1er aout 1999 2,25% 4,00% 1,50% 1,50% (idem)
15 janvier 2000 2,25% JO 16/1/2000
1er juillet 2000 3,00% 4,25% 2,25% 2,00% 4,50% JO 30/6/2000
1er août 2003 2,25% 4,25% 1,50% 1,50% 2,50% JO 30/7/2003
1er août 2004 3,25% JO 31/7/2004
1er août 2005 2,00% 3,00% 1,25% JO 23/7/2005
1er février 2006 2,25% 3,25% 1,50% JO 28/1/2006
1er août 2006 2,75% 3,75% 2,00% 1,75% JO 28/7/2006
1er août 2007 3,00% 4,00% 2,25% 2,00% JO 28/7/2007
1er février 2008 3,50% 4,25% 2,50% 2,25% JO 31/1/2008
1er août 2008 4,00% 4,50%(7) 3,00% 2,75% JO 30/7/2008
1er février 2009 2,50% 3,00% 1,75% 1,75% JO 30/1/2009
1er mai 2009 1,75% 2,25% 1,25% 1,25% JO 29/4/2009
1er août 2009 1,25% 1,75% 0,75% 0,75% JO 28/7/2009
1er août 2010 1,75% 2,25% 1,25% 1,25% JO 24/7/2010
1er février 2011 2,00% 2,50% 1,50% JO 26/1/2011
1er août 2011 2,25% 2,75% 1,50% – (8) JO 27/7/2011
1er février 2013 1,75% 2,25% 1,25% 1,25% JO 24/1/2013
1er août 2013 1,25% 1,75% 0,75% 0,75% JO 31/7/2013
1er août 2014 1,00% 1,50% JO 31/7/2014
1er février 2015 2,00% JO du 30/01 + 30/01
1er août 2015 0,75% 1,25% 0,50% 0,50% JO 29/07/2015
1er février 2016 1,50% JO du 28/01 + 31/01
1er août 2016 1,00% JO du 29/07 + 29/07
1er février 2017 JO du 29/01/2017
1er août 2017 JO du 29/07/2017
du 1er février 2018
au 31 janvier 2020
JO du 02/12/2017


(1)Livret A, Livret Bleu ou Livret de Développement durable
(2) LEP – Livret d’Epargne Populaire
(3) LEE- Livret Epargne Entreprise
(4) CEL – Contrat Epargne Logement (taux hors prime d’Etat)
(5) PEL – Plan Epargne Logement – Taux hors prime d’état – Le taux du PEL est maintenant fixé par un arrêté spécifique


Le calendrier de la bourse de Paris 2012

La bourse ne suit pas strictement le calendrier calendaire.

A la bourse de Paris, il existe deux types de dates importantes : Les jours fériés durant lesquels elle est fermée et les échéances du mois boursier pour le règlement différé.

Jours fériés

En 2012, les marchés au comptant et dérivés européens de NYSE Euronext, NYSE Arca Europe et Smartpool, seront ouverts du lundi au vendredi à l’exception des jours suivants :

• Le vendredi 6 avril 2012 (Vendredi saint)
• Le lundi 9 avril 2012 (Lundi de Pâques)
• Le mardi 1er mai 2012 (Fête du Travail)*
• Le mardi 25 décembre 2012 (Jour de Noël)
• Le mercredi 26 décembre 2012 (Boxing Day)

Les lundis 24 et 31 décembre 2012, les marchés au comptant fermeront à 14h00.

Echéances du mois boursier :

NYSE EURONEXT SA a fait connaître le calendrier prévisionnel des négociations des OSRD et des opérations dites de “ Prêt / Emprunt ” (P/E) pour l’année 2012.

Le mois boursier commence le cinquième jour de bourse précédent le dernier jour ouvré du mois civil et se termine le jour de la liquidation générale, soit le sixième jour de Bourse précédent le dernier jour ouvré du mois civil suivant.

En 2012, les échéances seront les suivantes :
Mois 1er jour de l’échéance P/E du mois suivant Dernier jour de négociation des OSRD du mois en cours

(Liquidation)

Dernier jour de négociation l’échéance P/E du mois suivant

Premier jour de négociation des OSRD du mois suivant

Règlement  des positions OSRD

Règlement en Euroclear France des retours P/E

Janvier 19 25 26 31
Février 17 23 24 29
Mars 20 26 27 30
Avril 18 24 25 30
Mai 21 25 28 31
Juin 19 25 26 29
Juillet 19 25 26 31
Août 21 27 28 31
Septembre 18 24 25 28
Octobre 19 25 26 31
Novembre 20 26 27 30
Décembre 17 21 24 31

Le meilleur placement n’est pas toujours celui que l’on croit …

Un lecteur de budgetfacile.com nous a adressé cet article fort intéressant …

Nous sommes tous à la recherche du meilleur placement possible… C’est dans cet esprit que je me suis rendu à ma banque il y a quelques mois (mai 2010), après avoir pris rendez-vous spécifiquement pour connaître ses offres de placement.

Il faut avouer que lorsqu’on parvient à faire des économies, c’est d’une part en ayant fait l’effort de travailler pour gagner cet argent (avec les impôts et taxes qui s’en déduisent) mais aussi en ayant lutté pour tenir son budget et ne pas tout dépenser. Il est donc logique d’attendre que cet argent fructifie.

J’ai donc rencontré mon chargé de compte, intéressé par les recommandations qu’il pourrait me faire.

Ses propositions étaient toutes décevantes : livret à 1.25%, PEL à 3.50% (avec la prime d’Etat si un prêt est réalisé après la période d’épargne), assurance-vie entre 3 et 4%…

C’est moi qui ai trouvé seul la solution et pour cause : ça n’arrange pas la banque. Vous allez voir !

J’ai un prêt immobilier en cours depuis une dizaine d’années (à un taux de 4.54%). Fatigué de mon contrat d’assurance vie qui rapportait de moins en moins chaque année (alors que l’Etat augmente son prélèvement au travers de la CSG, la CRDS), j’ai pris la décision de solder ce contrat peu rémunérateur et de…solder par anticipation une partie de mon prêt immobilier !!!

J’ai fait le choix de garder la même mensualité, ce qui fait que j’aurai fini de payer ma maison 27 mois avant la date prévue.
J’ai fait le calcul. Il aurait fallu que mon placement rapporte au moins 9.5% net par an pour que j’ai intérêt à garder mon assurance vie et mon prêt en même temps.

En résumé, je me dit que j’aurais du le faire plus tôt. Il faut vraiment être bête pour emprunter de l’argent à une banque tout y plaçant ses économies. A la limite, on peut se demander si ce n’est pas son propre argent qu’on emprunte.

Au revoir les frais de gestion de la banque sur l’assurance vie (ainsi que la CSG et autres taxes), au revoir les intérêts et les primes d’assurances payées chaque mois sur le capital remboursé par anticipation.

Tout ceci sans aucun risque, ni blocage d’argent sur une longue durée !

 

Source : Un lecteur de budgetfacile

 


Trouver un salon ou un forum sur l’épargne et les placements…

Mieux comprendre les placements, bien choisir ses supports, financer un projet, optimiser son patrimoine, investir … Pour toutes les questions sur les placements, les crédits , la fiscalité du particulier et de l’investisseur, les assurances et la gestion de patrimoine, visitez un salon ou un forum "investissements et placements" près de chez vous…

 

 

 


L’épargne Solidaire : quand l’épargne rime avec solidarité

Depuis plus de 20 ans, il est possible de placer son argent sur de l’épargne dite « solidaire ». Méconnu pendant de nombreuses années, ce type de placement connaît actuellement une forte croissance, encouragée par de réelles incitations fiscales et une plus grande prise en compte par épargnants !

L’épargne solidaire, c’est quoi ?

L’épargne solidaire, se présente comme un support d’ « épargne classique » c’est à dire qu’elle permet de placer de l’argent sur des livrets, des FCP, des assurances vies….

Sa particularité est que les fonds ainsi placés sont destinés à financer des activités souvent délaissées par les circuits de financement classiques, mais considérées comme intéressantes à encourager et à développer de par leur dimension sociale, environnementale, solidaire….

Ainsi, ces fonds d’investissements aident la plupart du temps des jeunes entrepreneurs, des entreprises fondées par des personnes en difficultés, des associations ou bien même des particuliers (pour le logement par exemple) dans des secteurs où la rentabilité économique n’est pas toujours prouvée ou même recherchée.

En plus de mettre à disposition son argent, l’épargnant peut s’engager à reverser une partie des intérêts du placement en faveur du développement d’une association de son choix.

Quatre secteurs ont principalement recours à ces fonds :

  • social et logement (41% des investissements),
  • emploi (30% des investissements),
  • environnement (19% des investissements),
  • solidarité internationale (10% des investissements).

L’épargnant en plaçant son argent connaît la destination des fonds qu’il place.

On peut citer par exemple quelques uns des projets et association soutenus par l’épargne solidaire : des structures de micro-crédit, des activités d’insertion, l’entreprise BIOCoop, Action contre la faim,  La Ligue des Droits de l’homme ou encore le WWF…

Dans tous les cas, l’épargnant est assuré de servir une cause juste et solidaire. Le caractère solidaire d’une épargne est contrôlé et certifié par un organe extérieur aux services financiers, la FinanSol.

Depuis sa création, les investissements issus de l’épargne solidaire ont créé plus de 90 000 emplois.

Quels sont les produits d’épargne disponible ?

Pour proposer une épargne solidaire, une banque doit recevoir l’agrément de FinanSol qui valide le critère solidaire du placement. Ainsi, plusieurs types d’ « épargnes solidaires » existent : des livrets, des comptes à terme, des Sicav, des OPCVM, des FCP, des Epargnes salariales, des Assurances Vie, des actions non cotées…

Parmi ces produits, on distingue deux catégories.

  • Les placements de partage solidaire qui se présentent comme des supports de placement classiques mais sur lesquels une partie des revenus (25%, 50% ou bien 100% des intérêts par exemple) est distribuée à une association au choix.
  • Les placements d’investissement solidaire où tout ou partie des fonds placés sont investis à un usage solidaire que ce soit par l’intermédiaire de supports de placements ou directement en devenant actionnaire dans des entreprises solidaires.

Un placement peut associer ces deux démarches « solidaires »

Toutes les banques proposent ces supports d’épargne, il vous suffit de les demander à votre conseiller.

L’épargnant est-il perdant ?

Par rapport à une épargne classique, le revenu net attendu est généralement plus faible que sur de l’épargne « classique ».

En effet, si l’épargnant s’engage à reverser une part de ces intérêts à des fins « solidaires », il n’en bénéficiera pas. De plus, les Fonds investis sur des projets solidaires n’ont que très rarement une rentabilité intéressante et ce n’est d’ailleurs souvent pas le premier objectif.

En ce qui concerne les placements en OPCVM, Assurance Vie ou FCP… souvent seule une partie des supports est « solidaire », le reste du fond de placement est de l’épargne classique qui évolue selon le type de placement. Dans ce cas, la performance de l’épargne sera dépendante de la rentabilité de l’ensemble des placements avec les risques associés qui pourront être de faibles à très élevés.

Au niveau fiscal et social

Les intérêts de placements font l’objet d’une imposition fiscale et de prélèvements sociaux.

Les intérêts s’ils sont conservés par l’épargnant sont imposés normalement. Ils sont, soit soumis au  prélèvement libératoire (18%) auquel s’ajouteront les prélèvements sociaux de 12,1 % soit 30,1 % de prélèvements, soit ils seront imposés en fonction du taux marginal d’imposition de l’épargnant et subiront les prélèvements sociaux (CSG, CRDS, …) de 12,1%.

En cas de produit de partage solidaire, la part des intérêts qui sera reversée aux associations bénéficie du régime fiscal du don. l’Etat accorde une déduction d’impôt de 66% des intérêts versés dans la limite de 20% du revenu imposable. Si ce don s’adresse à des associations qui luttent contre la faim, l’avantage sera de 75% des sommes données dans la limite de 470€.

Depuis le premier janvier 2008, lorsque le placement de partage distribue des revenus fixes, les intérêts qui sont reversés à des associations, bénéficient d’un taux de Prélèvement Forfaitaire libératoire réduit qui de 5% auquel il faut quand même ajouter les prélèvements sociaux de 12,1 %. Ce dispositif intègre ainsi l’avantage fiscal du don.

Pour les produits d’investissement solidaire, l’épargnant peut bénéficier de la fiscalité accordée à la possession d’actions d’entreprises non-cotées. Dans ce cas, il faut que le produit ne contienne pas d’actions cotées en bourse, qu’il affiche l’agrément "solidaire" et que les actions soient conservées 5 ans minimum. Ainsi, il pourra déduire 25 % de l’investissement, dans la limite annuelle de 20 000 € pour une personne seule et de 40 000 € pour un couple.

Le cas particulier de LA NEF

La NEF est une banque coopérative qui a été créé en 1988 et qui a été agréée par la Banque de France pour gérer de l’épargne et octroyer des crédits.

Acteur indépendant dans l’économie solidaire, elle propose de nombreux placements solidaires aux épargnants tels que des comptes à termes, des livrets.

Elle accorde également de nombreux crédits aux très petites entreprises dans un objectif « solidaire ».

 

L’épargne solidaire ne doit pas être prise dans une optique de rentabilité mais plutôt comme un consensus entre placement et entre-aide. Connaissant les potentiels de cette épargne, l’Etat cherche à la favoriser.

C’est aujourd’hui une épargne créatrice de solidarité mais aussi de richesse et d’emplois !


Le Plan d’épargne en actions (PEA)

Un PEA, Plan d’épargne en action, est une formule d’épargne pour les particuliers qui permet de gérer un portefeuille d’actions tout en profitant d’avantages fiscaux…
On peut ouvrir un PEA auprès d’une banque traditionnelle ou en ligne, d’un organisme financier, d’une compagnie d’assurances…
 
Qu’est ce qu’un PEA ?
 
Le PEA permet de gérer un portefeuille d’actions. Il permet d’isoler au sein du patrimoine d’un particulier une enveloppe financière destinée à être investie en actions européennes. Les sommes sont bloquées pendant au minimum 5 ans et en contrepartie le plan bénéficie d’un régime fiscal avantageux…
 
Quels sont les titres admis au sein du PEA?
 
Les sommes placées dans un PEA sont destinées à l’achat de titres. Ces achats sont effectués soit directement par le titulaire (PEA à gestion libre), soit par un intermédiaire qui a un mandat de gestion (PEA à gestion déléguée). Certaines valeurs mobilières ne peuvent pas être intégrées dans un PEA
 
Les PEA ont été créés pour encourager les investissements dans les valeurs françaises et européennes. Ainsi, les titres admis au sein d’un PEA sont  :
  • Les actions cotées, les certificats et les bons de souscription émis par les sociétés appartenant à la zone européenne ; 
  • Les SICAV et les FCP émanant de la zone européenne ;
  • Les parts de SARL et des titres non cotés émis par des sociétés françaises.
 
Comment fonctionne un PEA ?
 
Tous les particuliers, ayant un domicile fiscal en France et non fiscalement à charge, peuvent ouvrir un PEA. Un seul plan peut être ouvert par personne et il ne peut pas être ouvert sous forme de compte joint. La date d’ouverture du PEA est celle du premier versement.
 
Le PEA bancaire comprend un compte en espèces, sur lequel sont effectués les versements en numéraire et qui permet de conserver les sommes non investies et un compte-titres sur lequel seront inscrits les titres (actions, SICAV…) détenus.
Dans le cadre d’une gestion libre, l’épargnant choisit lui-même les valeurs à mettre dans son portefeuille et les gère en réinvestissant obligatoirement les capitaux à l’intérieur du PEA.
 
Le PEA souscrit auprès d’une compagnie d’assurance prend la forme d’un contrat de capitalisation en unités de compte.
 
Comment est alimenté le PEA ?
 
Le PEA est alimenté par les versements en numéraire du titulaire et par les achats et les ventes des valeurs mobilières.
Aucun versement minimum n’est prévu par la réglementation. Il existe des PEA à versements libres ou à versements programmés qui permettent d’investir des sommes avec régularité.
Tant qu’il n’est pas clôturé, le versement des dividendes et des avoirs fiscaux l’augmente.
 
Le plafond des versements est fixé à 132 000 € par PEA. Les gains réalisés ne constituent pas des versements.
 
Régime fiscal du PEA
 
Les gains obtenus dans le cadre du PEA, dividendes, plus values de cession et autres produits ne sont pas imposables à l’impôt sur le revenu s’ils sont réinvestis dans le cadre du PEA.
Par ailleurs les cessions de titres réalisés dans le cadre du PEA ne sont pas pris en compte dans le calcul du seuil annuel de cession.
Chaque année, le titulaire du plan bénéficie également d’un crédit d’impôt égal à 50% des dividendes distribués plafonné à 115 €.
 
Si des retraits sont effectués du PEA…
 
  • Avant 5 ans, les gains nets sont imposables à l’Impôt sur le revenu et supportent les prélèvements sociaux si le seuil annuel de cession (15 000 €) est dépassé. Il existe quelques cas particuliers : décès du titulaire, transfert du domicile à l’étranger, rattachement à un autre foyer fiscal d’un invalide, création ou de reprise d’une entreprise dans les 3 mois.
  •  Après 5 ans, les gains nets réalisés dans le cadre du PEA sont définitivement exonérés d’impôts sur le revenu, en revanche les gains nets sont soumis aux prélèvements sociaux en fonction de leur date de réalisation (11% pour ceux acquis depuis le 1/1/2005).
 
Les obligations du titulaire du PEA
 
L’épargnant est tenu à garder son PEA ouvert pour une durée minimale de 8 ans. Tout retrait ou rachat même partiel avant 8 ans entraîne la fermeture du PEA. Si ces retraits interviennent avant 5 ans, le titulaire perd également les avantages fiscaux liés au PEA.
 
Au-delà de 8 ans, le titulaire du PEA a le choix entre :
  • Conserver son PEA tout en continuant à bénéficier des avantages fiscaux, en effectuant le cas échéant des retraits partiels,
  • Clôturer le PEA et récupérer les capitaux investis ou transférer les titres sur un compte titre ordinaire.
  • Le transformer en rente viagère. Dans ce cas, il peut bénéficier d’une exonération d’impôts sur le revenu.
Attention, aucun versement n’est plus possible après un premier retrait.
 
Ouvrir un PEA pour constituer une épargne de longue durée…
 
Le PEA, est un plan qui permet d’investir en bourse. A ce titre, il présente des risques avec un rendement qui n’est pas garanti et des pertes possibles de capital. Mais il est également constaté que sur des durées longues, les placements en bourse sont plus rentables que des formules d’épargne classique de type livret bancaire.
 
L’ouverture d’un PEA doit être envisagée par des personnes déjà averties sur le fonctionnement des marchés boursiers et ayant défini une stratégie financière prenant en compte les caractéristiques du PEA.
 
La détention d’un plan est intéressante pour les personnes qui souhaitent placer en bourse leur épargne à long terme car il n’est véritablement fiscalement intéressant que si l’on n’effectue aucun retrait avant 5 ans.
Il est également très intéressant pour ceux qui effectuent de nombreuses opérations d’achat et de vente de titre car ces opérations ne sont pas comptabilisées dans le seuil de cession et ceux souhaitent se constituer un complément de revenus pour la retraite car la sortie en rente viagère est défiscalisée.
 
Pour des opérations plus ponctuelles, pour des portefeuilles d’actions de petite taille ou si les sommes investies doivent être récupérées avant 5 ans, un compte –titres ordinaire est souvent plus adapté tout en présentant également des avantages fiscaux intéressants.
 
Il est également possible de détenir ensemble, un PEA et un compte-titres.


Où placer de l’argent à court terme ? Les dépôts à court terme…

Quand on dispose d’une somme d’argent, on se demande fréquemment sur quels produits de placements investir pour que celle-ci rapporte le meilleur rendement …

Il existe en effet de nombreux produits de disponibles sur le marché, mais la première question à se poser est de déterminer si l’on souhaite que cet argent soit immédiatement disponible ou non…

  • En effet, si l’on souhaite que cet argent soit rapidement ou facilement disponible on choisira de faire un dépôt à court terme.
  • Dans le cas contraire on préfèrera un dépôt à long terme souvent plus rentable…

Réaliser un dépôt à court terme consiste à confier son argent à une institution financière, par exemple une banque, pour un placement de courte durée.

Afin de choisir le meilleur support pour votre dépôt, vous devrez connaître et comparer les caractéristiques, le fonctionnement et la fiscalité de chaque dépôt.

 

Quelles sont les caractéristiques d’un dépôt à court terme ?


 

L’objectif du placement

 Un dépôt a été créé pour répondre à un besoin spécifique d’un investisseur. Dès lors, il s’agit de vérifier si cet objectif correspond au vôtre.

Exemple : L’objectif peut être l’épargne proprement dite ou l’aide au financement de l’immobilier. Si vous pensez à partir en vacances, il faudra épargner. Quel type de produit allez-vous choisir ?

 Le public concerné

 Chaque produit peut concerner une personne physique (mari, conjoint, enfant majeur, enfant mineur…) ou une personne morale (entreprise, association à but non lucratif…).

Exemple : Monsieur JEPLACE a des revenus modestes et ne paie pas d’impôt. Il peut donc souscrire un Livret Epargne Populaire (LEP).

 L’appartenance à un public associé aux produits ne suffit pas toujours. Il faut parfois remplir d’autres critères tel que la domiciliation fiscale en France. Autrement dit, vous devez payer des impôts en France.
 
Exemple : Monsieur JEPLACE n’a aucun souci s’il déclare ses revenus en France. En effet, certains dépôts sont exonérés d’impôt sur les revenus.
 

L’institution financière émettrice du produit choisi ?

Vous devrez ensuite rechercher l’organisme financier ou la banque qui propose le placement qui vous intéresse. Ce peut être votre banque habituelle mais il faut savoir que toutes les institutions financières ne proposent pas les mêmes produits.

Exemple : Toutes les banques proposent un LEP (Livret d’Epargne Populaire). Monsieur JEPLACE n’a pas de difficulté à en trouver une.

Ces différentes caractéristiques permettent de faire un premier pas quant au choix du produit de placement.


Comment fonctionne un produit de dépôt ?


 

Les modalités de versement ?

C’est le montant minimum à verser au moment de l’ouverture du contrat 

Exemple : L’ouverture d’un LEP par Monsieur LE DEPOT nécessite un versement initial de 30 €.

 – Le rythme de versements

Il peut être ponctuel ou régulier.

 Exemple : Monsieur LE DEPOT peut demander à son banquier d’alimenter son LEP à chaque fin du mois à partir de son compte courant. C’est un versement régulier.  

Il faut bien choisir la date de versement par rapport au décompte des intérêts. 

– La périodicité

Elle peut être mensuelle, trimestrielle, semestrielle ou annuelle. Elle est souvent associée à des versements réguliers.

Certains produits exigent des versements périodiques. Si vous ne le respectez pas, vous risquez d’avoir votre compte clôturé. 

Exemple :Selon le rythme précédent, Monsieur LE DEPOT est obligé d’apporter de l’argent chaque mois..

– Le plafond des dépôts 

Chaque produit de placement a un montant maximum à ne pas dépasser. Si vous pensez avoir plus de liquidités dans le futur, informez-vous bien sur le montant plafond que le produit vous propose.

Cependant, les versements des intérêts continuent jusqu’à une certaine période. Mais, les intérêts versés de certains produits sont passibles d’impôts sur les revenus et soumis à des prélèvements sociaux 

Exemple : Le LEP que Monsieur LE DEPOT vient d’ouvrir a un plafond égal à 7 700 €. Il n’aura plus le droit de réaliser des versements une fois le plafond atteint.

 – Le mode de calcul des intérêts.

Les intérêts à recevoir sont calculés à partir du taux de rémunération et de la durée de placement.

Généralement, le taux de rémunération d’un produit est souvent déterminé à partir de celui du Livret A.

– La durée de détention du produit.

Plus elle est longue, plus les intérêts sont importants.

 Exemple : Supposons que Monsieur LE DEPOT place 300 € dans le LEP pour une durée de 15 jours. Le montant des intérêts versés est égal à : Intérêts = (300 * 15 * 3,75%) / 360 = 0,47 €
 
 Pour les placements à court terme, le calcul des intérêts est réalisé le 16 du mois et le 1er du mois suivant. Vous avez donc avantage à attendre ces dates pour retirer de l’argent.

Quelles sont les modalités de retrait ?


 

Vous pouvez retirer votre épargne à tout moment. Cependant, le retrait dans certains produits implique automatiquement la clôture du compte ou des pénalités. Ce n’est pas le cas pour d’autres 

Exemple : Dans le cadre du LEP, l’épargne de Monsieur LE DEPOT est disponible à tout moment 

Quel est le montant minimum à laisser en compte lors d’un retrait ?

Le montant minimum de dépôt est souvent égal à celui que vous avez versé initialement.

Exemple : Pour le LEP, le montant minimum de dépôt est de 30 €.

Quels sont les éléments de la fiscalité dont il faut tenir compte ?

Il s’agit des impôts sur les revenus et / ou des prélèvements fiscaux. Ceux-ci sont généralement prélevés sur les intérêts versés. Ils font diminuer votre épargne.

Exemple : Le LEP est exonéré d’impôts sur les revenus et non soumis aux prélèvements sociaux. Monsieur LE DEPOT est donc tranquille de ce côté-là.
 

En synthèse,


 
Le tableau ci-dessous résume les caractéristiques des différents placements monétaires classiques

 

Livrets d’épargne

Versement minimal

Plafond de dépôts

Taux d’intérêts

 

Fiscalité

Livret B

15 €

illimité

libre

Imposable

 

Livret bleu

15 €

15 300 €

3 % net

exonération

CODEVI (Livret du développement durable

 

15 €

6 000 €

3 % net

exonération

Livret jeune (12-25 ans)

aucun

1 600 €

libre (3 % mini)

exonération

Livret d’épargne populaire

30 €

7 700 €

4 %

exonération

Plan Epargne Logement (PEL)

50 €/mois

61 200 €

3.50%

exonération

 

Compte Epargne Logement (CEL)

15 €

 15 300 €

2%

exonération 

 

Ces caractéristiques sont en vigueur le 01/08/2007.

Vous ne pouvez pas cumuler les livrets réglementés. En revanche, il est conseillé d’avoir un livret A et un livret de développement durable.

 

 


Qu’est ce qu’un dépôt à long terme ?

Il s’agit de sommes d’argent qui sont placées sur des produits financiers en vue d’en retirer un bénéfice dans un avenir lointain. En règle générale, si les conditions du dépôt sont respectées, ce type de dépôt est plus rentable que si on avait placé ces mêmes sommes à un horizon plus court.

 

Quelles sont les caractéristiques d’un dépôt à long terme ?

Le choix d’un produit de dépôt à long terme dépend de plusieurs caractéristiques :

 

L’objectif de l’épargnant

L’épargnant décide de mettre son économie sous forme de dépôts à long terme pour assurer un avenir lointain.

Ex : Monsieur JEPLACE souhaite acheter une maison dans quelques années. Il ne pourra pas l’assurer intégralement. Ainsi, il a besoin de revenus supplémentaires et d’une aide au financement. Il faut qu’il trouve ainsi un produit financier permettant à la fois une épargne et une aide au financement de sa maison. C’est le Plan Epargne Logement qui correspond à son objectif.

 

Le public concerné par le produit

Chaque produit peut concerner une personne physique (mari, conjoint, enfant majeur, enfant mineur…) ou une personne morale (entreprise, association à but non lucratif…).

Ex : Si Monsieur JEPLACE trouve un produit financier répondant à son objectif, la question est de  savoir s’il souhaite en bénéficier seul ou avec son conjoint ?

L’appartenance à un public associé à des produits financiers ne suffit pas. Il faut parfois remplir également d’autres conditions. Par exemple il faut parfois une domiciliation fiscale en France.

Ex : Monsieur JEPLACE n’a aucun souci s’il déclare ses revenus en France pour souscrire un PEL.

 

L’institution financière émettrice du produit financier choisi

Ce peut être sa banque habituelle. Il faut savoir que les institutions financières ne proposent pas les mêmes produits.

Ex : Toutes les banques proposent un PEL. Monsieur JEPLACE n’a donc aucune difficulté à trouver une banque.

Ces différentes caractéristiques permettent de faire un premier pas quant au choix du produit de placement.

 

Que doit connaître un épargnant quant au fonctionnement d’un produit de dépôt ?

Il s’agit de comprendre et maîtriser les modalités de versement, le calcul des intérêts et les modalités de retrait. 

– Les modalités de versement

Les modalités de versement concernent le montant du versement initial, le rythme, la périodicité et le plafond des versements.

– le versement initial est le montant minimum à verser par l’épargnant au moment de l’ouverture du contrat.

Ex : L’ouverture d’un PEL requiert un versement initial de 225 €.

Le rythme des versements

Il peut être ponctuel ou régulier. Généralement pour les dépôts à long terme, le rythme de versement est régulier.

– La périodicité

Avec un rythme régulier, il faudra ensuite déterminer la périodicité des versements, trimestrielle, semestrielle ou annuelle…Il faut bien choisir le rythme de versement par rapport aux contraintes du produit financier.

Ex : Monsieur le DEPOT a choisi de réaliser des versements annuels. Il faut qu’il dispose de liquidités suffisantes à cette période.

– Le plafond des dépôts

Chaque produit de placement a un montant maximum à ne pas dépasser. Si vous pensez avoir plus de liquidités dans le futur, informez-vous bien sur le montant plafond que le produit vous propose.

Ex : Sur un PEL le cumul de versements de Monsieur COFFRET ne doit pas dépasser 61 200 €.

 

Comment sont calculés les revenus des dépôts à long terme ?

En contrepartie des versements, l’institution financière verse des intérêts à l’épargnant. Ces intérêts constituent des revenus qui sont passibles d’impôts sur les revenus et soumis à des prélèvements sociaux.
 
Les revenus sont calculés à partir du taux de rémunération et de la durée de placement.

 

Le taux de rémunération d’un produit est souvent déterminé à partir de celui du Livret A.

Ex : Pour le PEL, le taux de rémunération est de 3,5%.

 

La durée de détention du produit financier

Plus elle est longue, plus les intérêts sont importants. Mais, elle peut être une contrainte. Pour les placements à long terme, le calcul des intérêts est réalisé annuellement. Les intérêts annuels génèrent d’autres intérêts.

Ex : La durée du PEL est de 4 ans. L’épargne n’est donc pas disponible durant cette période. 

 

La disponibilité des revenus

Pour les dépôts à long terme, il est rarement possible de faire un retrait avant le terme défini par le contrat. Dans le cas contraire des pénalités sont généralement prévues ce qui rendra alors le placement moins attractif.

Un retrait prématuré a donc des conséquences sur les avantages associés à chaque dépôt à long terme.  Les conséquences immédiates sont :

– la clôture du contrat
– la perte des avantages fiscaux et sociaux
– la soumission à l’impôt sur le revenu et aux prélèvements sociaux

Ex : Si Monsieur JEPLACE a besoin de liquidités en urgence, il devra attendre le terme de 4 ans, ou sinon perdra les avantages qui y sont liés.

 

Quelle est la fiscalité des dépôts à long terme ?

Pour choisir son produit de placement, il faut également tenir compte de la fiscalité qui y est associée. En règle générale les intérêts versés sont fiscalisés et font l’objet d’une imposition au titre des impôts sur les revenus et / ou des prélèvements fiscaux. Ils font diminuer la rentabilité du placement.

Ex : Les intérêts du PEL sont exonérés de l’impôt sur le revenu durant la période du contrat. Cependant, ils sont soumis aux prélèvements sociaux.

 

Quels sont les principaux dépôts à long terme ?

Les principaux produits de placements à long terme sont :

– les Plans Epargne Logement (PEL)

– les Contrats d’Epargne Entreprise (CEE) ;

– le Plan d’Epargne Actions (PEA) ;

– l’Assurance-vie ;

– le Plan Epargne Retraite Populaire (PERP).

 

 

 

 

 


Loi Fillon : Vous pouvez racheter des trimestres de retraite !

Depuis le 1er janvier 2004, la loi Fillon permet de racheter des trimestres de retraite. Jusqu’à la fin de l’année 2005, seules les personnes âgées de plus de 54 ans pouvaient profiter de ce dispositif. Mais depuis le début 2006, tous les salariés âgés de 20 à 60 ans ont désormais accès à cette possibilité. 
 
Qui peut acheter des trimestres ?
 
Pour profiter d’une retraite à taux plein, il faut aujourd’hui pouvoir justifier de 160 trimestres, soit 40 années d’activité professionnelle au cours de sa vie.
 
Si ce n’est pas le cas, la loi Fillon permet maintenant, dans certains cas, d’acheter les trimestres manquants. 
 
Ce dispositif est ainsi accessible aux personnes ayant :
  • Des années professionnelles incomplètes pour causes de chômage, maladie, travail à temps partiel…
  • Fait des études supérieures, d’un niveau au moins égal à Bac+2 validées par un diplôme ou avoir été effectuées au sein d’une grande école ou une classe préparatoire.
 Seules les années avec moins de 4 trimestres validés d’activité professionnelle, autorisent l’achat de trimestres. En rachetant ces trimestres, vous pourrez remonter votre taux de pension jusqu’à sa valeur pleine de 50%.
Un nombre maximum de trimestres est fixé pour ces rachats. Il est, en effet, impossible d’acheter plus de 12 trimestres manquants.
 
A la fin de l’année 2006, on compte plus de 8 500 salariés ayant déjà opté pour cette possibilité. Selon une enquête publiée par la CNAV (Caisse Nationale d’Assurance Vieillesse), ces personnes, âgées en moyenne de 56 ans, effectuent principalement (54%) ces achats au titre des années d’études supérieures effectuées.
 
 Le coût d’un trimestre de retraite
 
Les barèmes déterminants les prix des trimestres achetés tiennent compte de l’âge du demandeur et du montant de ses revenus perçus au cours des trois dernières années. Le coût des trimestres dépendra également de l’option choisie : taux + durée ou taux seul.
 
La somme à débourser est ainsi plus faible pour les jeunes salariés. En effet, pour une personne âgée de 20 ans et dont le revenu annuel est inférieur à 23 301€, le coût d’un trimestre s’élève à 1 318€.
Cependant, pour une personne âgée de presque 60 ans et dont le revenu est supérieur à 31 068€, il faut compter 5 640 € pour l’achat d’un trimestre, ce qui constitue le coût maximum.
Ainsi, plus on attend et plus le coût est élevé.
 
L’étude effectuée par la CNAV en juin 2006 prouve que le revenu brut mensuel des personnes qui achètent des trimestres est nettement supérieur au plafond de la sécurité sociale, puisqu’il s’élève en moyenne à 2 589€.…
 
Comment acheter des trimestres ?
 
Dans un premier temps, vous devrez justifier de tous les trimestres travaillés, complets et incomplets effectués au cours de votre carrière. Pour ceci, étudiez et conservez bien toutes vos fiches de paie, vos contrats de travail, ainsi que les documents justifiant des années d’études supérieures suivies tels que les diplômes…
Vous pourrez ainsi déterminer le nombre d’années partiellement validées et les trimestres pouvant être achetés.
 
Il faut ensuite vous tourner vers la CAV (Caisse d’Assurance Vieillesse) de votre région qui vous délivrera tous les renseignements et formulaires de demande nécessaires à l’achat des trimestres. Vous pouvez aussi obtenir ces éléments en consultant le site Internet de la CNAV : www.retraite.cnav.fr
Vous obtiendrez ensuite une réponse de cet organisme vous précisant si vous avez le droit de racheter des trimestres. Une demande d’évaluation sera alors à compléter pour connaître le montant exact que vous devrez débourser pour chaque trimestre acheté.
Après examen du dossier, la caisse envoie une évaluation de versement pour la retraite et une confirmation de demande de versement que vous devrez lui renvoyer. Si votre dossier est officiellement accepté, une notification de versement pour la retraite vous sera adressée. Sans réponse dans les deux mois, votre demande est automatiquement refusée.
 
Faut-il racheter des trimestres ?
 
Le rachat de trimestres n’est pas forcément une option financière avantageuse. Tout dépend de l’âge que vous avez, auquel vous partirez en retraite et de votre situation professionnelle et fiscale.
 
Si vous pensez prendre votre retraite après 65 ans, il est inutile de racheter des trimestres, car dans tous les cas, et quelle que soit votre durée de cotisation, votre retraite sera liquidée à taux plein.
Plus vous êtes jeune et plus le barème est avantageux, cependant racheter avant quarante ans des trimestres de retraite c’est faire un pari sur l’avenir sans savoir combien de temps vous allez cotiser, à quel age vous allez partir en retraite, ni quelle sera votre situation financière et si ces rachats seront nécessaires…
 
Enfin, vous devrez calculer l’impact financier d’un achat de trimestres et calculer la rentabilité de l’investissement.
 
D’une façon générale, l’intérêt est plus important : 
  • Pour les cadres car avec une retraite de base à taux plein, ils bénéficient également de leur retraite Arrco et Agirc sans abattement
  • Pour les revenus nettement supérieurs au plafond de la sécurité sociale, car les coûts sont les mêmes au-delà du plafond
  • Pour ceux qui ont un taux marginal d’imposition élevé car les sommes versées sont déductibles du salaire pour le calcul de l’impôt.
Il convient donc de faire une étude financière précise et de vous faire aider le cas échéant par un conseiller de votre caisse d’assurance vieillesse.
 
Vous devrez ainsi comparer pour le coût du rachat des trimestres, la pension supplémentaire que cela vous apportera d’une part, et d’autre part la rentabilité que vous apporterai cette même somme placée sur des produits financiers et dont certains peuvent être transformés en rente.
 
 
Pour en savoir plus sur la retraite :
http://www.info-retraite.fr/
http://www.cnav.fr/
 
Simulateur M@rel pour le calcul du montant de la retraite : http://www.marel.fr/
 

Les différents placements existants…

 
Pour bien comprendre les différents produits de placements, voici un tableau récapitulatif des principaux supports et contrats existants qui peuvent vous être proposés….
 
Les livrets bancaires
 
Rentabilité*
Sécurité
Liquidité
Fiscalité
 
Livrets A / Livrets Bleu
– –
1,25 %
(1)
+ +
 
+ +
+ +
(2)
 
1 par personne
Montant maximum 15 300 €
Livret de Développement Durable
(ex : CODEVI)
– –
1,25%
(1)
+ +
 
+ +
+ +
(2)
 
 
2 maximum par foyer fiscal
Plafond des dépôts : 6 000 €
Minimum 15 €
LEP
(Livret d’Epargne Populaire)
+
1,75 %
(1)
+ +
+ +
+ +
(2)
 
2 maximum par foyer fiscal
Pour les contribuables modestes
Plafond des dépôts : 7 700 €
Livret jeune
1,25
à 4 %
+ +
+ +
+ +
(2)
 
Les conditions de ces livrets sont libres
1 par personne âgée de 12 à 25 ans
Plafond des dépôts : 1 600 €
Livrets bancaires (ordinaires, super livrets)
de 1,25 à 4 %
+ +
+ +
(3)
Les conditions de ces livrets sont libres et dépendent de chaque établissement.
 
Les placements bancaires
 
Rentabilité*
Sécurité
Liquidité
Fiscalité
 
CEL 
(Compte Epargne Logement)
0,75 %

+ +
++
(4)
Intéressant pour ceux qui ont un projet immobilier.
Plafond des dépôts : 15 300 €
PEL
(Plan Epargne Logement)
2,5 %

++
(4)
Intéressant pour ceux qui ont un projet immobilier. L’argent doit être laissé sur le compte au moins 4 ans.
Plafond des dépôts : 61 200 €
Comptes à terme
      

+ +
– –
 
(3)
Rémunération et capital garantis.
Intéressant pour placer des sommes importantes sans risque, pour des durées précises.
 
Assurance vie et retraite
 
Rentabilité*
Sécurité
Liquidité
Fiscalité
 
Assurance vie en Euros
(ou contrat en Euros)
4 à 4,5%
 (en 2010)
(5)
++
+ –
(6)
+ –
à étudier
Support de placement prudent dont le capital est garanti.
Sortie possible en capital ou en rente.
Assurance vie en unités de compte
(aussi appelé contrat) Monosupport ou Multisupports)
+ –
 
(5)
+
+ –
(6)
+ –
à étudier
Support de placement qui permet de répartir son épargne sur différents supports. Il existe des produits très nombreux et variés pour répondre aux différents objectifs individuels (contrats vie ou décès, transmission du patrimoine, gestion prudente ou dynamique de son épargne….)
Sortie possible en capital ou en rente
 
PERP
(Plan d’Epargne Retraite Populaire)
Selon les supports
+ –
– –
+ +
(8)
Permet de constituer une épargne par des versements libres ou programmés en vue de la retraite. Celle-ci sera reversée sous la forme d’une rente viagère. Le PERP se traduit par la souscription d’un contrat d’assurance vie avec ou sans risque.
Ouvert à tous, mais il existe un âge maximum à sa souscription
 
Contrat « Madelin »
Selon les supports
+ –
– –
+ +
Fonds de pension de retraite uniquement pour les travailleurs indépendants.
Permet de constituer une épargne par des versements en vue de la retraite. Celle ci sera reversée sous la forme d’une rente viagère.
Les sommes sont placées sur des contrats d’assurance vie.
 
Contrat Préfon
 
+ +
– –
+ +
Fonds de pension de retraite par capitalisation uniquement pour les salariés et anciens salariés de la fonction publique.
Permet par des versements facultatifs de constituer une épargne qui sera ensuite reversée sous la forme d’une retraite complémentaire.
 
Tontine
+
+ –
– –
 
Placement peu courant, pour mémoire
Adhésion à une association qui réunit des adhérents qui investissent en commun sur 10 à 20 ans
 
Plan d’épargne et de retraite salariale
 
Rentabilité*
Sécurité
Liquidité
Fiscalité
 
PEE
(Plan d’Epargne d’Entreprise)
+
+
+
Contrat d’épargne mis en place par l’employeur. L’adhésion est facultative. La rentabilité dépend du support et de l’abondement de l’employeur
PERCO
(Plan d’Epargne pour la Retraite COllective)
+ +
++
– –
+ +
(8)
Contrat d’épargne retraite mis en place par l’employeur – adhésion facultative. La rentabilité dépend du support et de l’abondement de l’employeur
Capital investi en Fonds Commun de Placement
PERE                 
(Plan d’Epargne Retraite d’Entreprise)
++
++
– –
+ +
(8)
Contrat d’épargne de retraite supplémentaire qui offre la possibilité au salariés d’effectuer des versements libres.
Sortie sous forme de rente.
La rentabilité dépend du support et de l’abondement de l’employeur
Investissements Immobiliers
 
Rentabilité*
Sécurité
Liquidité
Fiscalité
 
SCPI ou OPCI
(Société Civile de Placement Immobilier) (Organisme de Placement Collectif Immobilier)
5 à 7 %
+
(9)
 
(10)
Permet d’investir dans l’immobilier sans assurer la gestion directe d’un bien immobilier.
La valeur des placements dépendra de la rentabilité des biens détenus. (loyers et plus values)
Immobilier locatif dans le neuf ou l’ancien
    Loi Robien
    Loi Borloo populaire
    Demessinne,
    Loueur en meublé…
 
4 à 7 %
+
+
(10) (11)
Investissement dans un bien immobilier dans le but de le louer.
Différentes mesures fiscales existent pour encourager ce type d’investissement
 
Les placements boursiers
 
Rentabilité*
Sécurité
Liquidité
Fiscalité
 
Actions
Portefeuille de titres
Compte titre
+ –
+ –
(13)
Vous investissez directement dans le capital d’une entreprise et touchez une quote-part des profits réalisés. Vous pourrez revendre ces actions à un nouveau prix fixé par le marché boursier.
Investir dans des actions est un placement risqué et il est recommandé d’y ’investir à long terme pour lisser les trop fortes variations que connaît ce marché.
Les actions sont gérées habituellement avec un compte titre dans un organisme financier qui effectue les opérations pour le compte de l’épargnant.
PEA
(Plan d’épargne en actions)
+ –
+
(12)
Portefeuille d’actions françaises disposant d’un dispositif fiscal privilégié, mais qui doit être conservé 5 ans minimum pour en bénéficier.
SICAV
(Société d’Investissement à Capital Variable)
FCP
(Fonds communs de Placement)
+
+ –
Les SICAV et FCP sont des portefeuilles de valeurs mobilières (actions, obligations, titres monétaires…) qui sont gérés pour le compte d’épargnants
Les OPCVM (Organisme de Placement Collectif en Valeurs Mobilières) regroupent les SICAV et les FCP.
SICAV ou FCP
" Monétaires "
 
– 2%
+
+
 
+
(13)
Fonds collectifs qui permettent de placer de l’argent en titres de créances. La rentabilité est fonction des taux d’intérêt à court terme.
Ils permettent de placer pour des courtes durées des sommes avec un risque minime.
FCPI
(Fonds Communs de placements pour l’Innovation)
+ –
– –
– –
+ +
(7)
Créés en 2003, ce sont des placements qui présentent des risques importants car il s’agit d’investissements dans des start-up de moins de 500 personnes non cotées en Bourse.
Fonds profilés
+ –
+ –
+
(13)
Ensemble de titres qui permet de choisir un placement en fonction d’un souhait de gestion prudent, équilibré ou dynamique.
Fonds garantis
+
+
(13)
Ensemble de titre qui permet à un souscripteur d’investir tout en ayant la garante de récupérer son capital. La rentabilité dépend de la formule de calcul et des résultats du marché boursier.
Warrants
+ –
– –
+
(13)
Instruments financiers, très spéculatifs, qui permettent de poser des options d’achats ou de vente en bourse.
Trackers
+ –
+
(13)
Fonds cotés en bourse qui suivent les variations des grands indices boursiers
* taux moyens estimés
(1)     Taux fixé par avis officiel et revu deux fois par an.
(2)     Intérêts exonérés d’IR et de prélèvements sociaux.
(3)     Prélèvement forfaitaire libératoire de 27 % ou Imposition sur le revenu + prélèvements sociaux de 11 %
(4)     Intérêts et prime exonérés d’IR mais 11% de prélèvements sociaux.
(5)     Rentabilité variable selon les supports et les frais. Frais de souscription à chaque versement et frais de gestion prélevés chaque année en % et parfois dégressifs et éventuellement frais ponctuels ou pénalités de retrait anticipé. Les frais peuvent diminuer la rentabilité de 0,5 à 1 %. Prélèvements sociaux sur les intérêts : 11 %
(6)     Ils peuvent être à durée viagère ou à durée déterminée, et il est souvent possible pour les contrats en sortie à capital de racheter partiellement ou de mettre fin à son contrat.
(7)     25 % de réduction d’impôt.
(8)     Exonération fiscale des sommes versées en dessous d’un plafond, mais imposition des rentes.
(9)     Selon la conjoncture de l’immobilier.
(10) Régime des revenus fonciers et contributions sociales de 11%.
(11) Il existe des dispositifs permettant une défiscalisation totale ou partielle des revenus et plus values.
(12) Exonération d’impôt sur le revenu.
(13)Plus values imposées au taux de 27 % au-delà de 15 000 € de cessions de valeurs mobilières.