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Un micro-crédit, pour ceux qui n’ont pas accès au crédit

Le micro-crédit est une forme de financement spécialement conçue pour faciliter l’accès au crédit à des personnes qui n’auraient pas accès aux emprunts « classiques ».

Il est particulièrement destiné à faciliter l’insertion ou le retour à l’emploi de personnes fragilisées ou en situation financière précaire.

Le micro-crédit est une offre de crédit qui est complémentaire aux offres traditionnelles. Ce n’est cependant pas une solution miracle car il devra être remboursé. Il ne doit être donc être souscrit que si les conditions de son remboursement sont réunies.

Qu’est le micro-crédit ?

A qui s’adresse le micro-crédit ?

D’une façon générale le micro-crédit s’adresse aux personnes qui n’auraient pas accès aux crédits « classiques », mais qui auraient besoin d’une somme d’argent pour faciliter leur insertion professionnelle ou dépasser une situation difficile que l’on sait temporaire.

Il s’agit par exemple des allocataires des minima sociaux, des personnes au chômage mais aussi des salariés aux revenus faibles ou irréguliers…. La liste n’est pas exhaustive et est étudiée au cas par cas.

Pour quel type de crédit ?

Le micro-crédit permet de financer tout projet contribuant à améliorer la situation personnelle de ces personnes, en particulier dans le cadre d’une démarche de début ou de retour à l’emploi.

Le micro-crédit s’inscrit dans un projet personnel global. Concrètement  beaucoup de micro-crédits servent à résoudre des problèmes de transport et permettent d’acheter une voiture pour se rendre à son travail.
Mais un micro-crédit peut également financer un dépôt de garantie, un déménagement, l’accès à une formation ou même un équipement électroménager s’il se révèle indispensable…

En aucun cas le micro-crédit ne servira à couvrir des besoins courants ou à corriger un déséquilibre budgétaire déjà existant. Il n’apporterait alors qu’une solution à court terme et  risquerait d’aggraver la situation en alourdissant les charges courantes et l’endettement. D’autres solutions devront être recherchées avec l’accompagnateur social dans ce cas.

Les conditions du crédit

Le montant d’un micro-crédit est limité à  5 000 euros, remboursable par mensualités constantes sur une durée inférieure ou égale à 5 ans. Les conditions du prêt seront adaptées au projet.

Les taux pratiqués sont des taux modérés qui peuvent être différent d’une banque à l’autre et qui peuvent varier dans le temps. Il n’y a pas de frais d’assurance ni de frais de dossiers.

Comment obtenir un crédit, à qui s’adresser ?

Trois intervenants

Trois parties interviennent dans une demande de micro-crédit : l’emprunteur, un accompagnateur social et un organisme préteur.

  • La personne qui souhaite un micro-crédit recherchera d’abord dans sa ville quel organisme social est à même de monter un dossier de micro-crédit. Il faut donc contacter son service social qui vous orientera vers le service ou les organismes adéquats.
  • Une fois le dossier constitué avec un accompagnateur social, l’emprunteur soumettra sa demande à un organisme financier habilité.
  • C’est la banque qui instruira le dossier en prenant en compte les recommandations de l’accompagnateur social et elle décidera seule au final de l’attribution ou non du crédit.

L’accompagnateur social

L’accompagnateur social peut-être membre d’un service associatif ou d’un service d’aide social.

Les personnes qui demandent un micro-crédit ont souvent des moyens financiers limités ou fragiles. L’objectif de l’accompagnement social est double :

  • S’assurer que le crédit est vraiment la solution adaptée à la problématique rencontrée ; un problème financier peut parfois trouver diverses solutions…
  • S’assurer que la personne à la capacité potentielle de remboursement et que l’emprunteur mesure son engagement.

L’organisme financier

L’organisme prêteur est souvent une banque qui a signé une convention avec l’Etat pour pouvoir proposer des micro-crédits.
Il peut y avoir plusieurs banques habilitées dans une même zone géographique. Ce peut être la banque de l’emprunteur ou pas.

Conditions d’octroi du crédit

Comme pour tout crédit, le micro-crédit devra être remboursé.

Une étude du dossier sera réalisée. Elle repose sur le calcul de la capacité de remboursement de l’emprunteur.

A partir des ressources et dépenses habituelles et potentielles de l’emprunteur, on évaluera le montant de ses charges habituelles (loyer, assurances…), on estimera une somme pour vivre au quotidien (en calculant son reste à vivre en particulier) et on dégagera ensuite sa capacité de remboursement de crédit. Si une capacité de remboursement suffisante existe, le micro-crédit pourra être envisagé.

C’est la banque qui accordera au final le crédit et qui le gèrera dans le temps.


Question logement … Acheter ou louer ?

Devenir propriétaire est le rêve de beaucoup de français ! Faire son nid, arrêter de jeter de l’argent par les fenêtres, autant de bonnes raisons qui encouragent à acheter son logement.

Mais face au prix de l’immobilier, notamment dans certaines grandes agglomérations comme Paris, Nantes, Lyon, Bordeaux, Rennes sa réalisation est parfois bien difficile. Quand le budget n’est pas suffisant, il est parfois plus raisonnable de rester locataire. C’est aussi un investissement et un engagement que certains ne veulent pas prendre.

Avant de franchir le pas de l’achat immobilier, il faut donc se poser toutes les questions !

Les avantages de l’achat

Un calcul avantageux

C’est mathématique, si vous pensez garder votre bien entre 15 et 20 ans à conditions égales, l’achat sera plus favorable que de louer son logement.

Aux taux actuels, avec un remboursement d’emprunt proche de votre loyer, au bout de 20 ans vous en êtes propriétaire. Plutôt que de payer un loyer en pure perte, vous allez vous constituer un capital dans l’immobilier.

Ainsi, au moment du départ à la retraite et même plus tôt, vous aurez fini de payer votre logement et vous en disposerez alors gratuitement. Votre budget logement deviendra alors quasi nul, ce qui sera intéressant car les revenus baissent souvent à la retraite.

Un patrimoine immobilier et une garantie

L’acquisition de son habitation principale est le début de constitution d’un patrimoine immobilier. En effet au bout de quelques années et progressivement vous allez acquérir un capital immobilier. Celui ci en étant vendu, loué ou gagé vous permettra ensuite de peut être réinvestir dans d’autres projets.

Par ailleurs, on considère que les remboursements d’emprunt immobilier peuvent être assimilés à une épargne forcée ! En effet quand on n’a pas cette obligation de remboursement, on a tendance à dépenser l’argent disponible que l’on a, en oubliant de le mettre de coté pour des lendemains plus difficiles ou des projets futurs ; Un peu d’épargne forcée, cela a du bon si on est un mauvais épargnant !

Enfin, acheter à aussi l’avantage de protéger le conjoint et les enfants. En effet lors de la souscription d’un emprunt immobilier, vous êtes généralement obligé de prendre une assurance décès et invalidité. Ainsi, en cas d’accident, l’assurance payera la part d’emprunt concerné ce qui permettra à la famille de continuer à se loger ou de disposer d’un capital.

Un logement à votre goût

L’aspect financier compte mais il n’est pas seul. Acquérir son logement, c’est une étape dans la vie personnelle ! On s’installe, on peut personnaliser son logement, créer son nid douillet, avoir son bureau, cultiver son jardin…

Il est vrai qu’en location on a pas toujours le choix et on ne pourra pas ou ne voudra pas investir dans son logement !

Les avantages de la location

Tout d’abord, ne vous arrêtez pas aux idées reçues : « la location, c’est jeter de l’argent par les fenêtres ». C’est un des aspects de l’équation mais il y a aussi des avantages à louer !

Louer c’est la liberté !

Si vous souhaitez être libre que ce soit pour des raisons professionnelles ou personnelles restez locataire !

Être locataire signifie pouvoir donner rapidement congé à son bailleur. Cela permet d’être plus mobile et aujourd’hui, la mobilité professionnelle est souvent nécessaire.

Être locataire c’est aussi ne pas prendre d’engagements financiers sur le long terme. Un tel engagement peut freiner le mouvement. Cela nous lie parfois avec quelqu’un d’autre, nous oblige à maintenir un niveau de revenu minimum, nous fixe géographiquement etc….

Un bien immobilier peut toujours être revendu bien sur, mais c’est toujours un peu long, complexe et générateurs de frais qui viennent s’ajouter. Il vaut mieux, si l’on n’est pas sûr de vouloir prendre cet engagement rester locataire le temps de murir le projet !

La location c’est facile !

Il faut savoir que louer son logement, c’est profiter d’un service de la part d’un propriétaire.

C’est lui qui prend en charge les réparations majeures du logement, assure l’entretien des parties communes, paye les impôts fonciers, assure la mise aux normes etc… ce sont des avantages et une tranquillité d’esprit qui a un coût !

Etudier son projet d’achat immobilier

Pour quelle durée ?

La question à se poser c’est combien de temps je pense rester dans les lieux ? Si vous pensez rester moins de 3 ans, la location est fortement conseillée.

En effet, revendre un appartement génère des frais fixe, frais d’agence immobilière, de « frais de notaire », qui ne seront pas compensés sur une courte durée par une éventuelle augmentation du prix du bien.

Cependant, on peut aussi conserver le bien pour le mettre en location et commencer à constituer son patrimoine immobilier. Le loyer perçu vous servira ensuite à acheter votre habitation principale ou à louer par ailleurs.

Commencer par épargner

En tant que locataire, on ne pense pas toujours à épargner mais cela a bien des avantages, surtout si on conserve un loyer réduit

Le locataire épargnant discipliné épargnera pour plus tard.

Cette épargne pourra constituer un apport personnel pour un futur achat immobilier et ainsi minimiser le montant emprunté.

Il pourra envisager son achat immobilier au moment de la retraite sur un secteur qui lui conviendra, parfois différent, peut être moins cher que pendant son activité professionnelle !

Cela permettra également d’évaluer la capacité réelle d’emprunt du foyer qui sera constituée du montant du loyer et de l’épargne habituelle.

Bien définir son projet

Souvent quand on pense à acheter on a un projet en tête. Nombre de chambre, jardin, localisation etc… Il faut bien l’étudier car on cherche souvent mieux que ce que l’on a et les prix montent.

Il faut savoir que pour un appartement similaire, il y a souvent un surcout à devenir propriétaire. Les investisseurs le savent, les loyers couvrent rarement la totalité du prix d’acquisition et il faut souvent ajouter 10 à 25% en plus. Cela dépend des villes et plus les villes sont chères, plus la différence est importante et de la taille de l’appartement et plus ils sont grands plus la différence est importante.

Mais même dans ce cas, le solde à terme est en faveur de l’acquisition

Vous n’êtes pas pressé, prenez le temps de bien étudier votre projet et faites des simulations

Combien puis je emprunter ?

On estime souvent la capacité de remboursement d’emprunt à 30 % des revenus mensuels, mais cela reste un indicateur qui peut être adapté à la situation.

Les banques considèrent également le reste à vivre, c’est à dire ce qu’il vous reste après avoir remboursé vos emprunts pour vivre au quotidien !

Leur estimation est proche du calcul du RSA légèrement augmenté de 5 à 10 %.

Mais, c’est à vous d’abord de déterminer combien vous voulez mettre dans votre logement, en fonction de votre mode de vie et de votre niveau de revenu et de vos charges habituelles. Faites votre bilan budgétaire et vous aurez une première indication de cette capacité de remboursement en additionnant votre charge de loyer et votre épargne mensuelle…

Attention à rester raisonnable car cet emprunt va constituer l’essentiel de vos charges fixes sur plusieurs années. Si elles sont trop lourdes sur votre budget, vous allez être contraint de manger des pâtes très longtemps ce qui ne sera pas tenable ! Il faut conserver un peu de marge pour gérer les impondérables et les petits plaisirs qui restent nécessaires.

Questions à se poser et situations particulières

Localisation… Attention !

Selon la localisation recherchée, les coûts sont très différents et parfois prohibitifs ! Il faut donc parfois arbitrer sur la localisation quel quartier, quel éloignement du lieux de travail…

On constate que lors d’un achat les personnes sont souvent amenées à s’éloigner de leur lieux de travail. Cela leur permet ainsi de réaliser leur rêve de jardin ou de chambre supplémentaire, mais elles oublient souvent les inconvénients de la distance.

Si vous envisagez de vous éloigner de votre lieu de travail, des lieux de vie de vos enfants, n’oubliez pas de ré-intégrer dans votre balance les coûts de transport supplémentaires qui peuvent vite peser dans un budget (cout du véhicule + essence) et les temps de transports générateurs de fatigue et de stress !

Comment va évoluer le marché de l’immobilier ?

Nous n’avons pas de boule de cristal et il est impossible de dire quel sera le prix de l’immobilier demain. De nombreux facteurs peuvent l’influencer, comme un contexte international, les taux de crédit, la spéculation dans une région, le contexte économique local, la promotion ou au contraire la dégradation d’un quartier…

Les lois fiscales ou les décrets peuvent aussi changer le contexte et le faire monter en raréfiant les constructions ou au contraire le faire baisser car trop de logement à vendre sur le marché.

Ainsi on constate que le prix du marché est cyclique et dépendant du contexte. Il peut être très élevé à un moment donné mais aussi perdre de sa valeur sur une autre période. N’oublions pas qu’à Paris, entre 1991 et 1996, le prix du mètre carré a perdu 40 %.

Bien évidement si on achète au plus haut et que l’on doit revendre au plus bas, l’opération s’avèrera mauvaise et vous pouvez même y perdre de l’argent.

A contrario, si on peut revendre plus cher que l’on a acheté, alors cette plus-value améliorera encore le bilan de l’opération. Certains y ont d’ailleurs fait leur fortune.

Que faire aujourd’hui ? Acheter en pensant que le marché immobilier va continuer à progresser ? Personne ne pourra vous l’assurer mais on constate quand même, que sur de longues périodes la tendance du marché immobilier est positive.

Un conseil ! Plus l’achat est à long terme et mieux vous connaissez le secteur immobilier dans lequel vous investissez et plus vous avez de chances de faire une bonne opération.

Que se passe t’il si je perds mon travail ?

Attention aux idées reçues ! « Si j’achète mon logement et je me retrouve au chômage, au moins je serai chez moi « . Fausse bonne idée, la banque face à un propriétaire en cours d’accession, aura toujours des moyens pour vous expulser si vous ne remboursez pas votre prêt immobilier.

Pas de panique cependant ! Vous pouvez souscrire à une assurance perte d’emploi lorsque vous réaliserez votre emprunt immobilier.

Vous savez aussi qu’il est toujours possible de revendre et redevenir locataire si les remboursements d’emprunts deviennent trop lourd pour votre budget. Vous retrouverez le capital que vous avez déjà remboursé pendant cette période d’épargne forcée. C’est l’un des avantages à acquérir son logement.

Acheter à 2 ?

Acheter à deux est fréquent. C’est souvent le cas quand on commence à s’établir ensemble, que l’on souhaite constituer un lieu de vie plus grand, et avec deux revenus il est plus facile d’acheter.

Il faut d’ailleurs bien préciser lors de l’achat, les modalités de la propriété du bien, car cela déterminera à terme une éventuelle séparation du capital acquis.

En cas de séparation, comme pour les divorces il y a deux solutions habituelles : Soit l’un rachète la part de l’autre en fonction d’une estimation de prix, soit le bien est vendu et chacun récupère sa part au prorata de leurs apports.

La location/accession, une opportunité !

La location-accession est un dispositif qui facilite l’achat d’une résidence principale à des personnes qui veulent acheter pour la première fois leur résidence principale (primo accédant) et dont les revenus des années antérieures sont limités.

Cela permet d’avoir un logement neuf, parfois en centre-ville, avec les nouvelles normes thermiques, phoniques, RT 2012, NF Habitat… à des prix très intéressants.

C’est particulièrement intéressant pour des jeunes qui entrent dans la vie active donc avec des revenus précédemment faibles mais qui disposent désormais de revenus suffisants et d’une situation stable pour songer à une acquisition.

En résumé, acheter ? ou louer ?

Un achat immobilier s’envisage nécessairement à moyen terme, si vous avez des doutes, prenez le temps d’étudier votre projet.. en restant locataire vous êtes libre de toute contrainte.

Par contre, sur le long terme et d’un point de vue purement financier, vous avez généralement tout intérêt à acquérir votre habitation principale. C’est souvent la première étape de la constitution du patrimoine personnel.


Faut-il acheter ou louer son appartement ? Faites vos calculs

Acheter ou louer ? Vaste question que chacun d’entre nous se pose un jour !

Quand on paye un loyer on a souvent le sentiment de jeter de l’argent par les fenêtres et on préfèrerait avec cette somme acquérir un patrimoine.

D’un autre coté on est conscient que l’achat d’un appartement ou d’une maison coûte, en frais et remboursements d’emprunt, souvent bien plus cher qu’un loyer et l’on se demande si finalement c’est vraiment rentable ?

Alors, acheter ou louer ? La réponse à cette question est loin d’être aussi simple qu’on pourrait le penser d’un premier abord !

Eléments objectifs et subjectifs…

L’acquisition de son logement est un « projet de vie » et à ce titre se raisonne à deux niveaux.

Au niveau financier bien sur, car  près de 30 % des revenus d’un foyer sont souvent  attribués au logement qui est le premier poste de dépenses et donc un enjeu important dans l’équilibre budgétaire.

L’achat de son habitation principale a également une dimension « subjective » qui est parfois tout aussi importante. On aime se sentir « chez soi », pouvoir aménager et décorer sa maison à son goût, assurer son avenir avec un toit pour sa retraite, transmettre un bien à ses enfants…

Si la dimension « personnelle » existe indubitablement, dans le choix d’acheter ou louer son logement, les calculs financiers permettent de s’assurer de la faisabilité et de la viabilité du projet à terme et d’analyser l’impact financier du projet sur son patrimoine futur.

Au niveau des calculs financiers

Est-ce qu’au niveau financier, une personne a plus intérêt à acheter son appartement ou à rester locataire ?

Prenons un exemple ; Une personne habite un T2 à Nantes pour un prix moyen de location de 535 € (11,9 € le m2 en décembre 2009 Source seloger.com). Si elle souhaite acheter ce même appartement, le prix d’achat serait de 150 848 + frais notaire 14 247 = 165 095  (Source INSEE prix moyen des appartements en 2008 : 3352 € / m2).

En cas d’achat immobilier :

Si elle emprunte la totalité de la somme à 5,5 % sur 20 ans, les mensualités d’emprunt s’élèveraient par mois à 1 135,67 €.

Elle aura acquis au bout de 20 ans  un appartement qui aura un prix de revente, s’il se valorise à 3% par an (hors frais), de 272 448 €.

En cas de location :

La personne reste en location mais elle fait le même effort financier mensuel que si elle payait le remboursement d’emprunt. Chaque mois, elle payera son loyer de 535 € et placera la différence soit 600,67 € (1135,67 – 535)  sur un livret au taux moyen de 3%. Avec les sommes placées, elle aura acquis au bout de 20 ans un capital de 196 815  €.

Dans ce cas,  cette personne a plus intérêt à d’investir dans l’achat de sa résidence principale que de rester locataire.

La démonstration semble nette, cependant, si l’on regarde ce qu’il s’est passé ces 20 dernières années, on se rend compte que cette situation n’est que théorique et qu’il est difficile de prévoir l’évolution des différents paramètres qui font varier cette équation.

Ces 20 dernières années, rester locataire…

Les placements boursiers ont connu ces 20 dernières années et malgré de forts soubresauts, une très forte croissance. Par exemple, le CAC 40 s’est valorisé de 460% en 20 ans (il est passé de 1000 à 5 614 points) soit une croissance moyenne de 9 % par an.

Le marché de l’immobilier d’autre part, bien que soutenu, a connu une croissance moins forte. Le prix de vente du m2 des appartements selon l’Insee est passé de 1 508 € en 1988  à  3 352 € en 2008 soit une croissance de 222 % en 20 ans, environ 4,1 % par an.

Enfin les taux d’intérêts il y a 20 ans étaient de près de 9%.

Pour reprendre l’exemple précédent,

  • En achetant un appartement pour le même montant de 165 095 €,  avec un taux d’intérêt de 9%, le remboursement mensuel serait de 1 485,40 €. par ailleurs, En cas d’acquisition, l’appartement atteindrait au bout de 20 ans une valeur de 336 941 €.
  • En restant locataire et en payant un même loyer de 535 €, la somme placée chaque mois serait de 950,40 €. Dans ce cas, le capital acquis avec les placements serait de 611 540 €.

En conséquence, il valait mieux rester locataire que devenir propriétaire.

Difficile de prévoir l’avenir…

Ce deuxième exemple laisse apparaître que de nombreux paramètres peuvent faire pencher la balance financière d’un coté ou de l’autre.

Les taux d’intérêts

Les taux d’intérêt ont un impact très important car ils influent fortement sur le montant des remboursements d’emprunts en cas d’accession à la propriété d’une part et dans le même temps conditionnent la rémunération des sommes disponibles pour être placées qui seront souvent d’autant mieux rémunérées que les taux d’intérêts seront hauts.

En conséquence, plus les taux d’intérêts seront bas, plus les conditions seront favorables à l’accession à la propriété… Aujourd’hui les experts sont d’accord pour dire que les taux d’intérêts sont particulièrement bas, ce qui est un élément favorable à un investissement immobilier.

L’évolution des marchés

« La pierre » est souvent considérée comme un placement sûr et stable cependant les problèmes récents rencontrés sur le marché de l’immobilier remettent en cause cette certitude. De plus, à l’inverse des marchés de capitaux si le marché de l’immobilier semble moins risqué à court terme, il est considéré par les spécialistes comme plus risqué à long terme : obsolescence du bien, dégradation de l’environnement, instabilité juridique, évolution des normes…
Personne ne peut dire à quel niveau se situera le marché immobilier dans 20 ans…

Pour obtenir des placements ayant des niveaux de rentabilité corrects, il est souvent nécessaire de se tourner vers des placements dynamiques souvent adossés aux marchés boursiers.
Connus pour leur forte volatilité  à court terme ils sont néanmoins réputés pour être sûrs à long terme et d’ailleurs ceux-ci ont connu une forte croissance depuis 20 ans malgré de très fortes crises. Si l’on considère l’évolution des taux ces 20 dernières années, il est évident qu’il aurait mieux valu investir en bourse qui a connu une évolution moyenne annuelle de 9% que dans l’immobilier à 4,1 %.

Ainsi, au regard de ces éléments, il est bien difficile de projeter l’évolution de ces marchés sur les 20 prochaines années…

Des paramètres extérieurs

Enfin d’autres éléments sont à prendre en considération même s’ils influent moins sur l’analyse et n’ont pas été pris en compte dans les calculs dans un souci de simplification et considérant qu’ils se neutralisent en grande partie.

Les loyers vont avoir tendance à augmenter chaque année même si cette croissance devrait être plus faible sur les prochaines années. Cette augmentation des loyers plaide en faveur de l’achat de son habitation principale car si l’on emprunte avec des taux fixes, les remboursements quant à eux resteront stables puis disparaitront à l’échéance de l’emprunt.

Les personnes qui accèdent à la propriété bénéficient également d’aides spécifiques : déductibilité des emprunts, prêts à taux préférentiels…

En revanche, les propriétaires constatent souvent des charges supplémentaires que les locataires ne paient pas ; ils doivent payer la taxe foncière, les frais d’entretien et de co-propriété. De plus les propriétaires de leur logement réalisent généralement plus de travaux d’aménagements et de décoration.

Votre situation personnelle

Enfin, le cas reste théorique, car il ne tient pas compte de votre capacité d’endettement, de vos moyens financiers réels, de votre patrimoine actuel ou de vos perspectives professionnelles.

Par exemple ces calculs supposent que vous ne déménagiez pas avant l’échéance de votre crédit or on sait que les propriétaires changent de résidence tous les 7,5 ans en moyenne. Si vous déménagez, vous aurez à supporter les frais de notaire et d’agence immobilière (soit,de 12 à 17% du prix de votre bien) ce qui pourrait anéantir l’avantage financier acquis.

Votre stratégie financière

La réponse réside peut-être dans votre stratégie financière…

L’acquisition de son logement principal permet souvent d’équilibrer et sécuriser son patrimoine. Les foyers disposent en général de fonds placés sur les marchés financiers et l’acquisition du logement lui permet d’équilibrer les risques en investissant dans l’immobiler. De plus cet investissement peut ensuite être un socle pour d’autres investissements car il peut être mobilisé avec un crédit hypothécaire pour réaliser d’autres opérations.

Vous préférerez investir sur les marchés financiers, peut-être pour diversifier votre risque si vous avez déjà des biens immobiliers ou encore si vous souhaitez disposer d’un capital plus facilement mobilisable.

Enfin, il faut noter que la vertu d’un achat immobilier est de vous « obliger » à affecter une certaine partie de vos revenus à votre patrimoine, car en restant locataire, il est souvent difficile de s’obliger à placer chaque mois des sommes dans cet objectif. Il fonctionne un peu comme une épargne forcée.

Alors faut-il rester locataire ?

Nous n’avons pas dit ça ! A chacun de faire son analyse et la part des choses dans ses attentes et sa stratégie financière.

Mais il ne faut pas se cacher la réalité. Devenir propriétaire n’est pas aussi financièrement intéressant que l’on voudrait bien le croire, les charges et frais sont importants et les risques existent… Cependant, sans pouvoir prédire de l’avenir et en laissant à chacun son interprétation des éléments, la faiblesse des taux actuels fait pencher la balance vers l’acquisition de son logement.

D’un autre coté, être locataire a ses inconvénients mais reste « pratique » surtout quand on est encore actif et que l’on risque de déménager occasionnellement.

Et puis, il ne faut pas oublier que d’autres alternatives existent…
Pourquoi ne pas plutôt acheter au moment de partir à la retraite avec le capital mis de coté pendant votre période de location ?
Pourquoi ne pas rester locataire et investir dans l’immobilier locatif en profitant des avantages fiscaux octroyés par l’état ?


Salon de l’immobilier Marseille Méditerannée – 15 au 17 octobre 2010

Dates : du 15 au 17 Octobre 2010
Lieu : Marseille – Parc CHANOT
Entrée : Entrée gratuite
 
De très nombreux exposants pour vous renseigner dans le cadre d’un projet immobilier que ce soit dans le neuf ou l’ancien, pour de la maison individuelle ou un logement.
Des conférences sont également organisées.
 
Pour plus de renseignements : Salon immobilier de Marseille

 


Le prêt à taux zéro doublé pour l’achat d’un logement neuf jusqu’au 31/12/2009

Le prêt à taux zéro est un dispositif mis en place par l’Etat, qui est destiné à aider les ménages ayant des revenus modestes, à acquérir leur première résidence principale.

Dans le cadre du plan de relance de l’économie présenté par Nicolas Sarkozy le 4/12/2008, le Chef de l’Etat a annoncé que celui ci serait doublé du 15/01/2009 au 31/12/2009 pour l’achat ou la construction d’un logement neuf, la quotité du prêt passera à 30% du prix du logement (au lieu de 20% actuellement) et les montants de plafonds de prix des logements seront augmentés.

 
Présentation du prêt à taux zéro
 
Le prêt à taux zéro est un prêt sans intérêt, qui est proposé aux personnes qui ont des revenus modestes, pour acheter leur résidence principale.
Il permet de financer une partie de l’achat du logement, 20 % maximum du prix du bien en ancien et 30 % en neuf et vient compléter les autres prêts (Prêt à l’accession sociale, prêt conventionné….).
Il est remboursable sur une durée plus ou moins longue selon les revenus de l’emprunteur.
 
Comment obtenir un prêt à taux zéro ?
 
Le prêt à taux zéro est distribué par la quasi-totalité des banques et organismes de crédit en France. Ces organismes ont signé une convention avec l’Etat qui compense les intérêts non perçus.
 
Le prêt 0 % n’est pas automatiquement accordé à tout demandeur et comme pour un emprunt classique, l’établissement de crédit instruit le dossier dans sa globalité et apprécie la solvabilité de l’emprunteur et ses garanties avant d’accorder ou non le prêt.
 
Le remboursement du prêt à taux zéro se fait par mensualités constantes sur une durée de 6 à 30 ans en fonction du niveau de revenu de l’emprunteur et plus les revenus seront élevés et plus la durée sera courte.
 
Pour quel bien immobilier ?
 
Ce prêt peut financer l’acquisition d’un logement principal par  :
 
  • La construction ou l’acquisition d’un logement neuf
  • L’acquisition et rénovation d’un logement ancien qui devra ensuite répondre à des normes minimales de surface et d’habilité
  • La transformation d’un local en logement
Le logement doit être la résidence principale de l’emprunteur dans le délai d’un an suivant la déclaration d’achèvement des travaux ou l’acquisition du logement.
 
Toutefois une personne peut obtenir un prêt à 0% pour acheter un logement destiné à devenir sa résidence principale au moment de sa retraite, sous réserve que celle-ci intervienne dans un délai maximum de 6 ans.
 
Par ailleurs, tant que le prêt à 0 % n’est pas intégralement remboursé, il ne peut être loué sauf en cas de mobilité professionnelle entraînant un trajet de plus de 70 Km, décès, divorce, dissolution d’un pacte civil de solidarité, invalidité ou incapacité reconnue ou chômage de plus d’un an.
 
Dans ces cas, le logement doit être loué à un locataire dont les ressources sont inférieures au plafond ouvrant droit au prêt à 0 % ; les loyers annuels ne doivent pas excéder 5 % du coût de l’opération pris en compte dans la limite d’un plafond.
 
Un seul prêt à taux zéro peut être accordé par ménage et par opération.
 
Conditions pour l’obtention du prêt
 
L’emprunteur doit remplir deux conditions pour avoir droit au prêt à taux zéro :
 
Etre « primo-accédant »
 
L’emprunteur ne doit pas avoir été propriétaire de son logement au cours des deux dernières années précédant le prêt
Dans certains cas cependant cette condition n’est pas exigée quand l’emprunteur ou l’un des occupants est :
  • titulaire d’une carte d’invalidité et dans l’incapacité d’exercer une profession
  • bénéficiaire d’une allocation adulte handicapé ou d’une allocation d’éducation spéciale
  • victime d’une catastrophe ayant conduit à rendre inhabitable de manière définitive sa résidence principale
 
Remplir les conditions de ressources
 
Pour avoir droit au prêt à taux zéro, les emprunteurs ainsi que toutes les personnes occupant le logement ne doivent pas dépasser un plafond de ressources.
 
Les revenus à prendre en compte sont les revenus fiscaux de référence de l’année N-2 pour les offres émises du 1er janvier au 31 mai et N-1 pour la période allant du 1er juin au 31 décembre.
 
Plafonds de ressources applicables pour le prêt à taux zéro de base (à partir du 1er avril 2007)
 
 
Zone A
Zone B ou C
personne seule
31 250 € 
23 688 €
2 personnes
43 750 €
31 588 €
3 personnes
50 000 €
36 538 €
4 personnes
56 875 €
40 488 €
5 personnes et plus
64 875 €
44 425 €
 
Zone A : l’agglomération parisienne, une partie de la Côte d’Azur, le Genevois français ;
Zone B : les agglomérations de plus de 50 000 habitants, le reste de l’Ile de France, les autres zones frontalières ou littorales, les départements Outre-mer, la Corse ;
Zone C : le reste du territoire
 
Montant du prêt
 
Le montant du prêt à 0 % ne peut dépasser un double plafond :
  • Il ne peut être supérieur à 50 % du montant des autres prêts finançant l’opération dans l’ancien et 100 % en neuf ;
  • Il ne peut pas non plus être supérieur à 20 % du coût de l’opération dans l’ancien et 30 % dans le neuf (+ 10 % en zone franche urbaine et en zone urbaine sensible). 

Le montant du prêt est également plafonné en fonction du type de logement, de la zone géographique et du nombre d’occupants.

Montant Maximum du prêt à 0 %


 

 
Logement neuf
Logement ancien
Nb de
personnes
Zone A
Zone B
Zone C
Zone A
Zone B
Zone C
1
 32 100 €
 26 400 €
 20 700 €
 14 400 €
 8 800 €
 8 250 €
2
 45 000 €
 37 950 €
 30 900 €
 20 250 €
 13 200 €
 12 375 €
3
 50 100 €
 42 900 €
 35 700 €
 22 500 €
 15 200 €
 14 250 €
4
 55 050 €
 47 700 €
 40 350 €
 24 750 €
 17 200 €
 16 215 €
5
 60 150 €
 52 650 €
 45 000 €
 27 000 €
 19 200 €
 18 000 €
6 et +
 65 100 €
 57 450 €
 49 650 €
 29 250 €
 21 200 €
 19 875 €

  

Ces montants sont majorés pour des projets se situants en Zone Urbaine Franche (ZUF) et en Zone Urbaine Sensible (ZUS)

Sont qualifiés de “neufs”, pour l’obtention du prêt à 0 %, les logements construits ou acquis en vue de leur première occupation, y compris dans le cadre d’un contrat de location-accession. 

Le cas du prêt à O% majoré
 
Depuis le 1er janvier 2007, pour les foyers à ressources très modestes, le prêt à 0 % peut être majoré, en cas d’acquisition d’un logement neuf dans le cas :

  • De l’apport d’une aide de la collectivité locale,
  • Ou si le logement présente un niveau de performance énergétique élevé.
Ces deux majorations peuvent se cumuler.
 
Pour bénéficier de la majoration,

 
Les ressources de l’emprunteur et de celles des personnes occupant le logement ne dépassent pas un plafond (qui est inférieur à celui qui ouvre droit à un prêt à 0 % de base) :
 
Nb d’occupants
Paris et communes limitrophes
Ile de France
Autres régions et DOM
1
23 553 €
23 553 €
20 477 €
2
35 200 €
35 200 €
27 345 €
3
46 144 €
42 314 €
32 885 €
4
55 093 €
50 683 €
39 698 €
5
65 548 €
60 000 €
46 701 €
6
73 759 €
67 517 €
52 630 €
par personne +
8 218 €
7 523 €
5 871 €
Ces montants sont applicables aux offres de prêt émises à compter du 28 juillet 2008.
 
Une collectivité territoriale (Commune, Département, Région…) doit également apporter une une aide supplémentaire. Cette aide peut avoir la forme de la mise à disposition d’un terrain pour un loyer limité, d’une subvention ou d’une bonification. Le montant minimum de cette bonification est de 3000 à 5000 € selon la composition du foyer et la zone géographique.
 
 
Dans le cas où ces deux conditions sont remplies, le montant du prêt à taux zéro peut-être majoré de :
 
Nb de personnes
Montant de la majoration du prêt à 0 %
Zone A
Zone B et C
3 et moins
12 500 €
10 000 €
4 et plus
15 000 €
12 500 €

 Dans le cas ou le logement acquis neuf bénéficie d’un haut niveau de performance énergétique, le prêt pourra être majoré de 2000 €.

Un seul prêt est accordé par ménage et par opération.

 
   
 
Pour plus d’informations :
 
Classement des communes par zone
 
Articles concernant les Avances remboursables sans intérêt pour la construction, l’acquisition et l’amélioration de logements en accession à la propriété
 
Décret n° 2005-69 du 31 janvier 2005 relatif aux avances remboursables sans intérêt pour l’acquisition ou la construction de logements en accession à la propriété et modifiant le code de la construction et de l’habitation
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 


Votre voiture à crédit ? Changez sans compter…

Le titre est accrocheur, mais ne vous y trompez pas, des formules de financement automobile, il en existe une multitude mais aucune n’est vraiment magique. Elles ont toutes un coût qu’il est important de chiffrer avant de s’engager.
 
Le souci pour un client, c’est que, malgré toutes les précautions qu’il peut prendre, tous les calculs qu’il peut faire, il lui est très difficile de s’y retrouver et de savoir si l’affaire est aussi bonne qu’elle y paraît. Alors pourquoi utiliser un titre aussi provocateur me direz vous ?
 
Depuis quelques années un nouveau mode de financement a débarqué des pays anglo-saxons : le crédit « ballon ».
 
Depuis son arrivée en France nous ne pouvons dire qu’il reçoit l’accueil escompté (sans vilain jeu de mot).
Ce n’est pas nouveau, les Français ont du mal à changer la façon de régler leurs gros achats. Ce n’est pourtant pas la seule raison.
Les organismes financiers de toutes sortes, depuis plusieurs années, nous ont habitué au lancement de nouveaux produits financiers à chaque fois plus mirifiques les uns que les autres. Tous finissent dans l’oubli le plus complet… Alors un produit de plus ou de moins… En outre, les professionnels de l’automobile n’ont pas cherché à argumenter sur ce nouveau produit qui leur demande d’être beaucoup plus  partie prenante.
Pourtant depuis quelques mois ça décolle ! comme on dit, à défaut de décoiffer… Les clients, eux, commencent à s’y intéresser sérieusement.
 
Je vous explique en deux mots (c’est une façon de parler, les affaires d’argent sont toujours longues à expliquer.. )
 
Le crédit ballon…
 
Vous êtes un particulier, vous achetez une voiture neuve… Dès la souscription du contrat, le vendeur s’engage à reprendre le véhicule, 24 ou 36 mois plus tard à un kilométrage prédéfini. La valeur de reprise correspond à la valeur estimée de la cote argus du véhicule à la fin de la période de financement.
 
Avec ce système vous payez uniquement les mensualités correspondant à la différence entre le prix du véhicule neuf et son prix de rachat. Inutile de vous faire un dessin, les remboursements seront bien moindre (à durée égale) que dans le cadre d’ un crédit classique.
 
A l’issue du contrat, 3 possibilités s’offrent à vous. 
  1. Conserver votre véhicule en soldant le montant de la dernière échéance qui correspond à la valeur de reprise, déterminée à la signature du contrat.
  2. Faire reprendre votre véhicule par le vendeur au prix déterminé initialement et racheter une nouvelle voiture avec ce dernier ou pas… N’oubliez pas que vous êtes aussi libre à ce moment là de racheter un nouveau véhicule d’une marque différente.
  3. Revendre votre véhicule vous-même ce qui vous permet de solder la dernière échéance de votre crédit. Pour cette troisième solution, inutile de vous dire de vendre votre voiture plus chère que la valeur d’engagement déterminée à l’avance, sinon autant laisser la voiture au vendeur directement.
Maintenant que la présentation est faite, faisons ensemble un point rapide des avantages et des inconvén d’une telle formule.
 
Les plus tout d’abord.
  • Vous ne vous préoccupez plus de la revente de votre voiture. (et croyez moi suivant la marque c’est un sacré argument )
  • Vous connaissez d’avance et avec précision votre budget mensuel automobile (c’est un vrai confort !)
  • Vous évitez les gros entretiens (en général après les 3 premières années)
  • Votre véhicule est toujours sous garantie constructeur (si votre contrat est de 24 mois)
  • Vous avez des mensualités correspondant à l’usage du véhicule et non à son amortissement total.
  • Et puis, ce qui ne se chiffre pas !!! Le plaisir d’avoir toujours un véhicule récent, fiable et sécurisant…
 
Les moins maintenant,
  • A l’issue du contrat, si vous optez pour faire reprendre le véhicule, le vendeur en contrôle l’état général . Vous devez le rendre dans un état impeccable. Si ce n’est pas le cas, il est en droit de vous réclamer un dédommagement. Même motif si vous dépassez le kilométrage prévu sur le contrat.
  • Un coût du crédit légèrement supérieur aux crédits classiques pour l’automobile, mais il faut bien que le vendeur rémunère sa prise de risque et son service liés à son engagement de reprise.
 
En conclusion, aujourd’hui toutes les grandes marques automobiles en France proposent cette formule sous différentes appellations, mais avec une idée commune : vous faire changer de véhicule de façon régulière, en toute simplicité et vous permettre de vivre, enfin, différemment l’ automobile.
 
Tout compte fait, le titre de cet article n’est pas si provocateur que cela. Croyez moi … !