Un micro-crédit, pour ceux qui n’ont pas accès au crédit
Le micro-crédit est une forme de financement spécialement conçue pour faciliter l’accès au crédit à des personnes qui n’auraient pas accès aux emprunts « classiques ».
Il est particulièrement destiné à faciliter l’insertion ou le retour à l’emploi de personnes fragilisées ou en situation financière précaire.
Le micro-crédit est une offre de crédit qui est complémentaire aux offres traditionnelles. Ce n’est cependant pas une solution miracle car il devra être remboursé. Il ne doit être donc être souscrit que si les conditions de son remboursement sont réunies.
Qu’est le micro-crédit ?
A qui s’adresse le micro-crédit ?
D’une façon générale le micro-crédit s’adresse aux personnes qui n’auraient pas accès aux crédits « classiques », mais qui auraient besoin d’une somme d’argent pour faciliter leur insertion professionnelle ou dépasser une situation difficile que l’on sait temporaire.
Il s’agit par exemple des allocataires des minima sociaux, des personnes au chômage mais aussi des salariés aux revenus faibles ou irréguliers…. La liste n’est pas exhaustive et est étudiée au cas par cas.
Pour quel type de crédit ?
Le micro-crédit permet de financer tout projet contribuant à améliorer la situation personnelle de ces personnes, en particulier dans le cadre d’une démarche de début ou de retour à l’emploi.
Le micro-crédit s’inscrit dans un projet personnel global. Concrètement beaucoup de micro-crédits servent à résoudre des problèmes de transport et permettent d’acheter une voiture pour se rendre à son travail.
Mais un micro-crédit peut également financer un dépôt de garantie, un déménagement, l’accès à une formation ou même un équipement électroménager s’il se révèle indispensable…
En aucun cas le micro-crédit ne servira à couvrir des besoins courants ou à corriger un déséquilibre budgétaire déjà existant. Il n’apporterait alors qu’une solution à court terme et risquerait d’aggraver la situation en alourdissant les charges courantes et l’endettement. D’autres solutions devront être recherchées avec l’accompagnateur social dans ce cas.
Les conditions du crédit
Le montant d’un micro-crédit est limité à 5 000 euros, remboursable par mensualités constantes sur une durée inférieure ou égale à 5 ans. Les conditions du prêt seront adaptées au projet.
Les taux pratiqués sont des taux modérés qui peuvent être différent d’une banque à l’autre et qui peuvent varier dans le temps. Il n’y a pas de frais d’assurance ni de frais de dossiers.
Comment obtenir un crédit, à qui s’adresser ?
Trois intervenants
Trois parties interviennent dans une demande de micro-crédit : l’emprunteur, un accompagnateur social et un organisme préteur.
- La personne qui souhaite un micro-crédit recherchera d’abord dans sa ville quel organisme social est à même de monter un dossier de micro-crédit. Il faut donc contacter son service social qui vous orientera vers le service ou les organismes adéquats.
- Une fois le dossier constitué avec un accompagnateur social, l’emprunteur soumettra sa demande à un organisme financier habilité.
- C’est la banque qui instruira le dossier en prenant en compte les recommandations de l’accompagnateur social et elle décidera seule au final de l’attribution ou non du crédit.
L’accompagnateur social
L’accompagnateur social peut-être membre d’un service associatif ou d’un service d’aide social.
Les personnes qui demandent un micro-crédit ont souvent des moyens financiers limités ou fragiles. L’objectif de l’accompagnement social est double :
- S’assurer que le crédit est vraiment la solution adaptée à la problématique rencontrée ; un problème financier peut parfois trouver diverses solutions…
- S’assurer que la personne à la capacité potentielle de remboursement et que l’emprunteur mesure son engagement.
L’organisme financier
L’organisme prêteur est souvent une banque qui a signé une convention avec l’Etat pour pouvoir proposer des micro-crédits.
Il peut y avoir plusieurs banques habilitées dans une même zone géographique. Ce peut être la banque de l’emprunteur ou pas.
Conditions d’octroi du crédit
Comme pour tout crédit, le micro-crédit devra être remboursé.
Une étude du dossier sera réalisée. Elle repose sur le calcul de la capacité de remboursement de l’emprunteur.
A partir des ressources et dépenses habituelles et potentielles de l’emprunteur, on évaluera le montant de ses charges habituelles (loyer, assurances…), on estimera une somme pour vivre au quotidien (en calculant son reste à vivre en particulier) et on dégagera ensuite sa capacité de remboursement de crédit. Si une capacité de remboursement suffisante existe, le micro-crédit pourra être envisagé.
C’est la banque qui accordera au final le crédit et qui le gèrera dans le temps.
Difficultés à rembourser ses crédits : demandez un délai de grâce
En cas de difficultés de remboursement d’un crédit et si ces difficultés sont temporaires ou liées à une situation ponctuelle, la loi prévoit que l’emprunteur peut demander un délai de paiement pour payer ses échéances.
Depuis l’ordonnance de 2016 réformant le droit des obligations, le délai de grâce est traité aux articles 1343-5 et suivants du Code civil.
C’est le Tribunal d’Instance qui octroie ce délai de grâce, d’une durée maximale de deux ans.
A cet égard, il évite que la situation financière de l’emprunteur ne soit aggravée par des pénalités de retard de paiement. Cependant, cette démarche est à engager avant la déchéance du terme par le prêteur.
Il doit permettre d’attendre que l’emprunteur retrouve des ressources suffisantes pour faire face à ses crédits.
Les conditions d’octroi de ce délai
La dette doit être liée à un prêt à la consommation ou immobilier. Par ailleurs, le débiteur doit être un particulier.
Des difficultés ponctuelles
Le délai de grâce ne peut être accordé qu’en cas de difficultés financières temporaires ou liées à une situation conjoncturelle. Le débiteur doit être en mesure de démontrer qu’à l’issue du délai accordé, il lui sera possible de reprendre les échéances.
C’est par exemple le cas lorsque les ressources du débiteur ont été réduites de manière substantielle :
- cessation ou baisse d’activité
- perte d’emploi
- situation familiale perturbée (divorce, décès, …)
- accident de la vie
- incendie du domicile
Avant toute chose, le débiteur doit être de bonne foi.
Des crédits ciblés
Plus précisément, ce délai concerne les crédits que l’emprunteur pourra rembourser s’il retrouvait son niveau de revenu initial.
Ce dispositif s’applique sur :
- Les crédits à la consommation inférieurs à 21 500 €
- Les crédits immobiliers.
Cette disposition ne s’applique pas de ce fait sur les dettes alimentaires (pensions alimentaires dues aux ascendants/ descendants, prestation compensatoire suite à un divorce…)
D’ores et déjà, pour être valable, la demande doit être faite assez tôt. Il ne faut pas le prêteur ait prononcé la « déchéance du terme » en réclamant l’intégralité du montant du crédit.
Les conditions du délai
Ce délai est accordé pour un temps relativement court, à savoir 2 années, aux termes desquelles l’emprunteur devrait pouvoir reprendre les paiements.
Le juge peut accorder :
- Le report ou l’échelonnement des échéances à payer, pour une durée maximum de 2 années.
- Une réduction ou une dispense de payer les intérêts correspondants.
- L’imputation des paiements d’abord sur le capital.
Le juge peut subordonner ces mesures à l’accomplissement d’actes propres à faciliter ou à garantir le paiement de la dette. En particulier, le juge peut citer le cas d’interdiction de faire de nouveaux crédits ou d’utiliser un crédit renouvelable.
Comment demander ce délai de grâce ?
La demande doit être présentée au Tribunal d’Instance à l’appui des documents attestant des difficultés rencontrées (ressources, charges et remboursements en cours…).
-
- Cette demande ne nécessite pas le recours à un avocat, elle est gratuite.
-
- Si le montant des échéances à suspendre est inférieur à 4 000 €, une simple déclaration au greffe suffit.
- Si ce montant est supérieur à 4 000 €, une assignation au Tribunal d’Instance délivrée par Huissier de Justice est indispensable.
Face à une urgence, si aucune mesure d’exécution n’a été entreprise, le débiteur peut agir en référé auprès du Président du Tribunal d’Instance. Le débiteur doit par conséquent, accompagner sa demande de l’ensemble des documents justifiant sa situation critique.
Mentionnons que, si pendant, ou à l’issue du délai de grâce il s’avère que la suspension des mensualités se révèle insuffisante à rétablir la situation financière du débiteur, un dossier de surendettement devra dans ces conditions être envisagé.
Intérêts du délai de grâce
Le délai est une bonne solution lorsque l’on rencontre des problèmes ponctuels pour rembourser son crédit immobilier ou de consommation. Il a de nombreux avantages qui permettent d’attendre que la situation se rétablisse et en particulier il :
- n’entraine pas de fichage automatique au Fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP).
- gèle les mensualités des crédits pendant une durée allant jusqu’à 24 mois.
- fait obstacle à des poursuites judiciaires pendant ce délai de 2 ans.
- peut être obtenu très rapidement par la procédure en référé.
.
Comment recouvrer une pension alimentaire non versée
Une pension alimentaire est considérée comme non payée si une échéance n’a pas été intégralement payée dans les délais impartis.
Une personne qui n’a pas versé pendant deux mois ou plus la pension due commet un délit d’abandon de famille qui est passible d’une peine d’emprisonnement de deux ans au plus et de 15 000 € d’amende au plus.
S’il y a non paiement de pension alimentaire, il est possible pour la personne qui doit percevoir cette pension et si elle dispose d’un titre exécutoire, (ordonnance ou jugement du tribunal), de mettre en demeure le débiteur de régler les sommes dues.
Il devra envoyer au débiteur une lettre de mise en demeure en recommandée avec avis de réception :
- en lui rappelant ses obligations,
- en lui demandant de payer les sommes dues
- en spécifiant qu’à défaut de régularisation il pourra exercer un recouvrement forcé
Pour recouvrer une pension non versée, divers moyens existent :
Le paiement direct
C’est la procédure plus simple et la plus rapide.
Le créancier (la personne qui doit recevoir la pension) saisit un huissier de justice de son lieux de résidence et lui fournit le jugement relatif à la pension et tout renseignement sur le débiteur (personne qui doit la pension) tels son identité, ses coordonnées, le nom de son employeur, de sa banque …).
L’huissier pourra alors notifier à un tiers (employeur, banque, organisme de pension…) une demande de paiement direct par lettre recommandée avec avis de réception.
Les frais de procédure sont à la charge du débiteur et aucune avance ne peut être demandée au demandeur.
On peut ainsi obtenir le paiement des pensions à venir et les sommes impayées sur les 6 derniers mois.
L’intervention d’un organisme de prestation familiale
Si une décision de justice a été rendue, l’organisme de prestation familiale (en règle générale la CAF) peut se substituer au créancier afin de mettre en œuvre une procédure de recouvrement des pensions.
Il faut les contacter et ils vous préciseront dans quelle conditions ils peuvent vous aider.
En engageant une procédure de justice
Afin de recouvrer les sommes impayées, il est possible de s’adresser au juge du tribunal d’instance afin d’obtenir selon les cas,
• Une saisie attribution sur les comptes bancaires
• Une saisie sur salaire
• Une saisie vente pour faire vendre les biens mobiliers du débiteur
Le Trésor Public
Si aucune des procédures précédentes n’a permis de recouvrer les impayés, le Trésor Public peut parfois s’en charger. Il faut alors adresser sa demande au Procureur de la République du Tribunal de Grande Instance.
Lorsque le débiteur réside à l’étranger,
Pour recouvrer une pension non payée et que le débiteur réside à l’étranger, il faut s’adresser au Service des Affaires civiles et de l’entraide judiciaire du ministère en charge des Affaires étrangères.
Pour en savoir plus :
Saisie et cession sur salaire
Quand une personne a des dettes (loyers, impôts, amendes, crédits, pensions…), elle peut choisir de les payer en versant volontairement une partie de son salaire directement à son créancier. Il s’agit d’une "cession de salaire".
Un créancier, personne ou organisme à qui on doit de l’argent, peut mettre en œuvre par voie de justice une procédure de "saisie sur salaire" afin de récupérer son dû, en demandant le prélèvement direct d’une partie du salaire du débiteur.
Comment cela se passe t-il ?
La cession sur salaire
Dans le cadre d’une cession sur salaire, c’est le salarié lui-même qui demande à son employeur de verser une partie de son salaire à son créancier.
Pour ce faire, il doit remplir une déclaration au greffe du tribunal d’instance du lieu où il demeure, muni de ses bulletins de salaire et d’une pièce d’identité.
Le greffe notifie ensuite la cession, à l’employeur et au créancier. L’employeur versera ensuite directement les sommes au créancier.
La saisie sur salaire
Tout créancier peut demander une saisie sur le salaire de son débiteur. Dans ce cas, et après que la procédure ait été respectée, l’employeur versera directement les sommes dues au tribunal.
Pour pouvoir mettre en oeuvre une procédure de saisie sur salaire, le créancier doit avoir tout d’abord en sa possession un titre exécutoire constatant une créance. Il s’agit par exemple d’un jugement rendu, d’un procès verbal, d’un certificat de non-paiement d’un chèque délivré par huissier, d’un acte rendu exécutoire…
La demande de saisie sur salaire est faite auprès du tribunal d’instance.
Le débiteur et le créancier sont alors convoqués par le tribunal au moins 15 jours en avance pour une tentative de conciliation. Si la conciliation réussit, la procédure est arrêtée. Dans le cas contraire le juge procède à la saisie et fixe la créance à laquelle s’ajoute éventuellement les frais et les intérêts…
L’employeur est informé de la saisie par lettre recommandée avec avis de réception.
Le greffier indique dans ce courrier les modalités de calcul de la fraction saisissable et les modalités de règlement.
L’employeur doit alors verser chaque mois auprès du tribunal une somme égale au maximum à la fraction saisissable du salaire.
Si plusieurs procédures sont faites en même temps…
Si plusieurs procédures sont mises en œuvre en même temps, l’employeur respectera l’ordre suivant :
- Paiement direct des pensions alimentaires
- Avis à tiers détenteur (Trésor public…)
- La saisie
La demande en paiement direct des pensions alimentaires est prioritaire. Si une saisie est en cours, il peut continuer à verser au greffe du tribunal la fraction saisissable de la rémunération restant, après imputation des sommes versées au créancier d’aliments.
La notification d’un avis à tiers détenteur par le Trésor public suspend le cours des saisies jusqu’à l’extinction de l’obligation du contribuable, sous réserve des procédures de paiement direct engagées pour le recouvrement des pensions alimentaires. L’employeur doit informer le Trésor public de la saisie en cours, celui-ci se chargeant alors de prévenir le greffe du tribunal d’instance.
Toute retenue effectuée sur le salaire devra être obligatoirement mentionnée sur le bulletin de paie.
Calcul de la somme saisissable
Montant du salaire saisissable
Le salaire n’est pas saisissable ni cessible dans sa totalité. Afin de laisser une part suffisante du salaire pour vivre, le montant saisissable est calculé en fonction d’un barème qui est publié chaque année et qui prend en compte les charges de famille du débiteur et son niveau de revenu.
Ainsi en 2010, pour une personne seule, la tranche de rémunération inférieure à 288 € dans le mois ne peut être saisie qu’à hauteur de 1/20ème soit 14,42€. En revanche, la tranche de rémunération supérieure à 1 685 € est saisissable à 100 %.
Pour un salaire net de 950 € net par mois la quotité saisissable sera de 124,16€.
Types de revenus saisissables :
- Le salaire y compris les majorations pour heure supplémentaires
- Les primes et gratifications
- Les avantages en nature
- Les indemnités de congés payés, de maladie, de maternité,
- Les allocations d’assurance chômage
Les remboursements de frais et les indemnités pour charges de famille ne sont pas saisissables.
La participation et l’intéressement sont intégralement saisissables.
Montants insaisissables
Afin de conserver des revenus minimums pour vivre et permettre à la personne d’assurer ses dépenses courantes, une partie des revenus et prestations est insaisissable.
Cette somme est égale, quelle que soit la composition du foyer au montant forfaitaire du RSA soit en 2010 : 460,09 €
Au-delà de ce montant les sommes sont normalement cessibles et saisissables.
Une exception cependant pour le recouvrement de créances alimentaires qui peuvent être saisies y compris sur ce montant.
Consulter aussi l’article : Qu’est ce que la quotité saisissable ?
Dispositifs fiscaux dans l’immobilier locatif – Les plafonds de ressources :
Certains dispositifs incitatifs à l’investissement locatif fixent des plafonds de ressources pour les locataires.
Ces plafonds sont revus chaque année et fixés par décret. Pour l’année 2010, ces plafonds ont été fixés dans le décret Instructions 5 B-17-10 et 5 D-1-10 : BOI du 11.3.10 / Arrêté du 30.4.10 : JO du 5.6.10.
On considère comme ressources le revenu fiscal de référence (RFR) déclaré en N-2 .
Par exemple pour un loyer conclu en 2010, il s’agit du revenu fiscal de référence de l’année 2008.
Dispositifs « Besson ancien » et « Besson neuf » et « Borloo ancien secteur intermédiaire »
Pour les baux reconduits ou renouvelés en 2010 dans le cadre des dispositifs « Besson-ancien » ou « Besson-neuf », et Borloo ancien secteur intermédiaire (déduction 30%) les plafonds annuels de ressources sont les suivants :
|
Zone A
|
Zone B1 et B2
|
Zone C
|
Personne seule |
44 306 € |
34 243 € |
29 964 |
Couple |
66 215 € |
45 726 € |
40 274 |
Personne seule ou couple ayant 1 personne à charge |
79 595 € |
54 988 € |
48 214 |
Personne seule ou couple ayant 2 personnes à charge |
95 342 € |
66 381 € |
58 350 |
Personne seule ou couple ayant 3 personnes à charge |
112 867 € |
78 087 € |
68 484 |
Personne seule ou couple ayant 4 personnes à charge |
127 005 € |
88 000 € |
77 251 |
Majoration par personne à charge à partir de la cinquième |
+ 14 156€ |
+ 9 816 € |
+ 8 774 |
(1) La liste des communes comprises dans les zones A, B1, B2 et C est reproduite à l’annexe 11 au BOI 5 D-4-06.
Dispositif Borloo ancien secteur social et très social (déduction de 60%)
Concernant les baux reconduits ou renouvelés en 2010 les plafonds annuels de ressources sont les suivants :
Secteur social :
|
Paris et communes
limitrophes
|
Ile-de-France hors
Paris et communes
limitrophes
|
Autres régions
|
Personne seule |
21 802 € |
21 802 € |
18 955 € |
Couple |
32 584 € |
32 584 € |
25 313 € |
Personne seule ou couple ayant 1 personne à charge |
42 715 € |
39 170 € |
30 441 € |
Personne seule ou couple ayant 2 personnes à charge |
50 999 € |
46 917 € |
36 748 € |
Personne seule ou couple ayant 3 personnes à charge |
60 678 € |
55 541 € |
43 231 € |
Personne seule ou couple ayant 4 personnes à charge |
68 279 € |
62 500 € |
48 720 € |
Majoration par personne à charge à partir de la cinquième |
+ 7 607 € |
+ 6 964 € |
+ 5 435 € |
Secteur très social :
|
Paris et communes
limitrophes
|
Ile-de-France hors
Paris et communes
limitrophes
|
Autres régions
|
Personne seule |
11 993 € |
11 993 € |
10 424 € |
Couple |
19 551 € |
19 551 € |
15 188 € |
Personne seule ou couple ayant 1 personne à charge |
25 629 € |
23 501 € |
18 264 € |
Personne seule ou couple ayant 2 personnes à charge |
28 051 € |
25 804 € |
20 323 € |
Personne seule ou couple ayant 3 personnes à charge |
33 371 € |
30 549 € |
23 778 € |
Personne seule ou couple ayant 4 personnes à charge |
37 554 € |
34 376 € |
26 796 € |
Majoration par personne à charge à partir de la cinquième |
+ 4 185 € |
+ 3 830 € |
+ 2 988 € |
Dispositif « Borloo-neuf » et « Scellier Intermédiaire »
Les baux conclus, reconduits ou renouvelés en 2010, les plafonds annuels de ressources sont les suivants :
|
Zone A
|
Zone B1
|
Zone B2
|
Zone C *
(sauf Scellier)
|
Personne seule |
44 306 € |
32 910 € |
30 168 € |
29 964 € |
Couple |
66 215 € |
48 328 € |
44 302 € |
40 274 € |
Personne seule ou couple ayant 1 personne à charge |
79 595 € |
57 857 € |
53 036 € |
48 214 € |
Personne seule ou couple ayant 2 personnes à charge |
95 342 € |
70 020 € |
64 185 € |
58 350 € |
Personne seule ou couple ayant 3 personnes à charge |
112867€ |
82 181 € |
75 334 € |
68 484 € |
Personne seule ou couple ayant 4 personnes à charge |
127 005€ |
92 700 € |
84 976 € |
77 251 € |
Majoration par personne à charge à partir de la cinquième |
+14 156€ |
+ 10530€ |
+ 9 652€ |
+ 8 774 € |
* Seuls les logements qui ont fait l’objet d’un dépôt de demande de permis de construire avant le 4 mai 2009 sont concernés par la zone C
(1) La liste des communes comprises dans les zones A, B1 et B2 est reproduite à l’annexe 4 au BOI 5 B-17-09.
Dispositif « Scellier outre-mer » (secteur intermédiaire)
Les baux conclus, reconduits ou renouvelés en 2010, les plafonds annuels de ressources sont les suivants :
|
Départements d’outre-mer
Saint-Martin
Saint-Barthélemy
Mayotte
|
Polynésie française
Nouvelle-Calédonie
Saint-Pierre-et-Miquelon
Iles Wallis et Futuna
|
Personne seule |
25 929 €
|
22 883 €
|
Couple |
34 627 €
|
42 321 €
|
Personne seule ou couple ayant une personne à charge |
41 641 €
|
44 769 €
|
Personne seule ou couple ayant deux personnes à charge |
50 267 €
|
47 217 €
|
Personne seule ou couple ayant trois personnes à charge |
59 136 €
|
50 487 €
|
Personne seule ou couple ayant quatre personnes à charge |
66 645 €
|
53 759 €
|
Majoration par personne à charge à partir de la cinquième |
+ 7 435 €
|
+ 3 433 €
|