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calcul des taux et des assurances

Comment comparer des crédits ? le TAEG

Il n’est pas toujours facile de comparer des crédits. Il y a des conditions différentes de durée, de taux, de garanties et des frais qui peuvent s’avérer très couteux et difficiles à comparer

Au-delà de l’offre commerciale de la banque ou de l’organisme de crédit regardez toujours quel est le TAEG… Ce calcul vous permettra d’y voir plus clair sur les coûts liés au crédit et ainsi vous pourrez comparer et choisir en connaissance de cause.

Pour permettre de mieux évaluer le cout d’un crédit et permettre de comparer des crédits, le législateur a donc rendu obligatoire le calcul du TAEG dans toute proposition de crédit.

Les différents composants d’un crédit

Faire un crédit, c’est demander à un organisme prêteur, banque ou établissement de crédit, de mettre à votre disposition une somme d’argent que vous lui rembourserez ultérieurement. Il s’agit donc d’une opération qui vous engage financièrement dans le temps et dont vous devez étudier avec attention toutes les incidences.

=> La somme empruntée s’appelle le capital.

=> Pour se rémunérer, l’organisme qui vous a prêté ce capital va vous faire payer des intérêts.

Le montant des intérêts dépendra de la durée de l’emprunt, du rythme de remboursement et bien sûr du taux que l’organisme prêteur choisira de pratiquer. Ce taux d’intérêt sera appliqué tous les mois sur le capital que vous devez rembourser et déterminera donc le montant des intérêts à payer chaque mois. 

Ainsi, plus vous ferez de petits remboursements, plus vous rembourserez longtemps votre prêt et au total, plus vous paierez des intérêts.

=> En supplément des intérêts liés au crédit, l’organisme peut vous faire payer des frais qui peuvent alourdir très significativement le coût du crédit et ne sont pas toujours clairement annoncés.

On distingue : 

  • Des frais facturés à l’ouverture du crédit (frais de dossier, de gestion…)
  • Les frais qui viendront chaque mois s’ajouter aux remboursements, tels que des frais d’assurance.

Le TAEG, Taux Annuel Effectif global, pour comparer des crédits

Pour pouvoir comparer des offres de crédit, il faut donc regarder le TAEG, Taux Annuel Effectif Global. Ce taux est exprimé en % annuel de la somme empruntée.

 Il intègre tous les coûts liés au crédit, taux d’intérêts et tous les frais associés.

Le TAEG est un peu différent selon qu’il s’agisse d’un crédit immobilier ou d’un crédit à la consommation. Il prend en compte en particulier : 

  • Les intérêts bancaires
  • Les frais de dossier ou les frais dus à des intermédiaires
  • Le coût de l’assurance emprunteur ou coût de l’assurance obligatoire
  • Frais de garanties (hypothèque ou cautionnement) s’il y a lieu
  • Frais d’évaluation du bien immobilier s’il y a lieu
  • Tous les autres frais qui vous sont imposés pour l’obtention du crédit 

Pour comparer deux crédits, le TAEG est donc très utile. 

Il est d’ailleurs obligatoire sur toutes les promotions et toutes les propositions et contrats liés à un crédit.


Lettre, Cahier, note, papier

Lettre modèle : Demande de remboursement de frais bancaires

Un courrier peut être adressé à un chargé de clientèle ou un directeur d’agence en cas de prélèvements importants de frais bancaires.

Ce modèle concerne le cas où la législation a été appliquée en terme de tarifs plafonnés, mais où le montant des frais pris mensuellement est élevé.

Conseils sur le contenu de la lettre

Ce courrier peut être personnalisé en fonction des situations particulières. Il est conseillé de préciser les responsabilités éventuelles de la banque (fin d’un découvert autorisé, changement de chargé de clientèle, décalage dans les dates d’encaissement de chèques…).

On peut également rappeler la fidélité du foyer à l’organisme, le nombre de produits ou de comptes détenus, l’éventualité de changer d’organisme financier…

Il devra éventuellement faire l’objet d’une relance téléphonique, voire écrite. Après avoir adressé le courrier au directeur de l’agence, il pourra être éventuellement envoyé au médiateur bancaire et enfin aux organismes de consommateur ainsi qu’au CCSF : Comité Consultatif du Secteur Financier.

Modèle de lettre


Votre nom…………..

Votre adresse…………………………..

Monsieur X ( Directeur…)

Nom de la banque…………
Adresse……………….

Lieu, Date…………….

Numéro de Compte : XXXXXXXXXXXX

Objet : Contestation de prélèvements de frais

Monsieur (Le Directeur de ………),

Je constate que depuis …….. mois  vous avez prélevé …. …….. € de frais sur mon compte.

Mois de ……   ……. €

Mois de ……   ……. €

Mois de ……   ……. €

Je vous fais part de ma stupéfaction et de mon profond mécontentement face à une telle situation.

Mon compte a été (seulement / ponctuellement) à découvert ( de …… €) et vous avez rejeté des (chèques / prélèvements) qui ont générés ces frais, très élevés.

Je considère que ces frais sont tout à fait disproportionnés. Ils contribuent de plus à aggraver une situation financière délicate que je m’efforce de rétablir. Ils représentent plus de xxx % du revenu global de ma famille de…… personnes.

Face à cette situation je vous demande de bien vouloir faire le nécessaire pour me rembourser ces prélèvements de frais que je juge abusifs.

Pour cette raison, je vous rappelle les engagements de votre profession et de votre banque à limiter et plafonner les frais pour les personnes à faible revenus.

Vous reconnaîtrez du reste le bien-fondé de ma réclamation, dans une situation qui vous avait sans doute échappée.

Afin que je n’aie pas la nécessité de remonter cette situation auprès des organismes concernés par ce type d’abus je vous remercie de donner suite rapidement à ma requête.

Je vous prie d’agréer, Monsieur (Le Directeur), l’expression de mes salutations distinguées.

                                                                              Nom et signature


Détecteur de fumée : C’est obligatoire

La loi prévoit que tous les locaux d’habitation doivent être équipés d’un détecteur de fumée.

Mais quel équipement acheter et qui doit l’acheter quand on est locataire ?

Qui doit payer le détecteur ?

C’est au propriétaire d’assurer l’équipement du détecteur de fumée.

Ainsi, en cas de locataire en place, le propriétaire peut :

  • Fournir et installer le détecteur de fumée
  • Fournir (le locataire installe)
  • Rembourser le locataire de la fourniture (le locataire installe).

Combien vaut un détecteur  de fumée ?

Le détecteur doit répondre aux normes NF EN 14 604 (inscription sur le détecteur).

Son prix est raisonnable (entre 10 et 20 €) surtout au regard des risques détectés (de l’ordre de 800 décès par an en lien avec un incendie de son habitation). Il n’est cependant pas nécessaire de dépenser plus (ça fait partie des bons réflexes de la bonne gestion du budget familial).

 Où l’installer ?

L’installation se fait au plafond, de préférence dans un couloir à proximité des chambres (le risque le plus grand étant pendant que les personnes dorment).

La vérification périodique du détecteur (sur piles) s’avère nécessaire (à la charge de l’occupant du logement).

Conditions à respecter pour les assurances

L’occupant du logement (propriétaire ou locataire selon le cas) doit adresser à son assureur une attestation d’installation du détecteur de fumée. Le texte est simple : « je soussigné, M. X, dont le contrat d’assurance habitation est le n° …, atteste avoir équipé le logement assuré d’un détecteur de fumée conforme aux normes NF EN 14 604. »

N’oubliez pas d’équiper votre logement d’un détecteur de fumée, c’est un modeste investissement pour une plus grande tranquillité.


Les frais bancaires vont baisser ! Oui mais…

Les commissions d’intervention, aussi appelées frais bancaires, agios ou frais de découvert vont prochainement baisser, mais avez vous bien traité le cœur du sujet ?

C’est quoi, les commissions d’intervention ?

Il s’agit des frais que la banque prélève en échange d’un dépassement de découvert autorisé, sur chaque opération passant au débit du compte.

Pourquoi vont-elles baisser ?

Le Parlement a voté jeudi 18 juillet 2013 la limite des commissions d’intervention.

Bientôt, les banques ne pourront plus facturer plus de 8€ par opération (avec une limite de 80 € par mois) pour les clients lambda et 4€ par opération (avec une limite de 40€ par mois) pour les personnes les plus fragiles financièrement !

Est-il possible d’y échapper ?

Difficilement si on dépasse son découvert autorisé ; L’essentiel est toutefois ailleurs et, comme souvent, nécessite une dose d’anticipation pour ne pas se trouver dans la situation d’être soumis au bon vouloir du conseiller bancaire.

C’est ce dernier qui accepte (ou pas) de payer les sommes qui se présentent au débit du compte. Il vaut mieux donc s’organiser afin de ne pas se retrouver dans cette situation.

Une autorisation de découvert 

La première étape est d’obtenir de sa banque une autorisation de découvert. Généralement, les établissements acceptent un montant de l’ordre du demi mois de salaire. Cette autorisation ne coûte que si on l’utilise.

A condition de respecter le montant de l’autorisation, il n’y a plus de commissions d’intervention. C’est la soupape de sécurité qui permet de faire face à un retard de salaire ou à une dépense non prévue.

La maîtrise de son budget

La deuxième étape est de maîtriser son budget : une prise de conscience des différentes natures de dépenses est essentiel (sur une période à la fois assez courte pour être « gérable » et assez longue pour couvrir les épisodes de la vie courante : le mois est une durée fréquemment retenue parce qu’elle correspond à la périodicité des salaires et des allocations).

Par exemple, il faut savoir de combien on dispose pour faire ses courses (en divisant le mois par 5 si les fait à la semaine) ou encore en mensualisant le maximum de charges (énergie, impôts, etc…).

La positive attitude

En définitive, il reste que si on dépense plus que ce que nous gagnons (ou recevons), il faudra rembourser le découvert généré…et ça n’est pas plus facile après qu’avant.

Les commissions d’intervention, sauf dans quelques cas très particulier, ne sont que le coup de grâce qui est donné à celui qui s’est laissé "débordé" dans son budget et a laissé "filer" le découvert.

Les commissions d’intervention sont aux banques ce que les radars sont à l’Etat : quand vous êtes flashés, c’est que vous dépensez trop et c’est la banque qui encaisse ! Alors, dépensez moins et arrétez d’enrichir votre banquier !


Gérer son budget en famille ?

La gestion du budget familial est essentielle. Cela permet de s’assurer d’un fonctionnement serein au quotidien, de limiter les risques de problèmes financiers et de construire l’avenir financier de la famille et des personnes qui la compose.

Cependant, comment faire quand il y a plusieurs personnes dans la famille ?  Qui doit le faire dans le couple ?  Faut-il y associer les enfants ?

On constate au quotidien qu’il est souvent difficile de parler d’argent dans le couple et aborder le sujet devient vite source de tensions.

Cependant aborder les questions du budget au quotidien, de la répartition des dépenses, de l’affectation de l’épargne, des investissements à réaliser… sont autant de sujet qu’il est indispensable d’aborder en couple afin de bâtir un projet de vie qui repose sur des bases financières négociées…

Alors comment gérer son budget simplement et sans tensions ?

Se mettre d’accord en couple,

Avant tout, il est primordial de discuter avec son conjoint de ce que représente l’argent pour chacun. Chaque personne a une relation différente à l’argent, certains sont très dépensiers, d’autres préfèrent économiser, certains sont très indépendants, d’autres veulent tout mettre en commun, certains apprécient de compter, d’autres ne regardent jamais leurs comptes, il est donc primordial de bien se comprendre…

Lors de cette analyse et cette mise à plat, il est tout à fait normal de ne pas être toujours d’accord. Par la discussion, la négociation, le compromis, le couple va devoir établir une règle de fonctionnement et se fixer ses objectifs.

Le risque dans le cas contraire est que l’un ou l’autre et souvent les deux se retrouvent dans une situation qu’ils n’auront pas souhaitée et qui pourrait les engager pour des années…

L’avantage de cette discussion est de faire en sorte qu’en partageant des objectifs communs chacun fasse les efforts nécessaires pour les atteindre. D’autre part en cas de difficulté financière, cela permet de partager les problèmes et de ne pas les rejeter sur l’autre.

L’argent ne fait pas le bonheur… mais c’est plus difficile si l’on a des problèmes financiers !

S’organiser

Il s’agit ensuite d’établir des règles de fonctionnement communes afin que chacun s’y retrouve et sache où il va.

Quels outils utiliser ?  Comptes séparés, communs ? Comment ordonner les factures, ranger les contrats ?

Qui fait quoi ? Qui suit les comptes ? Comment sont gérés les biens communs ou individuels…

Comment suivre le budget ? Avec un carnet et un crayon ou avec un logiciel tel le livre de comptes de http://budgetfacile.com ?

Et surtout quels objectifs se donne-t-on ? Partage des frais ? Montants des dépenses quotidiennes, des vacances, des loisirs ? Niveau et répartition de l’épargne ?  Investissements immobiliers…

En parler aux enfants

Il est important de parler « argent » et « budget » aux enfants dès leur plus jeune âge. Cela fait partie de leur éducation et contribuera à en faire des adultes conscients et responsables.

L’argent n’est pas un sujet tabou, même en cas de problèmes financiers. Les enfants et même les plus petits, aiment tout comprendre. Il ne s’agit pas de rentrer dans tous les détails surtout chez les plus jeunes mais l’objectif est de leur faire comprendre le fonctionnement de l’argent et son incidence dans la famille et donc sur eux.

Vous pouvez débuter en les emmenant faire les courses avec vous où ils prendront conscience du prix des choses. Attention cependant de ne pas céder à la moindre demande, ils doivent comprendre que vous ne pouvez pas tout acheter…

Par ailleurs, ils peuvent rapidement à gérer eux même leur argent de poche. Au début un ou deux euros par semaine suffiront, puis un peu plus en grandissant. Aux adolescents, vous pourrez attribuer également un budget « habillement ou sortie » qu’ils géreront eux même. Cela mettra fin aux éternelles négociations et les responsabilisera… Cela les encouragera également à chercher des petits boulots qui leur permettront d’améliorer leur budget personnel.

Avec les plus grands discutez équilibre budgétaire. Ils comprendront très bien vos discussions sur votre budget « vacances » ou le cout de leurs études…

Se poser les bonnes questions

Avant toute chose, dans le couple, il est indispensable de se poser certaines questions inévitables, à savoir quel partage des dépenses en fonction des revenus de chacun. Chaque famille doit choisir la solution qui lui paraîtra la plus adaptée à ses besoins.

Pour les dépenses quotidiennes est-il préférable d’utiliser un compte commun et pour cela accepter les petites dépenses de chacun ? Faut-il au contraire préférer les comptes individuels ? A quelle hauteur et pour quels postes de dépenses chacun contribue-t-il au fonctionnement du foyer ?

Pour les projets à long terme (vacances, retraite, enfants, …) quels objectifs communs se fixe-t-on à long terme ? Comment mettre en place les moyens d’y parvenir ? En mettant un montant fixe de côté chaque mois ? Ou en mettant de côté ce qu’il reste chaque mois ? Sur quel livret, quel support placer cet argent ?

Certaines erreurs à éviter

Il ne faut pas que seul l’un des conjoints détienne les pleins pouvoirs de la trésorerie. Les deux conjoints doivent pouvoir consulter les revenus et les factures à tout moment s’ils le désirent. Un point régulier doit également être fait, afin de réactualiser une vision commune de la situation et des objectifs de la famille.

Décider de partager le budget de la famille implique de ne pas faire de « cachotteries » et d’être transparent sur sa situation et ses intentions… Il est préférable d’aborder rapidement le sujet « argent » afin d’éviter les « mauvaises surprises » comme des dettes ou des prêts importants à rembourser. Si c’est le cas, discuter sur la manière de les rembourser est inévitable.

La dernière erreur à éviter est de ne pas se fixer de budget. Chacun ayant une attitude différente vis-à-vis de l’argent, il est indispensable de se fixer un budget à respecter tous les mois et ainsi éviter les débordements. C’est la base pour éviter les tensions dans la famille.

Se fixer un budget

Quand on décide de gérer un budget familial, il faut commencer par identifier les différentes catégories de dépenses du foyer. Il faut distinguer les frais fixes tels les impôts, le loyer, les prélèvements automatiques (eau, gaz, électricité, téléphone, assurances…), etc… et les frais variables (alimentation, habillement, loisirs…).

En chiffrant chaque catégorie, on aura un aperçu clair des dépenses incontournables dans le mois.

Etablir des priorités et économiser

En fonction des priorités établies, il est également nécessaire de prévoir à l’avance les dépenses occasionnelles telles que les vacances, les frais d’aménagement de la maison, les loisirs…

Il faut ensuite établir un budget prévisionnel qui doit permettre d’équilibrer les dépenses en fonction des revenus.

Il est essentiel de respecter ces objectifs afin de ne pas être dans le rouge à la fin du mois et pouvoir ainsi faire des économies sur l’année.

Economiser chaque mois est indispensable.

Tout d’abord cela permet de gagner de l’argent : les placements rapportent des intérêts, évitent de payer des frais bancaires qui peuvent être très importants en cas de découvert et évitent de faire trop facilement appel au crédit très cher.

Cela permet également de faire face à certains imprévus du quotidien comme par exemple le remplacement du frigo ou de la machine à laver qui peuvent intervenir à n’importe quels moments.

Cela a surtout pour avantage de faire des projets à long terme (achat immobilier, retraite…) et de construire son avenir financier.

Suivre ses dépenses

Gérer son budget, c’est suivre ses dépenses régulièrement. Que ce soit sur papier ou avec un logiciel, il faut pouvoir visualiser simplement les entrées et sorties d’argent par catégorie. On doit également formaliser les objectifs que l’on s’est fixé et ainsi pouvoir comparer à la fin de chaque période si les objectifs ont bien été respectés.

Prévoir la fin du couple

La question qui pourrait poser le plus de difficultés serait celle du partage des biens du foyer.

Avec un couple sur deux qui divorce, il est essentiel de prévoir la séparation, non pas dans les détails mais sur l’essentiel. Il faut aussi envisager un décès et ses conséquences financières pour les enfants et le conjoint qui peuvent être très importantes.

La situation matrimoniale sera alors prise en compte ainsi que la situation professionnelle, mais aussi les droits à la retraite…

Il faut pouvoir déterminer qu’est ce qui appartient à qui, des biens comme des dettes ? Quels documents sont établis ou à établir ? Comment cela pourrait-il se passer…

C’est une question qu’il est souvent difficile à aborder en couple ; L’intérêt de se la poser c’est qu’en prévoyant la fin, on gère plus sereinement le quotidien.

Alors n’attendez plus, c’est le moment de parler argent en famille !

 


Etudiants : Avec la sécurité sociale et les mutuelles, ne prenez pas votre santé à la légère !

A partir de 18 ans, toute personne a l’obligation (sauf dérogation) d’adhérer à la sécurité sociale. Pour les étudiants, cette adhésion se fait en général au moment de l’inscription à l’université ou dans l’établissement scolaire choisi.
Malgré les efforts des organismes de sécurité sociale, beaucoup de jeunes avouent ne pas bien comprendre le fonctionnement des frais de santé. Pire, certains d’entre eux renoncent à se soigner par manque d’information, d’argent ou du fait d’une couverture sociale insuffisante.
 
Qu’est ce que la sécurité sociale étudiante ?
La sécurité sociale étudiante est une assurance couvrant les risques de maladie, d’accident et de maternité. Elle accorde aux intéressés la prise en charge d’une partie des frais de santé durant leur année universitaire, c’est-à-dire du 1er octobre au 30 septembre.
L’adhésion au régime de sécurité sociale étudiant se fait généralement le jour de l’inscription administrative à l’université ou dans l’établissement d’enseignement supérieur. L’étudiant devra choisir parmi les deux centres de gestion de sécurité sociale :
          La Mutuelle Des Etudiants (LMDE)
          ou l’une des mutuelles du réseau national des Mutuelles Etudiantes Régionales : SMENO, SMEREP, MGEL, SMEREB,    
           SMERRA, MEP, VITTAVI, SMECO, SMEBA et SMERAG.
Cette mutuelle suivra le dossier de l’assuré tout au long de l’année.
Les pièces à fournir pour une première affiliation sont la carte d’immatriculation lycéen ou d’étudiant sur laquelle figure le numéro de Sécurité sociale et une photocopie de l’attestation de la carte Vitale des parents.
 
Combien coûte l’adhésion à la sécurité sociale étudiante ?
La cotisation est fixée chaque année par le Ministère de la Santé et de la Protection sociale. A titre d’information, elle s’élève à 192 € pour l’année 2007/2008.
Cependant, dans certains cas l’adhésion au régime de sécurité sociale étudiant est gratuite (consultez le tableau ci-dessous).
Conditions d’adhésion à une mutuelle étudiante (année 2007/2008)
 
 
Votre âge au cours de l’année universitaire 2007/2008
Profession du parent dont vous dépendez en terme de sécurité sociale
De 16 à 19 ans
(né entre le 01/10/88 et le 30/09/92)
20 ans
(né entre le 01/10/87 et le 30/09/88)
Entre 21 et 28 ans
(né entre le 01/10/79 et le 30/09/87)
Salariés et assimilés
(régime général et agricole), fonctionnaires de l’Etat, praticien conventionné (sauf profession libérale), artistes et auteurs
Sécu étudiante obligatoire et gratuite
Sécu étudiante obligatoire et payante
Sécu étudiante obligatoire et payante
 
Travailleurs non salariés, artisans, commerçants, professions libérales non médicales
EDF/GDF, Mines, Militaires, Clercs et employé de notaires, RATP, CCI de Paris, Frontaliers CEE
Etudiant sous le régime de ses parents
Sécu étudiante obligatoire et payante
Sécu étudiante obligatoire et payante
Marine Marchande, Port autonome de Bordeaux, Théâtre Nationale de l’Opéra et Comédie Française, Banque de France
Etudiant sous le régime de ses parents
Etudiant sous le régime de ses parents
Sécu étudiante obligatoire et payante
SNCF, fonctionnaires internationaux (ONU)
Etudiant sous le régime de ses parents
Etudiant sous le régime de ses parents
Etudiant sous le régime de ses parents
 
Dès que la mutuelle choisie a enregistré l’affiliation, l’assuré reçoit une carte Vitale et une attestation prouvant son affiliation à la Sécurité Sociale Etudiante du 1er octobre de l’année en cours au 30 septembre de l’année suivante.
L’étudiant qui en fait la demande pourra également recevoir, conjointement à sa carte vitale, une attestation de responsabilité civile, lui permettant d’être couvert lors d’un stage en entreprise, ou lors de la garde d’ enfants par exemple.
Si l’étudiant renouvelle son adhésion à la même mutuelle étudiante les années suivantes, la carte vitale sera conservée et réactualisée chaque année.
Les cas particuliers
 
Etudiant boursier :
L’étudiant choisit une mutuelle étudiante lors de son inscription en enseignement supérieur mais il est exonéré du versement de la cotisation de 192 € en présentant sa notification d’attribution de bourse .
Étudiant salarié :
Si l’étudiant a été salarié du 01/10/2007 au 30/09/2008 en CDD au moins 60h/mois ou 120h/trimestre ou en CDI, il dépend du régime salarié et n’a donc pas besoin de prendre une mutuelle étudiante. Les « petits boulots d’été » ou occasionnels ne sont pas pris en compte.
Etudiant en couple :
Les étudiants mariés, en concubinage ou pacsés à une personne salariée, peuvent bénéficier d’une affiliation. Ils n’ont donc pas besoin de cotiser à la sécurité sociale étudiante.
Par contre si les deux conjoints / concubins sont étudiants, ils doivent tous les deux obligatoirement s’affilier au régime étudiant.
Comment se fait-on rembourser ses frais de santé ?
A chaque consultation médicale, pour chaque prescription pharmaceutique, la sécurité sociale rembourse une partie des frais avancés.
Pour les médecins dits conventionnés, ce remboursement s’effectue sur la base de tarifs conventionnels qui constituent les limites de remboursement de la sécurité sociale. Les médecins conventionnés peuvent appartenir à deux secteurs :
          Le secteur 1 : les professionnels de santé qui relèvent de ce secteur se sont engagés auprès de l’assurance maladie à appliquer les tarifs officiels (sauf exception : visite à domicile, consultation hors du parcours de soins…)
          Le secteur 2 : les professionnels de santé qui relèvent de ce secteur pratiquent des dépassements d’honoraires par rapport aux tarifs officiels. Ils peuvent fixer librement le montant de leurs honoraires et les patients ne seront remboursés que sur la base du tarif officiel initial.
Si le médecin n’est pas conventionné, le remboursement de ses actes se fera sur la base d’un tarif dit d’ « autorité » en général très faible.
Pour connaître les tarifs pratiqués par les professionnels de santé dans votre ville, rendez-vous sur le site www.ameli.fr qui met en ligne un annuaire.
 
Faut-il prendre une complémentaire santé ?
Une mutuelle complémentaire est un contrat d’assurance qui va prendre à sa charge tout ou partie des frais de santé qui n’auront pas été remboursés par la sécurité sociale.
En effet, même si on se fait soigner par des professionnels de santé conventionnés du secteur 1, la sécurité sociale ne rembourse pas la totalité des frais de santé et une partie des dépenses reste à la charge du patient. Cette somme variable est appelée ticket modérateur.
Par exemple au 1er juillet 2007, la consultation d’un médecin généraliste conventionné en secteur 1 est de 22 €. Sur ce montant, la sécurité sociale rembourse 70 %,soit 15,40 €, moins 1 € au titre de la participation forfaitaire. Le remboursement est donc de 14,40 €.
Sans mutuelle, le montant des frais restant à la charge du patient est de 7,60€ soit 1 € pour la participation forfaitaire, plus 6,60 € pour le ticket modérateur (les 30 % restant). Une mutuelle complémentaire prendra en charge tout ou partie du montant de ce ticket modérateur.
Dans le cas de dépassements d’honoraires, celle ci pourra rembourser les honoraires au-delà du ticket modérateur (exemple : 200 % du ticket modérateur, soit deux fois le montant du ticket modérateur prévu par la sécurité sociale)
La complémentaire santé, contrairement à la sécurité sociale n’est pas obligatoire.
Son coût, de 7 à plus de 30 € par mois, représente un budget important. Chacun devra donc estimer s’il juge nécessaire de souscrire à une mutuelle complémentaire.
Les personnes qui fréquentent peu le milieu médical constatent que le coût d’une mutuelle complémentaire n’est pas compensé par les remboursements payés. A contrario, si des frais médicaux importants sont engagés, il sera intéressant d’avoir une mutuelle complémentaire qui limitera les frais restants à la charge de l’étudiant.
Une étude financière est donc à faire en fonction des différents niveaux de prise en charge.
Il faut savoir cependant que les complémentaires « de base » ne remboursent souvent que 100 % du ticket modérateur et donc que dans ce cas, les soins mal pris en charge par la sécurité sociale, tels que les frais d’optiques ou dentaires restent mal pris en charge par la complémentaire.
Il est évident que si vous tombez souvent malade, si vous fréquentez plutôt les médecins pratiquant des honoraires libres ou si vous prévoyez d’importants frais dentaires vous aurez peut-être intérêt à choisir une mutuelle avec de bonnes prises en charge.
Quelle mutuelle complémentaire choisir ?
Les mutuelles complémentaires étudiantes proposent différentes formules adaptées aux besoins de chacun. Plus le forfait est élevé, mieux on est remboursé !
Par exemple, une complémentaire qui ne coûte que 7 € par mois ne rembourse que 70% du ticket modérateur lors d’une consultation chez un médecin spécialiste alors qu’une complémentaire qui coûte 30 € par mois remboursera 130 % du ticket modérateur pour la même consultation chez le même spécialiste.
Exemple :
 
Prix de la consultation en secteur 2, tarif libre
30,00 €
Remboursement de la sécurité sociale
(70 % de la base de remboursement de 23 € – 1 € de participation forfaitaire)
15,10 €
Coût hors mutuelle
14,90 €
Remboursement de la mutuelle à hauteur de 70 % du ticket modérateur (de 6,90 €)
4,83 €
Coût avec mutuelle à 70 %
10,07 €
Remboursement de la mutuelle à hauteur de 130 % du ticket modérateur
8,97 €
Coût avec mutuelle à 130 %
5,93 €
 
Le choix de sa mutuelle est donc un choix personnel qui doit prendre en compte son état de santé, le niveau de remboursement que l’on souhaite et le type de prestation de santé que l’on recherche….

La location de voiture

La location de véhicule pour une courte durée (allant de quelques heures à plusieurs semaines) est un bon moyen de se déplacer lorsque vous n’avez pas votre propre voiture. Mais cela peut s’avérer cher et compliqué si vous ne prenez pas le temps de faire quelques vérifications préalables.

 
 
 
 
 
 

7 % de la population française a recours au moins une fois par an à la location d’un véhicule. Parmi eux, 35 % louent pour effectuer un trajet, en complément du train ou de l’avion. 65 % louent pour une utilisation locale ou de proximité.
Ils louent généralement une voiture pour les week-ends et vacances et un utilitaire pour les déménagements et autres transports d’objets volumineux.

Voici quelques conseils pour louer une voiture et vous éviter une augmentation de la facture au retour.

 
 

Les critères pour pouvoir louer un véhicule

 
 
 

Les critères pour pouvoir louer un véhicule sont dépendant de chaque organisme de location. En pratique pour louer un véhicule vous devez être âgé au minimum de 21 ans, avoir un permis de plus d’un an et pour les moins de 25 ans une assurance jeune conducteur est obligatoire. Pour certaines catégories de voitures (4X4…) vous devez avoir plus de 25 ans et 3 ans de permis.

 

Les pièces obligatoires à présenter au loueur sont :

  • La carte d’identité,

  • Le permis de conduire,

  • Parfois un justificatif de domicile ou un justificatif de revenus.

 
 
 

S’il y a des conducteurs supplémentaires, il faut le préciser lors de la réservation. Tous doivent se présenter avec leurs documents ci-dessus le jour du retrait du véhicule.

Certains loueurs vérifieront vos antécédents de conducteur. Dans ce cas, ils peuvent refuser la location pour excès de vitesse récent, non-port de la ceinture, accidents, conduite en état d’ivresse, délit de fuite, conduite sans permis…
Demandez dès le début si le loueur procède à cette vérification pour vous éviter d’être éconduit si vous faites partie de ces cas.

 
 

Choisir un loueur

 
 

De manière générale, faites attention aux offres trop séduisantes qui vous proposent par exemple une voiture pour 15 euros par jour. Très souvent ce prix promotionnel ne comprend pas les frais tels que les taxes, les assurances, les frais de dossier, le kilométrage, le nettoyage…

 

Vous aurez moins de surprise avec une enseigne connue, mais paierez peut-être plus cher…

 

En outre, avec un «petit» loueur, vous devrez ramener le véhicule à l’endroit où vous l’avez loué. Les grandes enseignes se situent partout en France et vous pourrez déposer la voiture dans une autre agence si vous en avez besoin.

 
 

Choisir un véhicule

 
 
 
 
 
 
 

Avant de vous rendre chez le loueur, pensez à la taille, au type de véhicule, au nombre de passagers et au budget dont vous disposez.

Lors de la réservation, vous choisissez une catégorie de véhicule et non un modèle de voiture. Les catégories de véhicules, portent des lettres de l’alphabet, la catégorie A, la plus basse, comprend les petites voitures (Clio, 106, Twingo…).

L’écart de prix entre deux catégories peut être faible et les systèmes de classification des véhicules peuvent changer d’un loueur à un autre.

 
 

Les options

 
 
 

Si vous effectuez un court trajet dont vous connaissez la distance, optez pour l’option «kilomètrage limité», vous bénéficierez ainsi d’un meilleur tarif. Si vous dépassez le nombre de kilomètres déterminé, vous aurez une facturation supplémentaire au kilomètre dont vous devez prendre connaissance avant de partir.

Certains accessoires sont aussi en option : siège bébé, siège enfant, réhausseur, glacière, GPS, supports de skis ou de vélos… Ils sont souvent très couteux.

 
 

Les tarifs

 
 
 
 
 

Pour un véhicule de catégorie A, il faut compter environ 35 € par jour.

La plupart des loueurs acceptent tous les moyens de paiement mais ils ont une préférence pour les cartes bancaires.
Vous pouvez aussi réserver et payer la location du véhicule sur Internet. Les tarifs seront plus bas que dans une agence.
Comparez les prix d’un loueur à l’autre. Vérifiez les offres promotionnelles et choisissez celle qui convient le mieux à vos besoins.

 

Voici ce que vous aurez à payer en plus de la location pure :

  • Frais des options.

  • Un dépôt de garantie ou franchise.

  • Frais de surtaxes et de descente d’aéroport ou de gare. (environ 15 €)

  • Frais de carburant.

  • Coût de kilométrage.

  • Impôts et taxes.

  • Frais additionnels de conducteur.

  • Coût additionnel si le conducteur n’a pas un certain âge.

  • Coût additionnel si restitution du véhicule dans une autre agence(15 à 30 €).

  • Frais des dommages au véhicule.

Les assurances

 
 
 
 

En général, le pris de la location du véhicule comprend l’assurance responsabilité civile au tiers mais rarement l’assurance tout risque. Vous serez donc couvert en cas de dommages matériels ou corporels causés à un tiers ou à son véhicule mais pas pour les dommages causés au véhicule loué.

Pour plus de tranquillité, pensez à prendre une assurance complémentaire tout risque, souvent proposée par le loueur, qui vous couvrira en cas d’accident, de vol ou de dégât sur le véhicule loué.

Une franchise existe souvent en cas de problème sur le véhicule loué. Celle-ci restera à votre charge et pourra être assez élevée.

 
 

La réservation

 
 
 

Réservez à l’avance le véhicule pour être sûr qu’il soit disponible, surtout en période de vacances.

Lisez bien le contrat, faites enlever les mentions auxquelles vous n’avez pas souscrit (assurances, options équipements…). Demandez à ce qu’on vous explique les parties que vous ne comprennez pas. Vérifiez bien ce qui est compris dans le prix de la location et ce qui ne l’est pas.

 
 

La vérification de véhicule

 
 

Avant de partir, faites un état des lieux du véhicule. Regardez bien l’intérieur et l’extérieur du véhicule. Faites attention à l’éclairage, aux sièges, aux détériorations déjà présentes, aux rayures et bosses et aux pneus. N’hésitez pas à observer le véhicule sous tous les angles. Signalez le moindre problème au loueur et reportez-le sur le contrat de location.

Si vous ne le faites pas, le loueur pourrait vous rendre responsable de dégâts antérieurs et vous faire payer les réparations. Par ailleurs vérifiez le compteur kilométrique du véhicule. Ce kilométrage doit être le même que celui inscrit sur le contrat.

 
 

La restitution

 
 
 
 
 

Quand vous ramenez le véhicule, le plein d’essence doit être fait, à moins que vous ayez opté pour le paiement à l’avance du plein à un tarif préferentiel. Dans ce cas, c’est le loueur qui s’en chargera au retour du véhicule.
Restituez le véhicule à l’heure convenue lors de la réservation. Dans le cas contraire, le loueur pourrait vous faire payer des indemnités de retard.
Préférez rendre le véhicule aux heures d’ouverture de l’agence pour éviter tout problème ou malentendu.

 
 
 
 

Pour vous donner un ordre de prix, voici trois simulations de location d’un véhicule.
Cependant, les tarifs et options changent selon le loueur. Demandez un devis avant de réserver.

 
 

Premier cas : une personne seule pour une location d’un week-end

 
 

Nombre de conducteurs

Un conducteur

Âge du (des) conducteur(s)

Plus de 25 ans (1 an de permis minimum)

Type et catégorie du véhicule

Voiture de tourisme catégorie A

Durée de la location

1 week-end : vendredi matin au lundi matin

Agence ville ou aéroport/gare

Agence en ville

Kilométrage

750 km, 0,39 € le km supplémentaire

Options et matériels

Néant

Total paiement à l’agence

137,46 €

Total paiement en ligne

111 €

 
 


Second cas : une famille avec deux enfants pour une location d’une semaine à la montagne

 
 

Nombre de conducteurs

Deux conducteurs

Âge du (des) conducteur(s)

Plus de 25 ans (1 an de permis minimum)

Type et catégorie de véhicule

Voiture de tourisme catégorie D

Durée de location

1 semaine: du vendredi au vendredi suivant

Agence villeou aéroport/gare

Agence à la gare : 29 €

Kilométrage

1750 km, 0,45 le km supplémentaire

Options et matériels

Deux sièges enfant : 56 €

équipement auto-neige : 125 €

Total paiment à l’agence

585,29 €

Total paiement en ligne

536,81 €

 
 


Troisième cas : une personne loue un utilitaire pendant 2 jours pour déménager

 
 

Nombre de conducteurs

Un conducteur

Âge du (des) conducteur(s)

Plus de 25 ans (2 ans de permis minimum)

Type et catégorie du véhicule

Utilitaire catégorie 10/12 mètres cubes

Durée de location

2 jours

Agence ville ou aéroport/gare

Agence en ville

Kilométrage

200 km, 0,31 € le km supplémentaire

Options et matériels

1 kit carton : 22 €

Total paiement à l’agence

235 €

Total paiement en ligne

Néant

 

 

 


Le budget des étudiants

 
 

La vie d’étudiant ne se résume pas aux seules études. C’est une nouvelle vie qui commence.
L’une de ses facettes est la gestion du budget. Pour ne pas vous retrouver dans le rouge à la fin du moins, soyez organisés et prévoyants.
Pour vous aider, voici les indications nécessaires pour établir votre budget et ainsi profiter au mieux de ces quelques années.

 
 
 
 

Un budget prévu et organisé, c’est un budget mieux maîtrisé. Il va vous permettre de mieux gérer vos dépenses et de faire face aux mauvaises surprises.
Voici quelques informations pour vous aider à établir votre budget étudiant.
Les prix mentionnés le sont à titre indicatif. Il s’agit d’une estimation et non d’un budget fixe et identique pour tous les étudiants.

 
 

Les dépenses annuelles

 
 

Caution logement en ville

2 mois de loyers : environ 700 €

Frais d’inscription

Environ 160 €

Assurance logement

Entre 30 € et 60 euros

Assurance voiture

Environ 200 €

Sécurité sociale

Environ 180 €

Mutuelle

Entre 70 € et 290 € selon les risques couverts

Taxe d’habitation

Environ 30 € selon ville et revenus

TOTAL en début d’année

De 1 370 € et 1 620 €

 
 

Pour faire face à ces dépenses, prévoyez d’économiser et/ou de travailler pendant l’été si votre famille ne peut s’en charger.

 

Attention : les étudiants boursiers sont exonérés des frais d’inscription et de Sécurité Sociale.

 
 

Les dépenses mensuelles

 
 

Les dépenses vont varier selon le mode de résidence (Cité U, chez les parents, appartement en ville, colocation), la ville, le mode de transport…

 
 

 

Loyer

En cité U : 150 €

En studio, en ville : 300 à 500 €

Électricité-gaz

Environ 45 €

Alimentation

Resto U (2,75 € le ticket) et autre 180 €

Téléphone

30 €

Internet

30 €

Transports

Transports en commun : de 15 € à 50 €

Voiture : 70 €

Livres, fournitures, photocopies

30 €

Entretien, hygiène

20 €

Sorties, loisirs, vêtements, achats divers

120 €

TOTAL des dépenses mensuelles

De 575 € à 1025 €

 
 

Il faut ainsi compter pour une année universitaire de 12 mois un budget entre 8 000 € et 14 000 € si vous ne vivez pas chez vos parents.

 
 

Les ressources

 
 

Selon les revenus de vos parents, vous pouvez bénéficier d’une bourse sur critères sociaux, allant de 0 € (avec exonération des droits universitaires et de sécurité sociale) à 3 661 € (pour l’année 2006-2007).

 

Faites attention, si vous êtes boursier, le premier versement mensuel ne se fait que fin octobre.

 
 

Pour votre logement, certaines aides peuvent vous être attribuées : APL (aide personnalisée au logement) ou ALS (allocation de logement à caractère social).

 
 

Une activité professionnelle rémunérée peut également vous aider, que ce soit un travail durant l’année scolaire ou un travail d’été.

 
 

Par ailleurs, nombreux sont les étudiants qui reçoivent de l’aide en nature ou financière de la part de leur famille.

 


 
 
 
 

Le budget étudiant est ainsi généralement compris entre 500 € et 1 000 € par mois. Ce budget varie beaucoup entre deux étudiants (ville d’étude, voiture, logement en ville…).
Une fois votre budget établi, déterminez les aides, bourses et autres financements auxquels vous pouvez avoir droit.
Si nécessaire, recherchez un job d’appoint pour pouvoir boucler vos fins de mois plus facilement.
Si vous êtes prévoyant, vous pourrez vous consacrer à vos études avec plus de tranquillité et moins de coups durs. C’est déjà un grand pas vers la réussite de vos études.

 
 
 
 

Calculez votre aide au logement : APL

Plus d’infos sur les conditions de vie des étudiants: Observatoire national de la vie étudiante.