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Bonnes résolutions pour la nouvelle année

Bonnes résolutions : je gère mon budget avec l’application budgetfacile…

Soyons innovant dans nos bonnes résolutions : C’est décidé je … gère mon budget !

Des résolutions pour notre bien

En janvier pour préparer la nouvelle année ou lors de la rentrée de septembre, nous sommes nombreux à prendre de bonnes résolutions.  Prendre soin de soi,  profiter du temps en famille, faire du sport… et de plus en plus souvent gérer son budget

Parce que on ne sait pas trop où passe son argent ! Pour ne plus être à découvert… Parce que tout augmente et que l’on voudrait mieux maitriser ! Pour mettre de l’argent de coté, pour bâtir son patrimoine….

Parce que l’on sait tout simplement qu’il est plus raisonnable de gérer son budget, que de simplement regarder la dernière ligne de son compte en banque…

Objectif : je gère mon budget

La rentrée est propice aux prises de conscience et aux bonnes résolutions. Profitez en, n’attendez plus !

C’est décidé, je gère mon budget
et j’utilise une application de budget !

Avec l’application en ligne budgetfacile.com, vous pouvez suivre vos revenus et dépenses au jour le jour, faire un budget prévisionnel, vous fixer des objectifs et trouver de l’aide pour gérer votre argent.

N’attendez plus, profitez des nouvelles applications en ligne ; suivre ses comptes est devenu facile et vous pouvez maintenant tenir votre budget en quelques clics et d’un seul coup d’œil !

Enfin une bonne résolution pour son budget, facile à tenir et qui en plus peut rapporter gros !

 


sources de revenus

Comment augmenter vos revenus ?

Nombreux sont les particuliers qui voudraient voir leurs revenus augmenter. Trouver des idées et des solutions pour améliorer ses revenus n’est pas si simple mais c’est possible.

Chacun doit chercher ses propres solutions, mais voici quelques pistes de réflexion qui vous permettront peut-être de trouver de nouvelles ressources et d’améliorer votre budget.

Du coté de votre emploi

Booster votre carrière pour augmenter vos revenus

On est souvent habitué à son emploi, et on imagine pas changer ! Si vous voulez booster votre salaire, c’est le moment de mettre en place un stratégie professionnelle et de chercher un emploi mieux rémunéré.

Pour ce faire, faites déjà votre propre bilan professionnel et identifiez des opportunités en fonction de vos compétences et envies. Il existe des emplois très bien payés auxquels on ne pense pas, bien souvent à tort.

Si vous avez besoin d’aide, n’hésitez pas à faire un bilan professionnel, c’est toujours intéressant !

Par ailleurs, n’oubliez pas que vous avez un compte CPF pour financer des formations professionnelles, qui peuvent vous aider à atteindre vos objectifs professionnels !

Demander une augmentation de salaire.

On croit souvent qu’aucune augmentation de salaire n’est possible, or ce n’est pas toujours vrai et on se fait parfois des idées. Cela vaut parfois la peine de demander une augmentation ou une promotion en affutant ses arguments. On n’est pas à l’abri d’une bonne surprise !

De la même manière, on s’habitue à un métier, à un niveau de revenu et on oublie de se poser la question : Et si je changeais d’employeur, de métier ? Peut-être pourriez-vous mieux valoriser vos compétences et votre expérience.

Vérifier que vous bénéficiez des aides auxquelles vous avez droit.

Il faut savoir qu’il y a de nombreuses personnes qui ne demandent pas les aides auxquelles elles ont droit. De plus les situations personnelles changent (les enfants, grandissent, les revenus augmentent ou diminuent etc…) et la législation évolue au gré des politiques sociales.

De ce fait, vous avez peut-être droit à des aides auxquelles vous ne pensez pas ? Nous vous recommandons de vérifier régulièrement auprès de la CAF ou en rencontrant une assistante sociale les aides que vous pouvez avoir en fonction de votre situation actuelle.

Ceci est particulièrement vrai si vous êtes en situation difficile ou précaire, des aides spécifiques existent.

Changez vos habitudes, cherchez des alternatives

Envisager des activités complémentaires pour augmenter vos revenus

Il est souvent possible de trouver des compléments d’activité temporairement et/ou à temps partiel. On peut donner des cours le soir, travailler en restauration ou dans les commerces lors de périodes de forte activité, développer une activité d’auto entrepreneur dans le bricolage ou le jardinage,  distribuer des journaux, faire de la vente à domicile, ramasser des fruits ou des légumes…

De plus en plus de personnes développent ainsi des activités secondaires afin d’améliorer leur revenus.

Ce peut être aussi des emplois de vacances pour les grands enfants dans la famille. Ils seront contents de gagner leur argent de poche tout en apprenant la valeur de l’argent, durement gagné.

De nouveaux modes de consommation, sources de revenus

Vous pouvez peut-être louer une chambre de votre maison à un étudiant, louer votre maison de campagne ou votre appartement à Paris à des vacanciers quand vous n’y êtes pas, louer votre voiture ou votre tondeuse quand vous ne vous en servez pas, proposer du covoiturage pour rentabiliser vos déplacements, vendre des légumes de votre jardin ou vos doigts de fée pour faire de la couture ou de la cuisine à l’extérieur…

Trouver des revenus autour de vous

On oublie parfois que son potager est devenu constructible et qu’il pourrait être vendu cher, que les vieux meubles au grenier sont redevenus « branchés », que les vieux bijoux valent leur pesant d’or…

Regardez autour de vous !

Investir

Acheter son habitation principale

Acheter son habitation principale n’augmente pas les revenus à court terme, mais on peut considérer qu’à long terme, une fois le crédit remboursé, cela permettra d’avoir un revenu disponible plus important, car il n’y aura plus de loyer ni de crédit à payer !

C’est d’ailleurs un excellent moyen de commencer à investir !

Investir dans l’immobilier

Quand on fait un placement, l’argent placé rapporte des intérêts et ce sont donc des revenus supplémentaires dans le foyer. Cependant à moins de placer beaucoup d’argent, les revenus issus des placements sont en général peu significatifs.

Cependant, il existe un secteur dans lequel certaines personnes arrivent à dégager des revenus significatifs, à savoir l’immobilier.

Les bons bricoleurs font parfois des opérations d’achat-revente, à savoir que l’on achète un bien immobilier en vue de le rénover et de le revendre avec une plus value.

Il y a aussi des personnes qui se tournent vers l’investissement locatif, qui consiste à acheter des appartements pour les louer sur une longue durée. Ces opérations étant financées par le crédit qui est lui même remboursé par les loyers des locataires, cela permet ainsi d’investir même avec un faible apport. Cependant cela reste des opérations qui comportent des risques et il convient de bien les étudier avant de s’y lancer.


Voici donc quelques pistes de réflexion pour augmenter vos revenus, mais vous saurez en trouver d’autres…

Sinon l’autre solution pour avoir un budget moins serré c’est de diminuer vos dépenses.


La médiation familiale, une chance pour les familles

<< Retour au dossier : Le divorce et ses conséquences

La médiation familiale, on en parle beaucoup mais qu’est ce que c’est au juste ?  Lors de conflits importants au sein d’une famille comme par exemple entre un parent et un enfant ou entre deux adultes lors d’une séparation, il peut être parfois très utile de faire appel à un médiateur qui, par sa présence et son professionnalisme, peut aider la famille à dépasser et résoudre ses problèmes.

C’est également un moment particulier ou l’on prend le temps de réfléchir à son avenir et à ceux que l’on aime.

Qu’est ce que la médiation familiale ?

La médiation familiale a pour objectif, dans le cadre de conflits familiaux, de rétablir la communication entre les différentes personnes (conjoints, parents, enfants, famille au sens large…).

Elle permet aux différentes parties de trouver ensemble une solution à des conflits existants et parfois bloquants, en respectant au mieux les intérêts de tous et plus particulièrement celui des enfants.

Cette démarche permet à chacun de dire ses besoins, de créer une nouvelle relation où chacun est pris en compte. Après un temps de dialogue et d’écoute mutuelle,  elle permet souvent d’aboutir à une solution acceptable et acceptée par le plus grand nombre. C’est une recherche de solution gagnant/gagnant.

Le travail de médiation est concret. Il peut faire l’objet d’accords écrits.

Ainsi, la médiation familiale est un processus qui permet aux différentes parties de construire ou de reconstruire un lien familial. Elle tend à promouvoir l’autonomie et la responsabilité des personnes dans les décisions concernant la famille.

Qui est le médiateur familial ?

Le médiateur familial est un professionnel qui est indépendant (il ne prend partie ni pour l’un ni pour l’autre). Il va être garant du cadre des rencontres afin de permettre aux personnes de rétablir la communication entre elles pour gérer leur conflit.

Il accompagne les familles dans leur recherche de solutions concrètes liées à leur réorganisation familiale.

Quand faire appel à un médiateur familial ?

La médiation familiale aborde tous les conflits qui peuvent apparaître au sein d’une famille. la médiation aborde des enjeux aussi bien relationnels qu’économiques ou patrimoniaux.

Elle aide les différentes parties à trouver ensemble des solutions dans le respect de chacun et de la législation.

Les points qui peuvent être travaillés sont divers et dépendent du besoin exprimé par les personnes qui font la démarche, par exemple :

  • La décision de séparation

Le choix de la procédure de divorce pour les couples mariés
Le lieu de résidence du ou des enfant(s)
La pension alimentaire
L’autorité parentale conjointe
Le droit de visite et d’hébergement
Les vacances
Les activités extrascolaires des enfants

  • Après la séparation :

Le changement de résidence d’un enfant (déménagement, arrivée d’un nouveau conjoint….)
La délégation d’autorité à un beau parent
La réévaluation d’une pension alimentaire

  • La gestion d’un conflit entre un parent et un adolescent (rupture de liens)
  • Les conflits entre parents et jeune majeur : pension alimentaire pour un jeune qui continue ses études
  • Grands parents / petits enfants : établissement d’un droit de visite pour des grands parents
  • Placement d’une personne âgée, mise sous tutelle….
  • Succession

Et bien d’autres conflits liés au manque de communication dans la famille…

Comment faire appel à un médiateur familial ?

Les personnes peuvent venir spontanément en médiation familiale. Il suffit de prendre contact avec un service public par exemple. Le premier rendez vous est gratuit. Il permet au demandeur de s’informer et de vérifier que la difficulté qu’il rencontre relève bien de la médiation.

« C’est un entretien individuel le plus souvent, où la personne a la possibilité d’expliciter sa demande seule avec le médiateur, de lui dire ses craintes et ses appréhensions ». Grâce à l’écoute active du médiateur, le demandeur pourra se convaincre de la pertinence de la médiation et devenir moteur de la mise en place du processus »…dit une médiatrice familiale l’association de médiation Trèfle AMCCF.

Les séances durent environ 1h30 et réunissent toutes ou partie des personnes concernées par la démarche. Elles sont payantes, il faut compter entre 20 et 90 € suivant  les revenus et peuvent faire l’objet d’un tarif négocié en cas de difficultés financières.

Le juge peut également ordonner aux parties de s’informer sur la médiation et d’entamer une démarche dans ce sens afin de trouver des solutions à un conflit.

Les accords pris en médiation, peuvent faire l’objet d’un protocole qui peut être homologué en justice. Cet accord a alors valeur de jugement.

Pour plus de renseignements vous pouvez consulter les sites suivants :


on peut le faire - Budget

Bien gérer son budget pendant la crise du Covid 19

La crise sanitaire qui a débuté en mars 2020 et qui pourrait encore durer plusieurs mois pourrait entraîner des difficultés financières dans les foyers.

Dans cette situation, face à un avenir incertain et des problèmes qui pourraient s’annoncer dans vos foyers, il est d’autant plus important de gérer votre budget et autant que possible d’anticiper les variations de trésorerie qui pourraient arriver.

Ci dessous, quelques pistes qui vous permettront, nous l’espérons, de gérer au mieux cette situation qui peut être difficile.

Gérer son budget !

Nous avons déjà parlé des idées qui vont suivre, mais profitons du confinement actuel, pour se les remémorer et prendre le temps de mettre à plat son budget.

Comprendre ses revenus et ses dépenses

Que ce soit à l’aide de l’application Budgetfacile ou avec un papier et un crayon reconstituez vos grands postes de revenus et dépenses par mois sur les 3 derniers mois

Pour le faire avec budgetfacile, nous vous recommandons cet article : Démarrer votre budget en quelques clics.

Vous verrez que cet exercice est très instructif !

  • Vous identifierez rapidement les postes importants sur lesquels vous pouvez faire d’importantes économies.
  • Vous verrez aussi les charges fixes qu’il est difficile de faire varier et les postes de dépenses variables que vous pouvez revoir.
  • Vous mesurerez le coût des choses,
  • Peut être même découvrirez-vous des dépenses inconnues et inutiles que vous pourrez supprimer telles des assurances inutiles, des abonnements non utilisés etc…

Epargnez !

Si ce n’est pas le cas encore, mettez en place un compte d’épargne et obligez vous à une épargne mensuelle.

Que ce soit pendant cette crise ou en général, c’est toujours utile d’avoir un peu d’argent d’avance. Cela permet de se rassurer, de gérer les coups durs, de ne pas payer trop de frais et de moins faire appel au crédit.

Cela donne aussi des possibilités d’action quand on veut agir pour faire un dépôt de garantie, autofinancer une partie d’un investissement etc…

Pour faciliter cette épargne, faite un virement automatique chaque mois sur un compte d’épargne. On estime qu’épargner 10 % de vos revenus est judicieux ; en cas de crise, 3 mois de revenus d’avance ça peut aider !

Que faire de plus pendant la crise du Covid 19 ?

Le confinement a pour avantage de nous donner du temps, mais aussi on s’en rend compte de nous recentrer sur l’essentiel.

C’est donc peut être l’occasion pour vous de profiter de ce confinement pour regarder de plus près vos finances personnelles et anticiper la suite…

Réétudiez vos factures

Profitez du confinement pour étudier chacune de vos factures.

Il faut privilégier les économies sur les dépenses fixes et récurrentes : assurances auto et habitation, assurance santé, forfaits de téléphone, fournisseur d’énergie… Il n’y a pas de petites économies, surtout si elles se renouvellent tous les mois !

Réétudiez également vos grosses dépenses, loyers, voiture… On peut tout remettre en cause !

Faites des études comparatives, tout peut se faire en ligne!

Renégociez avec votre banque

Réétudiez votre prêt immobilier et étudiez vos frais bancaires…

Vous avez reçu en ce début d’année votre relevé de frais bancaires, ce document va vous permettre de comparer avec la concurrence ! Avec les banques en ligne les frais bancaires sont parfois à zéro euro…

Les taux de crédits sont toujours bas ! Si vos crédits datent un peu, ou sont à taux élevés, c’est le moment de les renégocier ou de restructurer vos crédits…

Contactez votre conseiller bancaire, ils sont disponibles par mail ou téléphone, et changer de banque, c’est facile !

Anticipez votre baisse de revenus

Vos revenus vont peut être baisser à court ou moyen terme : ce peut être le cas si vous vous retrouvez au chômage partiel ou que vous n’obteniez pas les primes attendues pour cause de baisse d’activité ou de non atteinte d’objectifs… Certaines personnes vont aussi perdre leur emploi.

Il ne faut pas se cacher la réalité et prendre les devants.

Diminuez vos remboursements de crédits

Vous pouvez dès lors demander à votre banque une diminution des mensualités de crédit immobilier (cette clause est notifiée sur votre offre prêt et c’est souvent gratuit).

Si vous avez des échéances trop lourdes, vous pouvez envisager de regrouper vos crédits et de les étaler en faisant une restructuration de crédit, mais attention à ne pas alourdir la dette !

Si cela ne suffit pas, si vous pensez que votre situation peut s’arranger, vous pouvez demander délai de grâce. Il s’agit d’une demande qui doit être faite auprès du Tribunal d’Instances. Elle permet de reporter pendant 2 ans maximum les échéances d’un crédit, en particulier d’un crédit immobilier

Vous vous posiez peut être la question et si je souscrivais un crédit ? Pendant cette période de crise alors que vos revenus vont peut-être baisser souscrire un crédit pour passer cette période difficile est rarement la bonne solution.

Envisagez une procédure de surendettement

Si vous étiez déjà très juste coté financier ou fortement endetté et que vous pensez que vos revenus vont encore baisser, n’attendez pas que les dettes s’accumulent et vous mettent dans une situation impossible ! Envisagez de déposer un dossier de surendettement. La procédure de surendettement est le meilleur moyen de bien gérer un budget trop serré.

Diminuez votre niveau de vie !

Ce confinement réduit les sorties et donc les tentations. Profitez en pour étudier vos vrais besoins, gérez vos courses, cuisinez vous de bons petits plats sans sortir. Tout simplement faites vous plaisir en constatant la baisse de votre niveau de dépenses moyennes…

Finalement on se rend compte que l’on a besoin de moins de choses !

Quelques astuces pour de nouveaux revenus !

Trouvez vos propres astuces et bons plans pour arrondir vos fins de mois. En voici quelques uns mais la liste pourrait être bien plus longue.

  • ne jetez plus rien, faites un tri dans vos placards, les vêtements que vous n’utilisez plus peuvent être vendus via des sites de ventes de vêtements d’occasion ;
  • rendez des services, mettez vos compétences à disposition moyennant une petite rémunération, des sites fleurissent comme https://www.allovoisins.com ;
  • proposez à la location votre voiture, vos outils de bricolage, une chambre chez vous, ce sera bon pour votre budget et vous ferez en plus un beau geste pour la planète !
  • Envisagez de louer les chambres qui ne servent pas chez vous…

Revoyez vos objectifs

Le confinement c’est aussi l’occasion de repréciser vos objectifs et d’aligner votre budget avec ceux ci !

Il y a ceux qui veulent acheter une maison au vert, ceux qui veulent quitter leur voiture pour le plaisir du vélo, ceux qui veulent trouver plus de temps pour eux, ceux qui veulent préparer leur retraite ou leur tour du monde etc… à chacun ses envies et ses moyens pour y parvenir

Voilà, face à cette crise les idées émergent, les habitudes changent, on se regarde différemment, c’est l’occasion de se remettre en question et d’adapter votre budget !


clés pour un premier logement calculer son budget

Premier appartement, comment estimer mon budget ?

Que ce soit pour faire des études ou pour s’établir dans la vie, prendre un premier appartement en location est une étape importante. Mais, il n’est pas facile d’estimer le budget quand c’est la première fois que l’on prend un appartement. Il doit être minutieusement préparé pour ne pas avoir de mauvaises surprises.

Pour se faire il est indispensable d’établir un budget qui devra estimer au plus juste tous les postes de dépenses à prévoir.

Comment estimer mon budget ?

Si pour les personnes déjà installées, il est plus facile de faire un budget en fonction des mois précédents, les jeunes qui ont moins d’expérience ont souvent beaucoup de mal à évaluer de combien ils auront besoin pour vivre chaque mois.

Nous leur recommandons donc de prendre une feuille papier et d’établir avec quelqu’un de plus expérimenté leur budget prévisionnel.

Quel est le budget pour un premier appartement en location chaque mois ?

Ci-dessous nous avons listé les principaux postes de dépenses pour un petit appartement.

Postes de dépensesMoyenne habituellePour votre projet
Loyer pour un studio ou T1 330€ à 670€
Charges locatives par personne25 à 40€
Assurances de l’appartement 6 à 8€
Électricité et chauffage25 à 40€
Forfait mobile10 à 20€
Box internet TV0 à 30€
Surcoût meublé0 à 35€
TOTAL mensuel400 à 843€

Le loyer

C’est souvent le poste le plus important dans le budget logement. Il est très variable d’une ville à l’autre. Compter pour la location d’un studio 500 € à Toulouse pour 18 m2, mais 670 € à Paris pour 9 m2 et 330 € à Brest pour 25 m2.

Il est donc important de bien étudier ce poste car c’est tout les mois que vous allez le retrouver.

Il peut être moins important dans le cas d’une colocation car le loyer est divisé entre les colocataires.

Pour alléger cette charge, il est souvent possible de bénéficier d’aides au logement quand on n’a pas eu de revenus ou des revenus faibles.

A noter, les jeunes qui sont encore dépendants de leurs parents peuvent également bénéficier d’aides au logement quel que soit le revenu de leurs parents mais à condition que ceux-ci ne payent pas l’IFI (Impôt sur la Fortune Immobilière) et qu’ils ne touchent pas d’allocations familiales pour l’enfant (sinon les parents devront faire un choix).

A partir du 2ème semestre 2019 et pour plus de logique, la base de calcul pour obtenir des aides au logement concernera les revenus en cours et non plus sur les revenus de l’année N-2 comme c’était précédemment le cas..

N’hésitez pas à vous renseigner et à faire une simulation sur le site de la CAF.

Les charges locatives

Elles sont souvent payées au propriétaire dans un poste appelé « Provisions pour charges ». C’est souvent une somme qui est payée par anticipation chaque mois et qui est régularisée (chaque année ou à la fin du bail) en fonction des charges réelles. Vous pouvez alors avoir une régularisation à payer en plus si les charges et consommations ont été plus importantes que prévues au départ, ou au contraire un remboursement si vous avez trop payer.
Elles sont parfois comprises dans le loyer et ne donnent pas alors lieu à un décompte de charge ni à une régularisation. C’est parfois le cas pour les meublés.

Les charges locatives comprennent normalement les charges à la charge du locataire. Il s’agit souvent des consommations d’eau froide, des taxes pour les ordures ménagères et des charges pour l’entretien de la résidence. Elles peuvent comprendre d’autres postes comme le chauffage quand il est collectif ou encore le wifi et des services de lingerie ou d’accès à une salle de sport.

Sur des résidences haut de gamme avec des frais d’ascenseur, voire une conciergerie, elles peuvent être assez élevées.

Il faut demander le fonctionnement des charges locatives, ainsi que le détail des charges au propriétaire.

Ces charges sont estimées au début du bail et il faut rapidement vérifier qu’elles ne sont pas sous évaluées. En effet, vous risquez dans ce cas  de devoir payer une somme importante lors de la régularisation des charges réelles.

On peut les estimer pour une personne seule de 25 € à 40€ par mois (hors chauffage) selon le niveau de service de la résidence et la consommation d’eau.

L’assurance habitation

Elle est obligatoire et très recommandée. On n’est jamais à l’abri d’un incident que ce soit de son fait ou des voisins, et on est content alors de la trouver.

Il faut compter 6 à 8 € par mois pour un studio. Elle elle est souvent payée par trimestre ou annuellement.

La taxe d’habitation

Bien souvent oubliée lors des premières locations, elle est néanmoins due par toute personne qui occupe un logement au 1er janvier. Elle est à payer d’octobre à décembre de l’année suivante, même si vous n’occupez plus le logement.

A compter de janvier 2019, un dégrèvement est accordé en fonction de votre revenu fiscal de référence (RFI, net imposable).

Pour info : en 2020, ce dégrèvement sera de 100% pour une personne seule si son RFI est inférieur à 28 000€.

N’hésitez pas à faire le calcul sur le simulateur des impôts

Cette taxe est évaluée sur la base d’une valeur locative spécifique à chaque commune ;  si votre RFI est supérieur au barème du dégrèvement,  vous devrez compter aux alentours d’un mois de loyer.

Électricité et chauffage

Tout va dépendre de la qualité d’isolation de votre logement et de la température que vous souhaiterez. Les petits appartements sont généralement au chauffage électrique plus facile d’installation et d’utilisation.

Avec l’abonnement et la consommation électrique, compter en moyenne 30 € par mois (360 € par an) pour un studio de 20m2 correctement isolé. Mais surveillez vos consommations tous les mois et surtout l’hiver, pour vous assurer de rester dans votre budget.

Attention les opérateurs vont vous faire payer une estimation de consommation, mais si vous consommez plus que prévu, vous devrez payer une régularisation qui peut être chère.

Le chauffage gaz est plutôt recommandé pour les appartements plus grands, car dans ce cas vous devrez aussi assurer l’entretien de la chaudière tous les ans, autour de 120 à 160 €.

Donc avant de louer, faites attention au mode de chauffage et à son isolation. Un indicateur DPE (Diagnostic de Performance Énergétique) est désormais obligatoire. Regardez le avec attention.

La note du chauffage peut très vite grimper ! Soyez donc vigilant sur ce poste.

Internet et téléphone

Il faut prévoir environ 10 à 15 € par mois pour un forfait mobile 4 G.

Si on a besoin d’une box pour internet et /ou la TV il faut en plus prendre un abonnement de 20 à 30 € par mois. Attention aux frais liés ; s’il n’y a  pas de frais pour l’ouverture d’un compte, il y a souvent des frais de résiliation, de l’ordre de 100 €.

Il arrive également que les frais de wifi soient intégrés dans les charges notamment dans le cadre des colocations.

Les dépenses ponctuelles, à prévoir dans un budget pour un premier appartement

Postes de dépensesRemarquesMoyenne
habituelle
Pour votre projet
Dépôt de garantiUn mois de loyer
A l’entrée dans les lieux
330€ à 670€
Taxe d’habitation Occupant au 01/01 – A payer au mois de novembre suivant (suivant revenu) 330€ à 670€
Frais de résiliation de la box A la sortie de l’appartement 0 à 100 €
Équipement de l’appartement A l’entrée dans les lieux si appartement vide (lit, table…) 150€ à 1000€
Frais d’agence A l’entrée dans les lieux 0 à 375€
Autre Déplacements pour visiter, déménagement… ….
TOTAL
810 à 2 765€

Le dépôt de garantie

Il s’élève à un mois de loyer. Ce n’est pas vraiment une charge, car il est restitué à la fin du bail si le logement est rendu en bon état. Il faut cependant l’anticiper dans un budget d’autant qu’il faut le payer avant d’entrer dans les lieux.

Trouver une location avec ou sans honoraire d’agence ?

Avant de trouver un logement, il faut le chercher ! Des coûts sont donc à prévoir pour cette recherche (déplacements, logement provisoire etc…) et selon les opportunités, des frais de mise en relation ou des honoraires d’agence qui se présenteront. Ce poste est estimés entre 0 et 375 € (soit environ un mois de loyer selon les agences).

Il existe un plafonnement des honoraires d’agence à la charge des locataires correspondant à :

  • 15 € en moyenne par mètre carré de surface habitable en zone très tendue et notamment la région parisienne
  • 13 € en moyenne par mètre carré en zone tendue (Lyon, Bordeaux, Toulouse …)
  • 11 € en moyenne pour le reste du territoire.

On considère qu’un studio a une surface de 15 à 28 m².

Mais passer par une agence n’est pas obligatoire et beaucoup de propriétaire louent leur bien en direct. Dans ce cas aucun frais d’agence ne sera dû ce qui sera bien sur bien mieux pour votre budget. Il n’est cependant pas toujours possible de trouver sans passer par une agence, car parfois on prend ce que l’on trouve.

Par ailleurs, selon les agences et les accords qu’elles ont avec le propriétaire, celles ci peuvent appliquer pour les petits appartements d’étudiant des frais réduits pour les locataires. Renseignez vous donc sur les frais d’agence.

Enfin dans tous les cas vous devrez constituer un dossier pour pouvoir louer le bien. Un propriétaire n’a pas d’obligation à vous louer un bien et vous devrez donc le rassurer sur votre capacité à payer le loyer.

Ce dossier comprend en particulier les justificatifs de vos revenus réguliers et/ou de ceux du garant (avec contrat de travail et derniers bulletins de salaires…).

Si vous n’avez pas de revenus, vous devrez donner la caution de tiers (parents ou amis…) qui se porteront garant pour vous du paiement du loyer.

Équiper un logement ou louer un meublé ?

Parfois louer un meublé peut s’avérer un bon deal surtout quand on doit déménager loin et pour de courtes durées. Généralement on estime que les meublés ont un surcoût de l’ordre de 25 à 35 € par mois.

Si on décide de s’équiper, c’est un poste très variable selon que l’on récupère des meubles usagés ou si on les achète dans une grande surface.

Se faire un joli cocon est sympathique et nécessaire, mais cela a un coût que l’on peut estimer entre 150 € et 1000 € (lit, table et chaises, bureau et fauteuil, armoire et étagères, vaisselle et linge de maison…) et des contraintes d’aménagement et de déménagement.

Que prévoir comme autres charges ?

Au-delà de la partie logement, d’autres frais et charges sont bien sûr à budgéter lors d’une première installation.

Ce sont par exemple les frais de scolarité, transport, santé/mutuelle, alimentation, loisirs et sorties, habillement et esthétique…

Il faut donc faire un budget prévisionnel pour voir où on va… Créez votre compte sur l’application de budget de budgetfacile.com, il est là pour vous aider !



chaudière budget chauffage économies énergies

Changer ma chaudière : Quelles aides ? Quel budget ?

Aujourd’hui il existe plusieurs aides pour inciter les particuliers à remplacer leur chaudière. C’est une bonne chose car c’est un investissement iimportant pour un budget familial et il serait dommage de ne pas les connaître. Mais on a parfois l’impression d’un vrai labyrinthe dans lequel il est difficile de se retrouver.

Le crédit d’impôt, l’Eco-PTZ,  la TVA à taux réduit, l’existence de conditions de ressources ou pas ? En effet, beaucoup de questions se posent avant de démarrer les travaux ! Autrement dit, pour s’y retrouver faisons le point et pausons-nous les bonnes questions.

Tout d’abord sur le plan financier, combien ça coûte et mon budget peut-il me le permettre ?

Synthèse des aides et pour quelles chaudières ?

Les coups de pouce financiers mis en place pour le remplacement et l’installation d’une chaudière sont nombreux et sont là pour aider votre budget. Cependant il faut être vigilant car tous les équipements ne sont pas éligibles et les aides sont parfois dépendantes des conditions de revenus.

Partant de ce fait, voici un tableau synthétique  des éventuelles aides :

Crédit d’impôt Prime énergie Anah Éco-PTZ TVA taux réduit Aides locales
Conditions de revenus Sans condition Oui Oui Sans condition Sans condition Oui
Chaudière gaz à condensation Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Chaudière à fioul basse température Non Non Oui Oui Oui Oui
Chaudières à micro-cogénération gaz Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Chaudière à bûches Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Chaudières à granulés Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Chaudières automatiques à plaquettes Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Chaudières automatiques à granulés Oui Oui Oui Oui Oui Oui

Changer sa chaudière à quel prix ?

Pour changer sa chaudière, il faut étudier le budget global du projet et le comparer avec vos postes de dépenses d’énergie actuellement.

Dans ce budget, il faut prévoir l’achat du matériel mais aussi la pose. La dépense peut aller de 3 000 € à 20 000 € (hors aides financières) suivant les travaux. De ce fait, réaliser plusieurs devis par des professionnels est primordial et vous serez rapidement fixé sur l’enveloppe budgétaire.

Il faut également anticiper le coût d’entretien et la maintenance qui peuvent varier selon le type de chaudière.

Enfin il faut évaluer les factures d’énergie (gaz, fioul, bois,  etc …) et prendre en compte les économies que vous réaliserez car elles sont souvent inférieures car les chaudières nouvelles génération qui ont un meilleur rendement consomment généralement moins.

Le premier conseil est de faire un bilan énergétique avec l‘ADEME.  Il suffit donc de vous présenter dans une de leur agence muni de vos dernières factures d’énergie. Un conseiller de l’ADEME fera gratuitement une analyse de vos dépenses d’énergie et fera des préconisations à l’appui de vos factures présentées.

Cette étude sera ainsi personnalisée en fonction de votre lieu d’habitation, de l’énergie consommée,  de la composition de la famille etc…

Quoi qu’il en soit, pour obtenir ces aides, les travaux doivent être effectués obligatoirement  par un artisan ou une entreprise du bâtiment détenant la mention RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

Les aides sans condition de ressources

Le CITE : Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique

Comment ça fonctionne et pour qui ?

Le CITE est un dispositif fiscal qui permet à tous y compris les ménages non imposables, d’être remboursés à hauteur de 30% des sommes engagées.

Ce crédit d’impôt s’applique pour les propriétaires de leur maison individuelle mais aussi pour le remplacement de chaudière en immeuble collectif à condition que ce soit votre résidence principale.

Pour obtenir le crédit d’impôt, vous devrez indiquer le prix du matériel, sur votre déclaration de revenus (case spécifique) l’année après les travaux.

Le CITE est cumulable avec l’éco-PTZ (prêt à Taux Zéro) et ce sans condition de ressources. Vous cumulez l’avantage également avec la TVA réduite.

Y a t’il des plafonds de dépenses ?

A l’heure actuelle, ce crédit d’impôt porte sur une limite de dépense :

  • Par période de 5 années consécutives.
  • Pour un montant limité à 8 000 € pour une personne seule et 16 000 € pour un couple (imposition commune).
  • Avec majoration de 400 € par enfant à charge (200 € si garde alternée).

Quelles chaudières sont éligibles ?

Plusieurs types de chaudières entrent dans le cadre :

  • d’une part la chaudière à gaz à haute performance énergétique.
  • d’autre part la chaudière à très haute performance énergétique utilisant le fioul.
  • ensuite la chaudière à micro-cogénération gaz.

Important :

  • le prix de la pose n’entre pas dans le calcul de la dépense.
  • les chaudières au fioul à haute performance énergétique et celles à basse température n’entrent pas dans le dispositif non plus.

Le projet de loi de finances pour 2019

Ce projet prévoit la reconduction du crédit d’impôt. Par ailleurs, il prévoit le crédit d’impôt pour le remplacement des chaudières au fioul alimentées par une autre source d’énergie.

La dépose de la chaudière au fioul (coût d’environ 1 000 €) serait aussi prise en compte. Elle donnerait un crédit d’impôt de 50 % de la dépense.

L’éco-PTZ pour envisager une telle dépense

Définition

L’éco-PTZ est un emprunt sans intérêt distribué par les banques :

  • le montant plafonné à 30 000 € maximum.
  • il est remboursable sur 15 ans maximum.
  • il est sans condition de ressources.
  • les travaux sont réalisés par un professionnel (qualification RGE).
  • tous les logements de plus de 2 ans pourront bénéficier du remplacement d’une chaudière seule.
  • le prêt est utilisable désormais pour changer sa seule chaudière. Jusqu’à présent, il fallait faire un bouquet de travaux de rénovation énergétique pour profiter ce prêt.

Pour quelles chaudières ?

Certaines catégories de chaudières sont éligibles :

  • les chaudières à condensation
  • les chaudières micro-génération à gaz
  • les pompes à chaleur air-eau
  • les pompes à chaleur géothermiques
  • ainsi que les chaudières à bois

Prenons le cas des travaux pour 11 000 €, le prêt éco-PTZ sur 10 ans représentera des mensualités de 91,67 €. L’investissement de départ peut paraître important mais vous permettra un  gain non négligeable sur vos futures factures d’énergie et certainement sur votre budget.

Comment faire sa demande d’éco-PTZ ?

Il faut en revanche vous présenter dans un établissement bancaire qui est partenaire de l’Etat :

  • faire obligatoirement la demande avant le début des travaux.
  • effectuer pour commencer,  des devis auprès de professionnels certifiés RGE.
  • l’artisan choisi devra remplir le « formulaire type-Devis ».
  • à la fin des travaux, l’artisan devra ensuite remplir le « formulaire type-Facturation »
  • remettre le document et les factures à l’établissement prêteur dans les 24 mois suivant la date de l’offre de prêt.

L’éco-PTZ est compatible avec toutes les autres aides tel que le crédit d’impôt, la TVA réduite, l‘ANAH, la Prime énergie.

La TVA à taux réduit pour qui ?

Il y a plusieurs conditions pour obtenir une TVA à taux réduit :

  • le logement doit être achevé depuis 2 ans.
  • de plus, le logement doit être affecté à l’habitation (pas de local professionnel).
  • enfin, l’installation doit être réalisée par une entreprise.

La TVA à 10 % ou 5 % pour une chaudière neuve ?

  • Le taux de TVA à 10 % s’applique pour les chaudières au gaz ou au fioul à basse température ou à condensation.
  • Le taux de TVA à 5,5 % s’applique pour les chaudières qui respectent des critères de performance énergétique.

Les aides sous conditions de ressources

La prime Energie

Ce coup de pouce entend aider les ménages les plus modestes. Il est fonction des niveaux de ressources des demandeurs.

L’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat)

Le programme « habiter mieux » est une aide financière pour aider la rénovation thermique de logements. Elle vise entre autres à aider les propriétaires occupants à financier le changement de chaudière.

Un simulateur est à votre disposition.

Les aides locales

Certaines régions, départements, intercommunalités ou communes  ont la possibilité d’attribuer des aides complémentaires aux aides nationales.

Les informations sont consultables sur le site ANIL


Mieux gérer son budget, facile !

Vous vous demandez, chaque fin de mois, ou est passé votre argent…Pourtant, vous avez la sensation d’avoir été raisonnable dans la gestion de votre budget familial et  vous êtes encore à découvert ! Vous vous posez la question de savoir comment font les autres pour mettre de l’argent de coté ?

Sachez que vous n’êtes pas un cas isolé et nombreux sont ceux qui sont dans votre cas.
Ne vous résignez pas, voici quelques conseils pour prendre votre budget en main.
Quels que soient les revenus ou la composition de la famille, nous avons chacun d’entre nous une relation spécifique avec l’argent qui rend sa gestion plus ou moins facile et peut parfois nous rendre insatisfait… Avoir un budget équilibré n’est pas forcement lié au montant des revenus mais plutôt à la méthode choisie pour le gérer.

La gestion de budget

Pourquoi faire ?

Gérer son budget est tout d’abord utile car cela permet à tout moment de connaître sa situation financière sans (mauvaise !) surprise, ni stress.

Cela permet ainsi d’anticiper les évolutions financières de ses comptes et évite à certains de s’inquiéter à chaque fin de mois.

Mieux gérer son budget permet de gagner de l’argent.

Cela évite de payer des agios qui coûtent chers, de payer des taux d’intérêts très élevés avec des crédits mal étudiés et enfin cela permet de placer judicieusement son argent et de le faire fructifier.

Mieux gérer son budget permet également d’être prudent.

Personne n’est à l’abri d’un imprévu ! Un accident de la vie, une dépense non anticipée comme une contravention à payer ou la machine à laver à remplacer. La situation peut vite s’aggraver si on n’a pas un peu d’argent de coté…

Enfin bien gérer son budget c’est savoir aussi se faire plaisir

Planifier un cadeau, emmener la famille en vacances ou encore en s’acheter un scooter.

Ce qu’il faut, c’est mettre en place une méthode pour gérer et suivre son budget. Cette solution est indispensable pour prendre en main son argent et son avenir.

Un budget prévisionnel…

La première phase de la gestion de son budget consiste à faire une analyse rapide de son budget actuel.

En une heure et à l’aide de vos factures et relevés bancaires vous déterminez mois par mois, le montant des vos revenus et dépenses.

A partir de ces chiffres vous établissez un tableau des dépenses et recettes prévisionnelles. Vous établirez ce budget prévisionnel sur une année.

Un équilibre à trouver

D’une façon générale les gens ont tendance à dépenser plus qu’ils ne gagnent et  souvent quelque soit leur niveau de revenu… Vous connaissez sûrement des foyers très aisés qui sont constamment à découvert.

Le budget prévisionnel permet ainsi de prendre véritablement conscience du poids des différents postes de dépense. Il est nécessaire de chercher un équilibre entre recettes et dépenses.
Dans notre société de consommation, il est difficile de faire face à la tentation… Il faut donc prendre conscience que l’on ne peut pas tout faire. On ne peut pas tout acheter au risque de se mettre dans des situations périlleuses…

La répartition du budget familial : une affaire de famille

Organiser un budget est une affaire familiale ou au moins conjugale.

Au moment où vous organisez votre budget familial, il est important de prendre en compte les nécessités et envies de chacun des membres de la famille, même si on ne peut toutes les satisfaire.
Cette étape de discussions autour du budget familial, est l’occasion d’échanger entre les conjoints et parfois avec les enfants des objectifs financiers du foyer.
Partager une même vision de l’avenir permet de s’assurer de la participation de tous aux efforts à mettre en place.

Se fixer des objectifs

Après avoir précisé les priorités du budget familial, il faut établir un budget prévisionnel précis.
Il faudra s’efforcer, par tous les moyens, de le respecter et surtout de ne pas le dépasser.
Inutile de se fixer des objectifs trop difficiles à atteindre car vous devriez ensuite revoir vos objectifs à la baisse face aux réalités financières.
Choisissez judicieusement les postes de dépenses que vous allez restreindre et respectez les !

Apprenez à vous connaître !

Si sur certains postes, vous vous savez prêts à faire des efforts, sur d’autres, vous savez que ce sera difficile.
Le risque de se fixer des objectifs irréalistes est alors celui de la cocotte minute… A force de se mettre sous pression, il y a risque d’explosion et donc d’atteindre un résultat inverse…
En revanche, en planifiant des objectifs réalistes, la satisfaction de les atteindre renforce la motivation…
En établissant ses choix budgétaires en conséquence, on peut parfaitement avoir les moyens de s’offrir un petit plaisir de temps en temps…

Prendre son argent en main

En élaborant le budget et en précisant les recettes et dépenses, vous pourrez ensuite en fonction de vos objectifs, déterminer les postes sur lesquels vous pouvez agir…
Faut-il plutôt augmenter les recettes ce qui n’est pas toujours facile mais parfois possible ou diminuer les dépenses ?

En effet, certaines dépenses sont fixes telles que le logement et les assurances.

D’autres par contre sont en partie variables telles que l’alimentation ou la santé.

D’autres encore sont occasionnelles ou ponctuelles comme l’équipement de la maison, l’habillement et les vacances. Vous pourrez plus facilement agir sur celles là.

Prendre conscience de la valeur de l’argent…

Dans nos sociétés, les tentations sont tellement fortes que tout semble possible et qu’il est difficile de se rendre compte de la valeur de l’argent.
L’une des clefs de la gestion d’un budget est de reprendre conscience de la valeur de l’argent au regard du temps de travail et des efforts à faire pour le gagner…

Il suffit bien souvent de rapprocher une dépense du coût de l’heure de travail…
Prenons l’exemple d’un salarié qui gagne 9,88 € de l’heure et qui achète un jean à 100 €…
Si l’on fait le calcul, on se rend compte que se faire plaisir avec le dernier jean à la mode, représente environ 10 heures de travail, soit plus d’un jour d’activité…
Cet achat prend donc une toute autre « valeur » et l’on appréciera d’autant plus à porter ce pantalon…
Cet argument vaut également pour la dernière télévision à 700 € qui représentera deux semaines de travail !
Ce calcul doit être fait en fonction de vos revenus et de votre temps de travail.

Pour être précis, il faut considérer votre revenu disponible, c’est à dire le revenu net (une fois toutes les charges payées) auquel il faut soustraire les frais liés au travail tels que les frais de déplacement et d’habillement.
Il faut également pour être complet prendre en considération le temps réel consacré au travail y compris les temps de déplacement par exemple…
On s’aperçoit alors parfois que ce n’est peut-être pas 9,88 € de l’heure que l’on gagne, mais seulement 7,50 €…

Savoir faire des économies et gérer ses comptes…

Il est parfois nécessaire de diminuer ses dépenses pour équilibrer ses comptes.

Astuces

On oublie souvent que l’on peut faire de nombreuses économies sans se restreindre trop fortement, simplement en regardant nos dépenses quotidiennes :

  • éteindre les lumières
  • préférer les douches aux bains
  • choisir des produits alimentaires sans marque
  • éviter la dernière innovation technologique…

Epargner

Une bonne gestion financière implique également d’avoir un peu d’épargne pour faire face aux imprévus, se donner les moyens d’atteindre ses objectifs et ne pas payer d’agios.

Plutôt que de laisser ces sommes sur votre compte courant où la tentation peut être grande de les dépenser, il est conseillé de les placer sur un livret rémunéré.
Vous pouvez ouvrir ces livrets dans votre banque et effectuer un virement de votre compte courant à votre livret.Ces virements sont gratuits.
L’avantage d’ouvrir un compte sur livret vous permet d’une part de faire fructifier votre argent grâce aux intérêts et d’autre part de mettre une partie de votre argent à l’abri en cas de coup dur.
Vous pourrez ainsi verser chaque mois des sommes variables ou fixes pour vous « forcer » à mettre de l’argent de coté.
Préférez le virement en début de mois plutôt qu’en fin de mois lorsque le compte est moins rempli…

Idée

Vous pouvez également avoir un livret spécifique pour anticiper les grosses dépenses et répartir certaines dépenses sur l’année en versant régulièrement une provision : 40 € par mois pour remplir la cuve de fuel, 100 € pour remplacer la voiture, 50 € pour préparer les vacances, 50 € pour financer les études des enfants et 70 € de réserve…

Epargner c’est bien, mais attention à ne pas risquer de payer des agios assez élevés sur le compte courant si vous n’y laisser pas assez de liquidités, contre un taux d’intérêt faible de 0,50% à 1,25% sur les livrets (selon votre situation et les produits)…

Les 5 étapes de la gestion budgétaire

caddie supermarché - faire courses d'alimentation -budget famille

Comment diminuer votre budget alimentation ?

Le budget alimentaire représente environ 15  % du budget des  ménages. Si le budget alimentation moyen par mois atteint 385 € pour un couple, il monte à 473 € par mois pour un couple avec enfants.

Ce budget qui est le troisième poste le plus important pour un foyer, après le logement et les transports. Il peut être réduit de façon significative en adoptant les bons réflexes :

Avant de faire vos courses :

La règle d’Or : Élaborez  les menus de la semaine et faites une liste

Élaborez les menus de la semaine, puis faites une liste les aliments nécessaires à leur préparation. Vous achèterez la juste quantité. Vous ne serez pas inquiet de vous retrouver devant un frigo vide. Vous éviterez les coups de cœur ou les solutions de facilité (comme un plat préparé souvent bien plus cher ou une pizza livrée) souvent lourds pour le porte monnaie…

De plus, en prenant le temps de la réflexion vous pourrez trouver des recettes peu chères, faciles et rapides à préparer. Elles seront sûrement délicieuses et vous permettront de faire des économies sans vous  priver.

La différence sur un panier peut de cette façon aller du simple au double.

Etudiez vos tickets de caisse et fixez vous des objectifs

On se rend compte que l’on dépense naturellement toujours plus ou moins la même chose sur un mois !
Étudier ses tickets de caisse est source d’enseignements. Sachez distinguer les divers postes de dépenses (viande, fruits, produits secs…) et comprenez ceux qui coûtent le plus cher et ceux qui peuvent ou doivent être diminués. Distinguez surtout vos courses alimentaires des autres dépenses (hygiène, accessoires, bricolage, vêtements) qui alourdissent très fortement votre caddy..

A partir de là, fixez vous des objectifs par semaine et faites un bilan chaque mois. Progressivement vous maitriserez mieux vos dépenses et vous pourrez modifier vos comportements pour faire en sorte de ne dépenser que ce que vous souhaitez.

Gérez les plaisirs par semaine et par mois

Il est normal de se faire plaisir en faisant des courses mais il n’est pas toujours utile, ni sain, de n’acheter que ce qui fait le plus plaisir…
On peut ainsi décider que les enfants n’auront qu’une bouteille de boisson sucrée par semaine ou qu’un pot de pâte à tartiner par mois… Ils l’apprécieront d’autant plus quand ils le savoureront.
On peut décider de recevoir ses amis d’une façon conviviale plutôt que de mettre les petits plats dans les grands…

Partez le ventre plein

II est important de partir faire ses courses le ventre plein. Lorsque l’on fait ses courses avec le ventre vide, comme beaucoup de monde on se laisse tenter et on a envie de tout ce que l’on voit dans les rayons. On achète beaucoup plus, des produits souvent plus élaborés comme des gâteaux et on finit par ne plus respecter notre liste de courses initiale.

N’emmenez pas les enfants

En effet, ils ont le don de nous attirer vers certains rayons et naturellement réclament toujours quelque chose qui n’était pas prévu au départ…
Difficile de leur résister et ces petits plaisirs coûtent finalement cher et entament largement le budget. Pour votre tranquillité et votre porte monnaie, il vaut mieux partir seul quitte à leur ramener une petite attention que l’on peut se permettre et qui leur fera tout aussi plaisir.

Consultez la famille et les voisins pour les achats en grosse quantités

Pourquoi ne pas proposer à des voisins, à la famille, aux amis de partager le coût de certains aliments achetés en grande quantité ? Les familles nombreuses connaissent bien le riz acheté en sac de 20 Kg, les cageots de pomme de terre achetés en début de saison ou encore les poulets congelés achetés par cartons de 20.
Comme vous, tout le monde sera ravi de faire quelques économies.

Où faire ses courses ?

Diversifiez vos approvisionnements

Les commerces le savent, les clients ont des habitudes de consommation et ils n’en changent pas facilement… Ainsi, à coté de quelques offres attractives et d’une communication générale sur les prix  parfois sans vrai réalité, les produits proposés ont des tarifs souvent exagérés dont on ne se rend même pas compte.

Diversifiez vos circuits d’approvisionnement pour profiter des avantages de chacun. Certains magasins sont bien placés sur les produits frais de saison, d’autres font des promotions spécifiques et ponctuelles sur les articles ménagers, d’autres encore ont un excellent niveau de qualité/prix… De plus, varier les circuits permet de comparer les prix, de trouver de nouvelles idées et de remettre en cause des habitudes… pourquoi ne pas en profiter…

Les marchés

Sur les marchés on peut trouver des légumes et des fruits de saison, de très bonne qualité et à prix raisonnable. On oublie parfois d’en profiter.
Préférez aussi les fins de marché : les prix sont à la baisse et vous pouvez même négocier.

Du producteur au consommateur

Ce nouveau circuit est en plein développement. Les producteurs vendent directement au consommateur, sans intermédiaire. C’est par exemple le fermier qui vend son quart de bœuf, le volailler qui vend ses produits en direct tous  les 1er mardi du mois ou encore les fermiers qui vendent «les paniers légumes».
Cela a plusieurs avantages : vous connaissez et êtes rassuré sur la provenance des produits, vous jouez la solidarité et vous bénéficiez souvent de prix tout a fait concurrentiel.

Le hard discount

Le hard discount peut s’utiliser pour les aliments de base comme la farine, les pâtes, le riz, le sucre, l’eau… Ces produits, affranchis d’une partie des frais de marketing, de publicité et d’emballage et distribués avec des infrastructures minimums vous coûteront 15 à 20 % moins chers que dans les grandes surfaces. De plus, ce sont dans les hard-discounts que la liste de courses est la plus respectée car le choix y est moins grand.

Les supérettes

Les supérettes sont à éviter autant que possible car elles pratiquent des prix élevés. Toutefois, si vous vous y rendez pour vous dépanner, pensez toujours à regardez le rayon frais, il n’est pas rare d’y trouver des remises de 20% voire 50% sur les produits frais avec des dates limites de consommation courtes.

Les grandes surfaces

Préférez celles qui sont près de chez vous cela vous fera faire des économies de transport et celles qui sont moins grandes, elles proposent moins de tentation.
Les grandes surfaces offrent diverses opportunités pour réduire son budget alimentaire, il faut seulement prendre l’habitude de les chercher et développer son œil de lynx.

  • Traquez les promotions, les bons d’achat.

En arrivant dans votre supermarché, pensez à regarder les offres promotionnelles affichées à l’entrée ou en tête de gondole. De plus, les grandes marques pratiquent souvent des offres promotionnelles particulièrement intéressantes ( trois produits pour le prix de deux, 20% de produit gratuit,…). Ces offres promotionnelles sont un bon moyen de faire baisser le prix de votre caddy seulement si les produits sont sur la liste de course évidemment !
Cependant attention à ne pas se faire avoir sur une promotion et à bien comparer les prix… Il arrive fréquemment que les prix affichés ne soient pas vraiment  intéressants et  les promotions affichées ne soient que de la publicité pour attirer le client…
Utilisez les sites en ligne qui, proposent des offres promotionnelles.
Pensez à jeter un coup d’œil sur les sites internet qui éditent des bons de réduction parfois très intéressants.

  • Créez une carte de fidélité.

Créer une carte de fidélité est souvent intéressant et très facile d’utilisation. Elles  vous donnent en proportion de vos achats, des chèques cadeaux ou des bons d’achat… Mais faites attention aux produits qui permettent de cumuler des points fidélité. Ces offres s’appliquent souvent sur des produits chers pour être finalement de fausses bonnes affaires.

  • Non aux cartes de crédit.

Evitez  les cartes qui font carte de fidélité et  « carte de crédit ». Les magasins feront tout pour vous en équiper car le crédit leur rapporte beaucoup d’argent.
Payer à crédit pourrait être très tentant et apparaître comme une solution de facilité pour  payer vos courses quotidiennes. Cela est à éviter absolument. Cela vous coûtera cher en intérêts. Ces dépenses seront plus difficile à suivre et à maitriser dans votre budget et surtout il n’est pas recommandé de payer des courses d’alimentation à crédit. Vous risquez de mettre le premier pas dans l’engrenage du surendettement. . On s’accorde le crédit à des biens d’équipement avec un remboursement étalé sur une période qui correspond à l’usage du produit ce qui n’est pas le cas de courses quotidiennes.

Comment faire ses courses ?

Respectez votre liste de course

La grande règle est de respecter la liste de course ou au moins de limiter les achats divers et spontanés. On se rend compte que le panier s’alourdit rapidement avec bon nombre d’articles divers, bien souvent non alimentaires et souvent pas très indispensables… On a finalement beaucoup trop de choses chez soi..

Comparez et comparez

Pour bien faire ses courses il faut être un consommateur averti et rien ne remplace le fait de comparer les prix.
La force de l’habitude fait que l’on oublie bien souvent de regarder avec précision les étiquettes mais on s’aperçoit que c’est avec les petits ruisseaux que l’on fait de grandes rivières. Rien ne vous empêche de vous faire plaisir avec des produits plus chers mais ce sera en toute connaissance de cause.

Les formats familiaux et les prix au kilo

Profitez autant que possible des formats familiaux surtout pour l’alimentation, en vérifiant bien les dates de péremption. Les formats familiaux affichent des prix au kilo très avantageux. C’est intéressant pour tout ce qui se conserve et en particulier les produits secs. Vous pouvez  également congeler bon nombre de produits frais.
Ne comparez pas le prix unitaire, mais regardez le prix au kilo ou au litre. C’est bien là que se fait la vraie différence. Regardez aussi pour les marques distributeurs, qui ne sont pas toujours aussi compétitives qu’on le croit.

Les fruits et légumes de saison

Enfin, privilégiez toujours les fruits et légumes de saison, vous y gagnerez dans votre budget et les produits sont souvent biens meilleurs.

Achetez des produits de base sans marque

Les produits de marque sont souvent beaucoup plus chers que ceux sans marque, hors promotion. Il est vrai que la qualité de certains produits préparés sans marque laisse parfois à désirer, mais pour les produits de base comme la farine ou le sucre, il n’y a aucune différence. Saviez vous que dans la plupart des cas, les produits discount et les produits de marque distributeurs proviennent des mêmes unités de fabrication ? Vous l’avez compris, dans ces cas là on ne paye que la marque.

Éviter les produits sur-conditionnés avec plusieurs étuis

Évitez les produits trop emballés car cela a forcément un coût.  Lorsque l’on achète un produits on paye son contenant et son packaging. Les boîtes et les enveloppes ont engendré un coût pour le fabricant et vous serez donc amené à « rembourser » ces frais. Evitez les produits trop conditionnés c’est également faire un geste pour la nature.

De retour à la maison

Mettez la main à la pâte et conservez

Si vous disposez d’un peu de temps, n’hésitez pas à confectionnez vous-même pains, biscuits, pâtes à tarte, pizzas, compotes, confitures, conserves, plats cuisinés…Vous verrez que vos gâteaux seront encore plus appréciés qu’un produit industriel et ne vous coûtera pas plus de quelques euros.
Vous pouvez souvent conserver plusieurs jours les produits, en faire des conserves ou encore congeler les surplus.

Organisez-vous et échangez

Pourquoi ne pas programmer un atelier cuisine dans la semaine pour vous avancer dans la préparation des repas ?  Demandez un coup de main à d’autres personnes dans la famille (un jour par enfant par exemple) ou encore faites des échanges en famille ou avec des amis…je te fais des lasagnes et tu fais une blanquette, je te fais la confiture de fraise et tu me donnes de la prune…).
A chacun sa recette mais le plus important est de réfléchir à son organisation pour ne pas être pris au dépourvu.

Mijotez de bons petits plats

Rappelez vous des bons plats mijotés de nos grands-mères. Ils étaient délicieux et peu coûteux… Cette façon de cuisiner est à décliner à la mode d’aujourd’hui avec des recettes qui font plaisir à tous et rapides à préparer.
De plus cela permet de cuisiner des bas morceaux délicieux à très peu de frais.

Ne jetez pas les restes

Pensez à accommoder les restes pour en jeter le moins possible. Par exemple avec quelques viandes restantes mélangez-les et faites-en des boulettes à poêler. Les enfants adorent et votre budget aussi ! Il existe aussi des sites internet qui vous propose des recettes en fonction de ce qu’il y a dans votre frigo, par exemple le site http://www.quecuisiner.fr/

Mangez moins de protéines

Il n’est pas nécessaire de consommer de la viande ou du poisson tous les jours. Ce sont des produits chers qui représentent une bonne part du budget alimentaire. Mangez-en une fois tous les deux jours et privilégiez d’autres apports tels que les oeufs et les produits laitiers. Cuisinez vos légumes le reste du temps… En soupe, en salade, en tartes, en gratin, assaisonnés… les recettes sont multiples et à explorer.

Mangez à la maison ou emmenez votre repas au travail.

Manger à la maison est l’idéal mais ce n’est pas toujours possible. De plus en plus de personnes préparent leur lunch-box à partir de leur frigo, à consommer dans un coin de l’entreprise ou dehors pour faire la pose.
Manger à la maison ou apporter son lunch-box, c’est moins cher et meilleur que la cafétéria ou le snack et en bonus vous pouvez économiser les tickets restaurants. De cette façon vous pourrez les utiliser pour les sorties le week-end.

En résumé, à vous de prendre de bonnes habitudes et trouver vos propres combines. Faire attention à son  budget alimentaire revient à faire attention à son budget personnel et familial. Avec ce qui restera, vous pourrez mettre de l’argent de coté ou encore vous faire plaisir …


Détecteur de fumée : C’est obligatoire

La loi prévoit que tous les locaux d’habitation doivent être équipés d’un détecteur de fumée.

Mais quel équipement acheter et qui doit l’acheter quand on est locataire ?

Qui doit payer le détecteur ?

C’est au propriétaire d’assurer l’équipement du détecteur de fumée.

Ainsi, en cas de locataire en place, le propriétaire peut :

  • Fournir et installer le détecteur de fumée
  • Fournir (le locataire installe)
  • Rembourser le locataire de la fourniture (le locataire installe).

Combien vaut un détecteur  de fumée ?

Le détecteur doit répondre aux normes NF EN 14 604 (inscription sur le détecteur).

Son prix est raisonnable (entre 10 et 20 €) surtout au regard des risques détectés (de l’ordre de 800 décès par an en lien avec un incendie de son habitation). Il n’est cependant pas nécessaire de dépenser plus (ça fait partie des bons réflexes de la bonne gestion du budget familial).

 Où l’installer ?

L’installation se fait au plafond, de préférence dans un couloir à proximité des chambres (le risque le plus grand étant pendant que les personnes dorment).

La vérification périodique du détecteur (sur piles) s’avère nécessaire (à la charge de l’occupant du logement).

Conditions à respecter pour les assurances

L’occupant du logement (propriétaire ou locataire selon le cas) doit adresser à son assureur une attestation d’installation du détecteur de fumée. Le texte est simple : « je soussigné, M. X, dont le contrat d’assurance habitation est le n° …, atteste avoir équipé le logement assuré d’un détecteur de fumée conforme aux normes NF EN 14 604. »

N’oubliez pas d’équiper votre logement d’un détecteur de fumée, c’est un modeste investissement pour une plus grande tranquillité.


Allocations familiales ou allocations logement ? pour votre enfant ,

Il faut savoir qu’il n’est pas possible pour les parents ayant un enfant étudiant à charge de disposer dans le même temps des allocations familiales et des allocations logement pour cet enfant. Il faut donc choisir en connaissance de cause.

Avant les 20 ans de l’enfant, ça se calcule

En fonction de la composition de la famille, à partir de 2 enfants quand les allocations sont versées sans conditions de ressources, les allocations familiales sont versées jusqu’aux 20 ans de l’aîné des enfants.

Plus exactement, elles s’arrêtent le mois d’avant son anniversaire… mais comme la CAF verse les allocations en début de mois suivant (faute de trésorerie, sans doute), on a l’impression que c’est le mois de l’anniversaire qui est pris en compte.

Tant que cette date n’est pas atteinte, il faut calculer ce qui est le plus intéressant pour le budget global :

1)    Garder le versement des allocations familiales
2)    Percevoir les allocations logement et perdre tout ou partie des allocations familiales

Le site de la CAF est très bien fait et permet toutes les simulations voulues :

Pour les allocations familiales : https://www.caf.fr/aides-et-services/s-informer-sur-les-aides/document-supprime/conditions-generales

Pour les allocations logement : http://wwwd.caf.fr/wps/portal/caffr/aidesetservices/lesservicesenligne/estimervosdroits/lelogement

L’accès aux informations est bien entendu gratuit, ce qui n’est pas le cas des sites qui apparaissent en premier sur internet lorsqu’on tape « allocations CAF » : appel téléphonique payant !

Après les 20 ans, c’est vraiment dommage de ne pas en bénéficier

Dès qu’il n’y a plus 2 enfants de moins de 20 ans à charge dans le foyer et/ou si vous ne bénéficiez plus d’allocations familiales, il n’y a plus de questions à se poser.

Une partie du loyer de votre enfant étudiant peut être pris en charge par la CAF, ce qui est une aide appréciable pour financer le budget de votre étudiant.

A titre d’illustration, pour un loyer de 350 € pour un appartement de 18 m2 à Rennes votre enfant a droit à une allocation logement mensuelle de 175 €, soit une économie annuelle de 2.100 €, pour un étudiant n’ayant pas de ressources financières autres que l’argent que lui donnent ses parents pour vivre.

Allocations familiales et foyer fiscal

A noter, l’enfant peut continuer à faire partie du foyer fiscal de ses parents quelque soit le choix fait au regard des allocations familiales : pas de crainte de voir les impôts sur le revenu augmentés du fait de ce choix.

Par ailleurs que ce soit les allocations familiales ou logement, elles ne sont pas imposables.

Après ses études, lorsque le jeune commence à travailler, il pourra encore toucher des allocations logement pendant 1 à 2 ans, en toute légalité ce qui l’aidera pour financer son installation.

La CAF s’appuie sur les déclarations de revenus de l’année N-2 jusqu’au mois de juillet, et N-1 à compter du mois de juillet.
Il y a, par conséquent, quelques mois pendant lesquels les allocations logement continueront de d’arriver avant que, si tout se passe bien, le jeune travailleur s’acquitte à son tour des cotisations sociales.

Si vous êtes dans cette situation, faites preuve d’une belle énergie administrative qui est plus facile à obtenir qu’une augmentation de salaire ! (l’un n’empêche pas l’autre).