Comment trouver un job étudiant et lequel ?

C’est bien connu, rares sont les étudiants qui roulent sur l’or… Alors pour s’en sortir financièrement quand on est étudiant, il peut être nécessaire de trouver un job !

Ci dessous, nous avons réfléchi à comment trouver ce job, afin de vous permettre de vivre pendant cette période où il faut conjuguer études et vie au quotidien.

On espère que cela vous aidera à sortir la tête de l’eau quand les fins de mois approchent…

Compléter ses revenus avec un job étudiant, pour arrondir ses fins de mois…

Afin de compléter vos ressources, vous pouvez vous mettre en quête d’un job que ce soit à l’année ou l’été…

Différentes formules existent, choisissez les en fonctions de vos heures de cours et du temps que vous pensez devoir consacrer à vos études. Enfin, prévoyez vous des plages de détente, le sommeil est parfois trop négligé dans la vie très mouvementée des étudiants.

Chercher un emploi pour étudiants à l’année

Ne perdons pas de vue que vous devez pouvoir gérer vos études et qu’un travail à horaires chargés risquerait de vous pénaliser. Sur l’année vous allez donc rechercher plutôt un emploi à temps partiel.

Il existe de très nombreuses organismes et moyens pour trouver un emploi…

Pour rechercher cet emploi, il y a tout d’abord les annonces publiées par l’ANPE, le CNOUS, etc… qui sont à suivre…

Il y a également de plus en plus de sites Internet, généralistes ou spécialisés sur l’emploi qui peuvent vous permettre d’obtenir des contacts intéressants.

Vous pouvez aussi inscrire dans les agences de travail temporaire qui ont très souvent des missions à proposer.

 Regardez s’il existe des salons dédiés aux jobs étudiants. Il est fréquent que les régions, départements ou municipalités en organisent pour permettre des rencontres entre professionnels et demandeurs d’emploi.

Certains secteurs emploient volontiers des étudiants et permettent de cumuler études et activité professionnelle à temps partiel comme par exemple la restauration, le commerce, la sécurité, le tourisme. N’hésitez pas à vous présenter, ils sont souvent en recherche…

Vous pouvez aussi rechercher dans votre domaine de compétence. Par exemple un développeur informatique pourrait proposer ses services pour faire de la maintenance de site web quelques heures par semaine.

 Enfin, il n’est pas nécessaire que les entreprises manifestent leur volonté de recruter. Vous pouvez très bien tenter votre chance par des candidatures spontanées en envoyant votre CV accompagné d’une lettre de motivation ou tout simplement en vous présentant.

Tournez vous vers les services aux particuliers

N’oubliez pas non plus les services à la personne comme le baby-sitting ou le soutien scolaire. Ce secteur est très apprécié par les étudiants, non seulement parce que la demande en main d’oeuvre est très forte mais aussi parce qu’il permet de se créer un emploi du temps sur mesure, relativement compatible avec un emploi du temps d’étudiant.

Des agences spécialisées (type Acadomia, Complétude, La Bambinerie) proposent de jouer les intermédiaires entre les parents recherchant des gardes ou des cours particuliers pour leurs enfants et les étudiants.

Les avantages de ces agences sont multiples : 

– elles vous garantissent en général le sérieux des familles chez lesquelles vous serez amenés à travailler, et  elles  vous octroient un salaire fixe en général légèrement plus élevé que la moyenne (le Smic horaire pour les heures de baby sitting, un peu plus pour les cours particuliers, surtout si vous donnez des cours aux élèves de prépa).

– vous êtes salarié de la famille chez laquelle vous travaillez.

– vous n’avez pas à vous soucier de la recherche des familles, l’agence s’en charge et vous contacte lorsque vous elle a une demande.

En contrepartie,

– une partie de votre salaire est prélevée pour rémunérer l’agence

– vous vous engagez à travailler chez l’employeur choisi à l’année

Si vous choisissez de ne pas passer par une agence, la fixation des salaires se fait à l’amiable entre votre employeur et vous. Sachez que, pour faciliter les embauches dans ces domaines, le Chèque Emploi Service Universel (CESU) est très pratique pour les démarches administratives. Celui-ci permet à un employeur de vous déclarer facilement et bénéficier d’avantages financiers lors de l’embauche.

Travailler l’été…

En été, les établissements touristiques, les restaurants, l’agriculture recherchent des employés en raison du fort accroissement de leur activité. N’hésitez donc pas à leur proposer votre aide, ils vous recherchent. Pour travailler à cette période il est préférable d’entamer vos démarches le plus tôt possible vers le mois de février par exemple, la concurrence est forte !

Les vendanges et cueillettes de fruit sont des moyens sympathiques de travailler l’été. L’ambiance est en général chaleureuse entre les travailleurs, surtout si le gite et le couvert sont assurés. Le salaire est fixé par la préfecture (ils correspondent plus ou moins au SMIC) ; sachez tout de même que ce travail est souvent physique et fatigant… Santé fragile, s’abstenir !

Enfin, les expériences professionnelles vécues dans un pays étranger sont souvent appréciées sur un CV. N’hésitez donc pas à vous renseigner si vous souhaitez travailler dans un autre pays.

Une fois votre job décroché, il est facile de se perdre parmi les nombreuses formalités qu’impliquent ce nouveau travail. Quels sont donc vos droits dans ce domaine ?

Les différents contrats de travail adaptés à des emplois d’étudiants :

Différents types de contrats à destination des jeunes existent : CDI, CIVIS, CDD, CJE… tant de sigles qui méritent une explication.

  • Le CDI : Le contrat a durée déterminée est le contrat le plus classique pour un salarié. On le propose également aux étudiants notamment pour des temps partiels dans la restauration par exemple.
  • Le CIVIS (Contrat d’Insertion dans la Vie Sociale) : il concerne les jeunes âgés de 16 à 25 ans qui ont un niveau de qualification inférieur ou équivalent au baccalauréat ou de niveau Bac +2 non diplômés. D’une durée d’un an, il a pour objectif de les aider à s’insérer dans la vie sociale. Le CIVIS comprend l’accompagnement par un conseiller d’une mission locale ou d’une PAIO (les permanence d’accueil, d’information et d’orientation)  pour faciliter la construction du projet professionnel du jeune. 
  • Le CDD (Contrat à Durée Déterminée) : comme son nom l’indique, sa durée est déterminée et ne peut être supérieure à 18 mois. Son renouvellement est strictement encadré par la loi. La seule raison pouvant justifier une rupture de ce contrat est une faute grave de la part de l’employé. Si l’employeur garde le salarié après la date prévue par le contrat, celui-ci devient alors un CDI (Contrat à Durée Indéterminée). Il s’agit ainsi d’un contrat très répandu dans le cadre d’un travail saisonnier. Une indemnité de précarité est due par l’employeur en plus du salaire normal.
  • L’Intérim : il constitue un excellent moyen de faire son entrée dans la vie active et de bâtir une expérience professionnelle. Il s’agit en fait d’un contrat à durée déterminée, mais au lieu d’être signé directement avec l’entreprise, il est établi avec l’agence de travail temporaire qui met à disposition de l’employeur un salarié. A la fin d’un contrat Intérimaire, la prime de précarité est plus élevée que celle dont bénéficie un travailleur en CDD.
  • Le CJE (Contrat Jeune en Entreprise) : c’est une forme de contrat à durée indéterminée et adapté aux jeunes de 16 à 25 ans. Le jeune contractant bénéficie au minimum du SMIC et de conditions de travail identiques à celles de tout salarié de l’entreprise, prévues par la onvention collective. Depuis 2006, il permet à votre employeur de percevoir une aide de l’Etat pendant 2 ans, d’un montant de 400 € par mois la première année et de 200 € par mois la seconde année pour un contrat à temps plein. LE CJE a donc pour objectif d’inciter à l’embauche des jeunes travailleurs.

Vous l’avez compris, de multiples choix s’offrent à vous. Pour plus d’informations, rendez-vous sur les sites http://www.cnous.fr