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Comment augmenter vos revenus ?

Nombreux sont les particuliers qui voudraient voir leurs revenus augmenter. Trouver des idées et des solutions pour améliorer ses revenus n’est pas si simple mais c’est possible.

Chacun doit chercher ses propres solutions, mais voici quelques pistes de réflexion qui vous permettront peut-être de trouver de nouvelles ressources et d’améliorer votre budget.

Du coté de votre emploi

Booster votre carrière pour augmenter vos revenus

On est souvent habitué à son emploi, et on imagine pas changer ! Si vous voulez booster votre salaire, c’est le moment de mettre en place un stratégie professionnelle et de chercher un emploi mieux rémunéré.

Pour ce faire, faites déjà votre propre bilan professionnel et identifiez des opportunités en fonction de vos compétences et envies. Il existe des emplois très bien payés auxquels on ne pense pas, bien souvent à tort.

Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à faire un bilan professionnel, c’est toujours intéressant !

Par ailleurs, n’oubliez pas que vous avez un compte CPF pour financer des formations professionnelles, qui peuvent vous aider à atteindre vos objectifs professionnels !

Demander une augmentation de salaire.

On croit souvent qu’aucune augmentation de salaire n’est possible, or ce n’est pas toujours vrai et on se fait parfois des idées. Cela vaut parfois la peine de demander une augmentation ou une promotion en affutant ses arguments. On n’est pas à l’abri d’une bonne surprise !

De la même manière, on s’habitue à un métier, à un niveau de revenu et on oublie de se poser la question : Et si je changeais d’employeur, de métier ? Peut-être pourriez-vous mieux valoriser vos compétences et votre expérience.

Vérifier que vous bénéficiez des aides auxquelles vous avez droit.

Il faut savoir qu’il y a de nombreuses personnes qui ne demandent pas les aides auxquelles elles ont droit. De plus les situations personnelles changent (les enfants, grandissent, les revenus augmentent ou diminuent etc…) et la législation évolue au gré des politiques sociales.

De ce fait, vous avez peut-être droit à des aides auxquelles vous ne pensez pas ? Nous vous recommandons de vérifier régulièrement auprès de la CAF ou en rencontrant une assistante sociale les aides que vous pouvez avoir en fonction de votre situation actuelle.

Ceci est particulièrement vrai si vous êtes en situation difficile ou précaire, des aides spécifiques existent.

Changez vos habitudes, cherchez des alternatives

Envisager des activités complémentaires pour augmenter vos revenus

Il est souvent possible de trouver des compléments d’activité temporairement et/ou à temps partiel. On peut donner des cours le soir, travailler en restauration ou dans les commerces lors de périodes de forte activité, développer une activité d’auto entrepreneur dans le bricolage ou le jardinage,  distribuer des journaux, faire de la vente à domicile, ramasser des fruits ou des légumes…

De plus en plus de personnes développent ainsi des activités secondaires afin d’améliorer leur revenus.

Ce peut être aussi des emplois de vacances pour les grands enfants dans la famille. Ils seront contents de gagner leur argent de poche tout en apprenant la valeur de l’argent, durement gagné.

De nouveaux modes de consommation, sources de revenus

Vous pouvez peut-être louer une chambre de votre maison à un étudiant, louer votre maison de campagne ou votre appartement à Paris à des vacanciers quand vous n’y êtes pas, louer votre voiture ou votre tondeuse quand vous ne vous en servez pas, proposer du covoiturage pour rentabiliser vos déplacements, vendre des légumes de votre jardin ou vos doigts de fée pour faire de la couture ou de la cuisine à l’extérieur…

Trouver des revenus autour de vous

On oublie parfois que son potager est devenu constructible et qu’il pourrait être vendu cher, que les vieux meubles au grenier sont redevenus « branchés », que les vieux bijoux valent leur pesant d’or…

Regardez autour de vous !

Investir

Acheter son habitation principale

Acheter son habitation principale n’augmente pas les revenus à court terme, mais on peut considérer qu’à long terme, une fois le crédit remboursé, cela permettra d’avoir un revenu disponible plus important, car il n’y aura plus de loyer ni de crédit à payer !

C’est d’ailleurs un excellent moyen de commencer à investir !

Investir dans l’immobilier

Quand on fait un placement, l’argent placé rapporte des intérêts et ce sont donc des revenus supplémentaires dans le foyer. Cependant à moins de placer beaucoup d’argent, les revenus issus des placements sont en général peu significatifs.

Cependant, il existe un secteur dans lequel certaines personnes arrivent à dégager des revenus significatifs, à savoir l’immobilier.

Les bons bricoleurs font parfois des opérations d’achat-revente, à savoir que l’on achète un bien immobilier en vue de le rénover et de le revendre avec une plus value.

Il y a aussi des personnes qui se tournent vers l’investissement locatif, qui consiste à acheter des appartements pour les louer sur une longue durée. Ces opérations étant financées par le crédit qui est lui même remboursé par les loyers des locataires, cela permet ainsi d’investir même avec un faible apport. Cependant cela reste des opérations qui comportent des risques et il convient de bien les étudier avant de s’y lancer.


Voici donc quelques pistes de réflexion pour augmenter vos revenus, mais vous saurez en trouver d’autres…

Sinon l’autre solution pour avoir un budget moins serré c’est de diminuer vos dépenses.


La succession légale sans testament

Le Code civil prévoit les règles qui seront applicables en cas de succession, si aucun testament n’est rédigé.
 
 
 
L’ouverture de la succession
 
Trois événements déclenchent l’ouverture de la succession :
 
  • La mort. La principale cause d’ouverture d’une succession est le cas de la mort (article 720 du Code civil).
  • L’absence ; L’absence est une situation juridique, dans laquelle on ignore où une personne se trouve et si elle est toujours en vie. Il s’agit d’un cas d’incertitude. Dans cette situation, la succession s’ouvre par transcription du jugement déclaratif d’absence sur le registre de décès.
  •  La disparition ; Dans ce cas, un événement particulier fait présumer la mort. La succession s’ouvre lorsque le décès du disparu est judiciairement déclaré.
Le moment de l’ouverture de la succession :
 
La fixation de la date d’ouverture est importante. En effet, c’est à ce moment qu’on doit se situer pour déterminer la répartition de la succession.
            · Dans un cas ordinaire, la succession s’ouvre à la date du décès.
· Dans les cas plus complexes, c’est-à-dire, en cas de décès de plusieurs personnes réciproquement héritières, dans un même événement, l’ordre des décès est établi par tous moyens.
 
Le lieu de l’ouverture de la succession :
 
La succession s’ouvre au dernier domicile du défunt (article 720 du Code civil)
 
 
Les qualités exigées pour pouvoir hériter
 
L’aptitude à succéder
Pour être successible, il faut exister à l’instant de l’ouverture de la succession ou avoir déjà été conçu et naître viable (article 725 du Code civil).
 
L’absence d’indignité successorale
L’indignité est une destitution du droit de succéder, qu’encourt l’héritier qui s’est mal comporté envers le défunt (ex : en cas d’homicide volontaire ou involontaire commis à l’encontre de défunt, etc…). Il existe une liste définissant les différents cas d’indignité.
 
 
Les différentes catégories d’héritiers
 
Il faut déterminer les personnes que la loi appelle à la succession et établir l’ordre dans lequel elles se présentent.
Il existe des règles d’attribution spécifiques pour les parents par le sang, ainsi que pour le conjoint survivant.
  •  La succession parentale 
La parenté entre 2 personnes repose sur des liens du sang.  

On parle de parenté :

– en ligne directe (ex : père/fils)
en ligne collatérale (ex : frères/sœurs)

Le législateur a établi des catégories ou des groupes de parents appelés à succéder. 
L’ordre successoral établit une hiérarchie des groupes de parents, en ligne directe ou en ligne collatérale.
Cette hiérarchie détermine quels sont ceux qui participent au partage et ceux qui se trouvent écartés de la succession.
En ligne directe, il existe 4 ordres de successibles. Chaque ordre appelé à hériter exclut les personnes figurant dans l’ordre suivant.
 
1er ordre : Tous les descendants du défunt (les enfants et leurs descendants) Exemple : Les petits-enfants.
 
2ème ordre : L’ordre des ascendants privilégiés et des descendants privilégiés Exemple : Les père et mère, les frères et sœurs.
 
3ème ordre : L’ordre des ascendants ordinaires (les ascendants autres que les père et mère) Exemple : les grands-parents ou arrière-grands-parents.
 
4ème ordre : L’ordre des collatéraux ordinaires Exemple : les oncles, les cousins.
 
A l’intérieur de chaque ordre intervient un autre classement, il s’agit du degré de parenté. Le principe de cette règle, est qu’entre parents du même ordre, c’est le plus proche en degré qui succède.
                         
En ligne collatérale, le calcul est plus complexe. Il faut compter le nombre de personne séparant le défunt de la personne appelée à sa succession, en remontant à l’auteur commun.
 
  •  La succession conjugale
 La situation de conjoint survivant, a connu une évolution depuis la loi du 3 décembre 2001. Les modifications sont liées au fait, qu’aujourd’hui le patrimoine se constitue, le plus souvent, pendant le mariage, et non plus par succession. Il faut noter que le conjoint hérite dans tous les cas. L’étendue de ses droits dépend des héritiers présents à la succession.
 
 
Les droits de mutations ou l’impôt successoral
 
A l’occasion des transmissions par décès, l’Etat perçoit des droits de mutations, appelés communément des droits de succession. Ils sont prélevés sur le capital successoral et sont régis par le Code général des impôts.
Ces droits varient selon la proximité des parents appelés à recueillir la succession. Ils sont relativement modérés en présence du conjoint survivant ou des parents en ligne directe.
 
 
L’option des héritiers : accepter ou refuser une succession
 
Une succession peut toujours être refusée. L’héritier a donc le choix entre accepter ou refuser la succession. Il est possible, pour l’héritier, d’accepter la succession purement et simplement, l’accepter sous bénéfice d’inventaire ou de la refuser.
Les trois options entraînent des conséquences très différentes quant à l’obligation du paiement des dettes.