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calcul des taux et des assurances

Comment comparer des crédits ? le TAEG

Il n’est pas toujours facile de comparer des crédits. Il y a des conditions différentes de durée, de taux, de garanties et des frais qui peuvent s’avérer très couteux et difficiles à comparer

Au-delà de l’offre commerciale de la banque ou de l’organisme de crédit regardez toujours quel est le TAEG… Ce calcul vous permettra d’y voir plus clair sur les coûts liés au crédit et ainsi vous pourrez comparer et choisir en connaissance de cause.

Pour permettre de mieux évaluer le cout d’un crédit et permettre de comparer des crédits, le législateur a donc rendu obligatoire le calcul du TAEG dans toute proposition de crédit.

Les différents composants d’un crédit

Faire un crédit, c’est demander à un organisme prêteur, banque ou établissement de crédit, de mettre à votre disposition une somme d’argent que vous lui rembourserez ultérieurement. Il s’agit donc d’une opération qui vous engage financièrement dans le temps et dont vous devez étudier avec attention toutes les incidences.

=> La somme empruntée s’appelle le capital.

=> Pour se rémunérer, l’organisme qui vous a prêté ce capital va vous faire payer des intérêts.

Le montant des intérêts dépendra de la durée de l’emprunt, du rythme de remboursement et bien sûr du taux que l’organisme prêteur choisira de pratiquer. Ce taux d’intérêt sera appliqué tous les mois sur le capital que vous devez rembourser et déterminera donc le montant des intérêts à payer chaque mois. 

Ainsi, plus vous ferez de petits remboursements, plus vous rembourserez longtemps votre prêt et au total, plus vous paierez des intérêts.

=> En supplément des intérêts liés au crédit, l’organisme peut vous faire payer des frais qui peuvent alourdir très significativement le coût du crédit et ne sont pas toujours clairement annoncés.

On distingue : 

  • Des frais facturés à l’ouverture du crédit (frais de dossier, de gestion…)
  • Les frais qui viendront chaque mois s’ajouter aux remboursements, tels que des frais d’assurance.

Le TAEG, Taux Annuel Effectif global, pour comparer des crédits

Pour pouvoir comparer des offres de crédit, il faut donc regarder le TAEG, Taux Annuel Effectif Global. Ce taux est exprimé en % annuel de la somme empruntée.

 Il intègre tous les coûts liés au crédit, taux d’intérêts et tous les frais associés.

Le TAEG est un peu différent selon qu’il s’agisse d’un crédit immobilier ou d’un crédit à la consommation. Il prend en compte en particulier : 

  • Les intérêts bancaires
  • Les frais de dossier ou les frais dus à des intermédiaires
  • Le coût de l’assurance emprunteur ou coût de l’assurance obligatoire
  • Frais de garanties (hypothèque ou cautionnement) s’il y a lieu
  • Frais d’évaluation du bien immobilier s’il y a lieu
  • Tous les autres frais qui vous sont imposés pour l’obtention du crédit 

Pour comparer deux crédits, le TAEG est donc très utile. 

Il est d’ailleurs obligatoire sur toutes les promotions et toutes les propositions et contrats liés à un crédit.


calculer sa capacité d'emprunt pour signer un crédit

Avez-vous pensé à restructurer vos crédits ?

Le crédit, est de plus en plus utilisé par les ménages français. L’Insee constate d’ailleurs que le taux d’endettement des ménages ne cesse d‘augmenter depuis plusieurs années.

La restructuration de crédit est un montage financier qui est proposé par des établissements spécialisés pour vous aider à réorganiser vos crédits.

Cette opération présente des avantages certains à prendre en compte dans une gestion de budget tels que la possibilité de diminuer les mensualités d’un crédit ou de disposer d’une nouvelle enveloppe financière pour réaliser un projet.

Elle présente également des risques et inconvénients à connaître.

Comment fonctionne la restructuration de crédits ?

« Vous avez plusieurs crédits et vous souhaiteriez diminuer vos mensualités, disposer de taux d’intérêts plus intéressants, financer un nouveau projet… ? »

Une restructuration de crédits est peut-être la solution à envisager !

Des organismes financiers spécialisés

La restructuration de crédit est une solution de crédit qui se développe. Elle répond aux besoins nés du développement du crédit en général. Elle permet de regrouper plusieurs crédits en un seul et nouveau crédit dont les conditions de durée et de montant sont redéfinies.

Celle ci est proposée par des organismes financiers directement en ligne sur Internet et également dans des agences qui se créent dans les villes. Ils jouent un rôle d’intermédiaire entre les emprunteurs et leurs banques ou sociétés de crédit qui n’ont pas d’intérêt ou pas de solution adaptée pour répondre à ce type de demande.

Le process de restructuration de crédit

Il s’agit d’une démarche en trois temps :

1- Tout d’abord il faut contacter un organisme financier et constituer un dossier de restructuration de crédit. Ce dossier précisera en particulier la nature des différents crédits détenus et les conditions du nouveau crédit souhaité.

2- Après échanges et négociations, les différentes parties se mettent d’accord sur les conditions de la restructuration à faire et signent un contrat qui formalise les conditions de la restructuration de crédit.

3- Enfin, l’organisme financier va organiser le rachat ou la reprise des anciens crédits et accordera en contrepartie un unique crédit avec de nouvelles conditions de montant et de durée.

Qui est concerné par le rachat ou la restructuration de crédits ?

La restructuration de crédit s’adresse à tous les particuliers quelle que soit leur profession : salarié, retraité, profession libérale….

Elle s’adresse aux personnes qui souhaitent :

Alléger leur mensualités, en allongeant la durée du crédit. La restructuration de crédits pourra selon la situation, donner accès à une seule mensualité réduite de 30 à 65 % par rapport aux anciennes mensualités. La durée sera allongée pour permettre le remboursement du crédit dans son ensemble.

Organiser leur budget dans le temps en lissant les remboursements dans le temps pour mieux les adapter à leurs revenus. Cette solution peut-être intéressante pour les personnes ayant de nombreux crédits à court terme et peu à long terme. Cela leur permet de rééquilibrer leur endettement en l’étalant dans le temps et de retrouver à court terme plus de liquidités.

Disposer d’une nouvelle enveloppe financière dans le cadre d’un budget global. En maintenant les mensualités de crédit au même niveau mais en allongeant la durée, il est possible de disposer d’une nouvelle enveloppe financière pour un nouveau projet : pour faire des travaux par exemple…

Profiter de taux plus intéressants et faire des économies, quand les taux des crédits en cours sont élevés. C’est notamment le cas de crédits contractés il y a plusieurs années quand les taux étaient plus élevés. De plus les crédits à la consommation sont souvent chers et peuvent être remboursés facilement par anticipation.

Retrouver une nouvelle capacité d’emprunt quand on a un taux d’endettementtrop élevé pour sa capacité de remboursement.

Il n’est parfois pas possible d’envisager de nouveaux projets si l’on ne peut plus emprunter à cause d’un taux d’endettement trop élevé ou de l’absence de capacité de remboursement. C’est par exemple nécessaire si on a besoin de faire des travaux ou d’acheter une voiture. La restructuration de crédits en diminuant le taux d’endettement permet de faire de nouveaux emprunts.

Comme on le voit les rachat de crédit ne sont en aucun cas uniquement réservés aux personnes en situation financière difficile. Au contraire il faut les considérer comme un acte de gestion budgétaire judicieux qui doit répondre à un besoin donné.

Etude d’une restructuration de crédit

Etudier les possibilités

Les organismes de crédit étudient les dossier en prenant en compte la nature des crédits en cours, leur condition de remboursement (durée, taux, possibilité de remboursement anticipé…), les objectifs du demandeur et sa capacité financière. Ils accepteront ou pas le dossier, en fonction de l’analyse qu’ils feront de la situation et de la capacité du demandeur à rembourser le nouveau crédit

De votre coté, vous devez également étudier le dossier, en étudiant non seulement les avantages que cela vous apportera (réduction de mensualité, capacité d’emprunt etc…) mais également les charges induites à court et long terme.

Faire des simulations

Exemple de Monsieur Martin, célibataire, 37 ans qui reçoit un revenu mensuel net de 2 152 €.

Actuellement les crédits de M. Martin sont les suivants :

Crédits Montant du crédit à rembourser   Mensualités  
Immobilier   47 850 €   400 €  
Automobile   18 000 €   503 €  
Consommation   5 522 €   212 €  
Consommation   3199 €   206 €  
TOTAL   74 571 €   1 321 €  

Soit un taux d’endettement de 61 %

M. Martin désire restructurer ses crédits afin de réduire ses mensualités et contracter un nouveau crédit pour faire des travaux d’environ 17 000 euros. M. Martin a fait une restructuration de crédits et a obtenu un crédit global de 99 485 € sur une durée de 240 mois.

Ce financement va permettre de racheter les crédits en cours pour 74 571 €, de disposer d’une trésorerie de 17 000 €, de payer les pénalités de remboursement anticipé de 1 300 €, les frais d’acte de 2 000 € et les frais de dossier de 4 968 €.  

Après restructuration,  

Crédit de M. Martin   Montant du crédit   Mensualités*  
Crédit unique sur 20 ans, soit 240 mois   99 485 €   709,85 €    

*Exemple théorique : taux de 5,95 % assurance incluse, sur le montant total à financer (qui comprend les frais induits).  

Soit un taux d’endettement de 33 % et une réduction mensuelle des remboursements de 611 €

Qu’attendre d’une restructuration de crédits ?

Une restructuration de crédit doit être un montage financier au service d’une bonne gestion budgétaire et financière.

Un acte de bonne gestion budgétaire

En fonction des objectifs personnels de chacun, elle permet de mieux adapter les conditions de taux et de durée de l’endettement à une situation financière particulière. Par exemple face à une baisse de revenus, ou a des frais de découvert réguliers, il est intéressant de diminuer durablement les mensualités.

Face à de nombreux crédits à court terme, elle permet aussi de simplifier son endettement en regroupant les différents crédits pour n’en avoir plus qu’un seul à gérer.

Le rachat de crédit permet aussi de renégocier ses taux sur des emprunts immobiliers anciens et de bénéficier des nouveaux taux du marché quand quand ils sont plus bas. Il permet aussi de racheter des crédits révolving souvent chers et en rétablissant une situation déséquilibrée de ne plus payer de frais de découvert par exemple. Ainsi le rachat de crédit dans certaines circonstances, permet de faire des économies.

Cependant ce dispositif présente également des inconvénients, voire des risques…

Une démarche qui a un coût

Restructurer ses crédits engendre des frais induits tels que des frais bancaires, des frais d’hypothèque, des frais de courtage…. Il faut aussi, dans certains cas, intégrer des frais de remboursements anticipés des anciens crédits.

Tous ces frais ne sont pas toujours visibles car ils sont intégrés dans le nouveau crédit et peuvent alourdir le coût réel du crédit et rendre l’opération peu intéressante.

Le risque d’un alourdissement de l’endettement

En allongeant la durée de remboursement des crédits les personnes s’endettent sur une durée plus longue, souvent au-delà de la durée de vie des biens financés.

De plus, une restructuration de crédit peut donner l’illusion d’une situation financière qui s’est améliorée alors que la dette n’est qu’étalée dans le temps. Avec cette nouvelle aisance, certaines personnes pourraient être tentées de prendre de nouveaux crédits et de les accumuler…

Il arrive que la restructuration de crédit amène certains foyers vers des situations financières difficiles et conduise au surendettement.

Etudier les offres

Attention aux conditions pratiquées par les organismes de crédit ! Les organismes de crédits sont d’abord des organismes commerciaux qui savent mettre en valeur leurs produits. Or les offres de crédit ne sont pas toujours clairement exprimées et sont parfois difficiles à évaluer et à comparer.

Comparer des projets comparables

Il faut ainsi toujours comparer des crédits identiques, que ce soit en terme de durée, de montant, de garantie, etc… dans le cas contraire il ne sera pas possible de comparer et c’est bien là dessus que parient certains organismes.

Pour comparer les crédits, le TEG, taux effectif global, qui est obligatoirement indiqué dans tous les contrats est un indicateur intéressant car il prend en compte tous les frais liés au crédit.

Cependant on constate fréquemment que la base de calcul prise en compte est le montant à financer et non, comme on pourrait s’y attendre, uniquement les sommes à racheter et les frais liés. Ainsi, la charge représentée par ces frais divers n’apparaît pas dans le TEG ce qui pourrait donner l’impression d’un crédit peu cher.

Bien évidemment, il ne faut donc pas hésiter à faire ses propres calculs et si nécessaire demander des éléments que l’on puisse comparer !

Attention aux coûts des assurances

Les assurances sont souvent une source de rentabilité importante pour les organismes de crédit et les offres dans ce domaine sont difficiles à comparer.

Par exemple il arrive que le mode de calcul de la prime d’assurance soit exprimé sous la forme d’un taux qui peut être mensuel ou annuel. D’autre part, la base de calcul utilisée durant tout le prêt peut être la totalité du capital initial emprunté (assurance constante) ou uniquement le capital restant dû (assurance dégressive). Enfin, certains organismes peuvent également l’exprimer en € par mois pour un certain montant emprunté.

Il est bien évident que selon les conditions, le coût de l’assurance peut être très différent et alourdir fortement le coût total du crédit.
Il faut savoir que l’assurance n’est pas toujours obligatoire mais qu’on incite fortement les emprunteurs à la prendre, sous peine de voir le crédit refusé.

Donc si vous prenez une assurance, assurez-vous que celle ci soit incluse dans le TEG de votre contrat. Quand elle n’est pas obligatoire, celle ci n’est pas toujours clairement affichée !

Attention aux changements des conditions en cours de période

Enfin, attention aux conditions des crédits qui changent en cours période ! Souvent pour avoir une offre alléchante, les organismes proposent des conditions très avantageuses en début de contrat, les premières échéances ou la première année. Celles ci deviennent par la suite bien moins intéressantes.

Quelles alternatives à une restructuration de crédit ?

Que la situation financière soit difficile, que l’on souhaite faire des économies en renégociant ses taux ou que l’on recherche un nouveau crédit, des alternatives existent à une restructuration de crédit.

Ainsi, celles ci sont souvent faciles à mettre en œuvre et souvent moins coûteuses :

  • Négocier avec son banquier ou l’organisme de crédit, une diminution du taux d’intérêt des crédits en cours. Face à une offre de la concurrence, ils peuvent être disposés à réétudier les conditions des crédits en cours.
  • Allonger la durée d’un prêt ; C’est prévu dans certains contrat et on peut le négocier avec sa banque
  • Négocier des délais de paiement avec ses créanciers ou des suspensions d’échéances
  • Rembourser par anticipation les crédits les plus chers, en particulier les crédits revolving qui n’ont pas de pénalités de remboursement anticipé et supprimer vos cartes de crédit.
  • Étudier les assurances qui ont été souscrites en même temps que les prêts et si certaines sont inutiles n’hésitez pas à les résilier. On est parfois sur-assuré !
  • Dans certains cas, envisager une procédure de surendettement si la situation semble difficile. Allonger et alourdir la dette n’est pas toujours une bonne solution.

En synthèse, la restructuration de crédit est un outil de gestion financière qui doit être étudié selon la situation de chacun. Cependant, elle n’est pas toujours adaptée ni financièrement intéressante !


signer un contrat et se mettre d'accord-finances personnelles

Tout étudier avant d’acheter sa voiture à crédit

En règle générale, le prêt est l’option la plus évidente lorsque vous souhaitez acheter une voiture, mais que vous ne disposez pas d’un capital suffisant. Il constitue une formule avantageuse et est adoptée par de nombreuses personnes. Cependant, avant de contracter un prêt pour l’achat de votre voiture, vous devez prendre en compte un certain nombre de paramètres ; Assurance, taux d’emprunt, risques divers, vous devez tout considérer avant de vous lancer.

Achat de véhicule : évaluer l’opportunité d’une assurance emprunteur

Faire un prêt auprès d’une banque ou d’un organisme financier est un bon moyen pour financer votre projet d’achat de voiture lorsque vous ne disposez pas du capital nécessaire. C’est également recommandé dans une bonne gestion de budget afin de mensualiser le coût et conserver une épargne de précaution.

Seulement, afin de garantir votre solvabilité, la banque demande à ce que sous souscriviez une assurance emprunteur afin de pouvoir se faire rembourser en cas de défaillance de votre part.

Même si l’assurance emprunteur n’est pas obligatoire, il serait intéressant que vous l’envisagiez. Certaines banques privilégient les demandeurs de prêt qui ont une assurance emprunteur. Des facteurs comme l’âge, les revenus ou encore l’état de santé sont étudiés.

Par ailleurs, vous avez la possibilité de réaliser une simulation pour assurance auto afin de mesurer de l’incidence financière. L’assurance auto étant obligatoire, elle fera assurément partie des coûts que vous devrez supporter dans le cadre de votre projet. La simulation paraît alors judicieuse et vous permet de préparer au mieux votre budget automobile.

Maîtriser les types de prêts pour l’achat d’un véhicule


transaction financière et accord financier

Pour trouver le prêt le plus abordable pour vous dans le cadre de votre projet, vous devez avoir une idée des possibilités qui s’offrent à vous.

Cela vous permettra de trouver le prêt le mieux adapté à votre budget.

Le crédit auto voiture neuve par exemple est une option. Il vous permet de bénéficier de taux attractifs. Pour ce faire, il est nécessaire de prouver que les fonds sont bien destinés à l’acquisition d’une automobile neuve.

Vous pouvez en outre envisager le prêt auto occasion, qui reconduit les mêmes principes que celui des automobiles neuves. La différence majeure ici est que ce type de prêt est destiné à l’achat de voitures d’occasion, c’est-à-dire des voitures âgées de deux ans au moins. Cependant, nous notons le fait que les taux pour ce type de prêt sont un peu plus élevés.

Le financement longue durée (LLD ou LOAD) est aussi une possibilité.

Analyser le prêt et son taux de remboursement

L’achat d’un véhicule est une dépense importante dans votre budget. Pour cela, avant de contracter un prêt, vous devez évaluer correctement votre capacité d’endettement, au regard du poids que peuvent avoir les mensualités sur vos revenus.

De même, il est nécessaire de tenir compte de modalités telles que votre apport personnel qui comptera auprès de votre banque.

Le Taux Effectif Global (TEG) est aussi important à considérer. C’est le détail sur lequel vous devez concentrer une bonne partie de vos analyses. Il s’agit en fait du coût réel du prêt, qui intègre les frais relatifs au crédit (intérêts, cotisation pour les assurances), ainsi que les frais de dossier.

Nous vous conseillons également de considérer la durée du crédit, c’est-à-dire la période au bout de laquelle vous l’aurez soldé. Essayez d’ajuster la durée du crédit sur celui du véhicule, car celui ci perd rapidement de sa valeur. Les taux peuvent varier selon la durée de l’emprunt. Les conditions du crédit sont négociées avec votre banque.

C’est en fonction de la durée que se calcule le montant des mensualités.

Pour comparer les crédits, il faut donc le faire sur exactement les mêmes durées et conditions.


chaudière budget chauffage économies énergies

Changer ma chaudière : Quelles aides ? Quel budget ?

Aujourd’hui il existe plusieurs aides pour inciter les particuliers à remplacer leur chaudière. C’est une bonne chose car c’est un investissement iimportant pour un budget familial et il serait dommage de ne pas les connaître. Mais on a parfois l’impression d’un vrai labyrinthe dans lequel il est difficile de se retrouver.

Le crédit d’impôt, l’Eco-PTZ,  la TVA à taux réduit, l’existence de conditions de ressources ou pas ? En effet, beaucoup de questions se posent avant de démarrer les travaux ! Autrement dit, pour s’y retrouver faisons le point et pausons-nous les bonnes questions.

Tout d’abord sur le plan financier, combien ça coûte et mon budget peut-il me le permettre ?

Synthèse des aides et pour quelles chaudières ?

Les coups de pouce financiers mis en place pour le remplacement et l’installation d’une chaudière sont nombreux et sont là pour aider votre budget. Cependant il faut être vigilant car tous les équipements ne sont pas éligibles et les aides sont parfois dépendantes des conditions de revenus.

Partant de ce fait, voici un tableau synthétique  des éventuelles aides :

Crédit d’impôt Prime énergie Anah Éco-PTZ TVA taux réduit Aides locales
Conditions de revenus Sans condition Oui Oui Sans condition Sans condition Oui
Chaudière gaz à condensation Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Chaudière à fioul basse température Non Non Oui Oui Oui Oui
Chaudières à micro-cogénération gaz Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Chaudière à bûches Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Chaudières à granulés Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Chaudières automatiques à plaquettes Oui Oui Oui Oui Oui Oui
Chaudières automatiques à granulés Oui Oui Oui Oui Oui Oui

Changer sa chaudière à quel prix ?

Pour changer sa chaudière, il faut étudier le budget global du projet et le comparer avec vos postes de dépenses d’énergie actuellement.

Dans ce budget, il faut prévoir l’achat du matériel mais aussi la pose. La dépense peut aller de 3 000 € à 20 000 € (hors aides financières) suivant les travaux. De ce fait, réaliser plusieurs devis par des professionnels est primordial et vous serez rapidement fixé sur l’enveloppe budgétaire.

Il faut également anticiper le coût d’entretien et la maintenance qui peuvent varier selon le type de chaudière.

Enfin il faut évaluer les factures d’énergie (gaz, fioul, bois,  etc …) et prendre en compte les économies que vous réaliserez car elles sont souvent inférieures car les chaudières nouvelles génération qui ont un meilleur rendement consomment généralement moins.

Le premier conseil est de faire un bilan énergétique avec l‘ADEME.  Il suffit donc de vous présenter dans une de leur agence muni de vos dernières factures d’énergie. Un conseiller de l’ADEME fera gratuitement une analyse de vos dépenses d’énergie et fera des préconisations à l’appui de vos factures présentées.

Cette étude sera ainsi personnalisée en fonction de votre lieu d’habitation, de l’énergie consommée,  de la composition de la famille etc…

Quoi qu’il en soit, pour obtenir ces aides, les travaux doivent être effectués obligatoirement  par un artisan ou une entreprise du bâtiment détenant la mention RGE (Reconnu Garant de l’Environnement).

Les aides sans condition de ressources

Le CITE : Crédit d’Impôt pour la Transition Energétique

Comment ça fonctionne et pour qui ?

Le CITE est un dispositif fiscal qui permet à tous y compris les ménages non imposables, d’être remboursés à hauteur de 30% des sommes engagées.

Ce crédit d’impôt s’applique pour les propriétaires de leur maison individuelle mais aussi pour le remplacement de chaudière en immeuble collectif à condition que ce soit votre résidence principale.

Pour obtenir le crédit d’impôt, vous devrez indiquer le prix du matériel, sur votre déclaration de revenus (case spécifique) l’année après les travaux.

Le CITE est cumulable avec l’éco-PTZ (prêt à Taux Zéro) et ce sans condition de ressources. Vous cumulez l’avantage également avec la TVA réduite.

Y a t’il des plafonds de dépenses ?

A l’heure actuelle, ce crédit d’impôt porte sur une limite de dépense :

  • Par période de 5 années consécutives.
  • Pour un montant limité à 8 000 € pour une personne seule et 16 000 € pour un couple (imposition commune).
  • Avec majoration de 400 € par enfant à charge (200 € si garde alternée).

Quelles chaudières sont éligibles ?

Plusieurs types de chaudières entrent dans le cadre :

  • d’une part la chaudière à gaz à haute performance énergétique.
  • d’autre part la chaudière à très haute performance énergétique utilisant le fioul.
  • ensuite la chaudière à micro-cogénération gaz.

Important :

  • le prix de la pose n’entre pas dans le calcul de la dépense.
  • les chaudières au fioul à haute performance énergétique et celles à basse température n’entrent pas dans le dispositif non plus.

Le projet de loi de finances pour 2019

Ce projet prévoit la reconduction du crédit d’impôt. Par ailleurs, il prévoit le crédit d’impôt pour le remplacement des chaudières au fioul alimentées par une autre source d’énergie.

La dépose de la chaudière au fioul (coût d’environ 1 000 €) serait aussi prise en compte. Elle donnerait un crédit d’impôt de 50 % de la dépense.

L’éco-PTZ pour envisager une telle dépense

Définition

L’éco-PTZ est un emprunt sans intérêt distribué par les banques :

  • le montant plafonné à 30 000 € maximum.
  • il est remboursable sur 15 ans maximum.
  • il est sans condition de ressources.
  • les travaux sont réalisés par un professionnel (qualification RGE).
  • tous les logements de plus de 2 ans pourront bénéficier du remplacement d’une chaudière seule.
  • le prêt est utilisable désormais pour changer sa seule chaudière. Jusqu’à présent, il fallait faire un bouquet de travaux de rénovation énergétique pour profiter ce prêt.

Pour quelles chaudières ?

Certaines catégories de chaudières sont éligibles :

  • les chaudières à condensation
  • les chaudières micro-génération à gaz
  • les pompes à chaleur air-eau
  • les pompes à chaleur géothermiques
  • ainsi que les chaudières à bois

Prenons le cas des travaux pour 11 000 €, le prêt éco-PTZ sur 10 ans représentera des mensualités de 91,67 €. L’investissement de départ peut paraître important mais vous permettra un  gain non négligeable sur vos futures factures d’énergie et certainement sur votre budget.

Comment faire sa demande d’éco-PTZ ?

Il faut en revanche vous présenter dans un établissement bancaire qui est partenaire de l’Etat :

  • faire obligatoirement la demande avant le début des travaux.
  • effectuer pour commencer,  des devis auprès de professionnels certifiés RGE.
  • l’artisan choisi devra remplir le « formulaire type-Devis ».
  • à la fin des travaux, l’artisan devra ensuite remplir le « formulaire type-Facturation »
  • remettre le document et les factures à l’établissement prêteur dans les 24 mois suivant la date de l’offre de prêt.

L’éco-PTZ est compatible avec toutes les autres aides tel que le crédit d’impôt, la TVA réduite, l‘ANAH, la Prime énergie.

La TVA à taux réduit pour qui ?

Il y a plusieurs conditions pour obtenir une TVA à taux réduit :

  • le logement doit être achevé depuis 2 ans.
  • de plus, le logement doit être affecté à l’habitation (pas de local professionnel).
  • enfin, l’installation doit être réalisée par une entreprise.

La TVA à 10 % ou 5 % pour une chaudière neuve ?

  • Le taux de TVA à 10 % s’applique pour les chaudières au gaz ou au fioul à basse température ou à condensation.
  • Le taux de TVA à 5,5 % s’applique pour les chaudières qui respectent des critères de performance énergétique.

Les aides sous conditions de ressources

La prime Energie

Ce coup de pouce entend aider les ménages les plus modestes. Il est fonction des niveaux de ressources des demandeurs.

L’ANAH (Agence Nationale de l’Habitat)

Le programme « habiter mieux » est une aide financière pour aider la rénovation thermique de logements. Elle vise entre autres à aider les propriétaires occupants à financier le changement de chaudière.

Un simulateur est à votre disposition.

Les aides locales

Certaines régions, départements, intercommunalités ou communes  ont la possibilité d’attribuer des aides complémentaires aux aides nationales.

Les informations sont consultables sur le site ANIL


Le couple et la solidarité dans le surendettement

Pendant la vie commune, il est fréquent de voir les époux, les partenaires pacsés ou les concubins s’engager ensemble dans les dépenses du ménage. Mais si l’un des deux ou les deux rencontrent de graves difficultés dans la gestion de son budget, doivent-ils procéder au dépôt d’un dossier de surendettement . Faut-il le faire seul ou en couple ?

En principe, en cas de dettes solidaires, les époux, les pacsés ou les concubins déposent un dossier commun. Cependant, ils peuvent également déposer un dossier à titre individuel.

La solidarité et le couple

Que dit la loi ?

Selon la loi, il existent plusieurs engagements qui entrainent la solidarité au sein du couple :

  • le mariage
  • le Pacs

Concernant le mariage,

Quel que soit le régime matrimonial, la solidarité des époux est limité aux dettes fiscales et ménagères de la famille engagées dans leur gestion budgétaire.

Les dettes ménagères sont les dettes liées aux enfants tel que les frais de scolarités, mais aussi au crédit voiture par exemple, ainsi qu’aux charges du logement.

La solidarité de ces dettes cessent :

  • lorsque le divorce est prononcé et inscrit sur l’acte d’état civil.
  • lorsqu’un seul des époux à signé le contrat de prêt.
  • si la dette impayée d’un époux est excessive par rapport au train de vie du ménage.

Concernant le Pacs,

La solidarité est limitée aux dettes contractées par chacun d’eux pour les besoins de la vie courante.

Il n’y a pas de solidarité pour les dépenses jugées excessives de l’un des partenaires. Il n’y a pas non plus de solidarité pour les prêts d’un montant excessif et non nécessaires à la vie quotidienne.

Solidarité et concubins

La loi n’impose pas de solidarité pour les concubins. Quelle que soit la dépense, les dettes contractées par un concubin l’engagent seul.

Néanmoins, si les deux personnes se sont engagées et ont signé un contrat commun (prêt, bail…) et ce de leur propre volonté, alors la solidarité commune est engagée.

La solidarité peut être également engagée lors d’une caution.

Le dépôt du dossier de surendettement

Chacun est libre de déposer son dossier seul ou en couple.

Comment choisir ?

  • Si vos dettes sont communes mieux vaut le déposer en commun.
  • Si vos dettes sont séparées, mieux vaut déposer votre dossier seul.

Il faut savoir que le dépôt du dossier entraine l’inscription au Fichier national des Incidents de remboursement des Crédits aux Particuliers (FICP). Le conjoint n’y sera pas inscrit s’il ne dépose pas de dossier.

Si le dossier est déclaré recevable les saisies d’un créancier seront suspendues.

Si votre conjoint n’a pas déposé de dossier, le créancier pourra demander la saisie de ses biens ainsi que les biens communs ; le créancier pourra également réclamer à votre conjoint le paiement des dettes communes.

Si vous avez des problèmes de gestion de budget, le dépôt d’un dossier de surendettement est une action qu’il est utile et souvent judicieux de se poser.


L’hypothèque « rechargeable » et le prêt viager hypothécaire

La réforme des hypothèques est intervenue visant à assouplir le fonctionnement de cette garantie et ainsi faciliter l’accès au crédit pour les particuliers.

Cette réforme a institué 2 nouveaux produits financiers :

  • L’hypothèque rechargeable
  • Le prêt viager hypothécaire

Il est intéressant de connaitre en premier lieu ces produits. Ils peuvent, dans certaines circonstances, apporter de nouvelles solutions de financement pour les particuliers.

L’hypothèque rechargeable

Ce système est très utilisé dans nos pays voisins européens. La France est en retard sur ce point du fait des formalités administratives et des frais liés à l’établissement d’une hypothèque. Une réforme faite en 2006 en a assoupli le fonctionnement mais celui ci reste encore peu connu malgré son intérêt réel.

L’hypothèque rechargeable a pour principe de permettre à un emprunteur de réutiliser, sans nouvelle formalité, une hypothèque initialement inscrite pour un 1er prêt, le plus souvent immobilier. Ce système permet à l’emprunteur, dont le crédit est garanti par une hypothèque, de demander un nouvel emprunt à hauteur de ce qu’il a déjà remboursé.

A qui s’adresse ce système ?

Ce prêt s’adresse aux personnes ayant acheter un bien immobilier avec un crédit garanti par une hypothèque.

Le principe :

Au fur et à mesure des remboursements, l’emprunteur « recharge » l’hypothèque, ce qui lui permet de se créer une nouvelle capacité d’emprunt.
Le 2nd emprunt peut être un crédit immobilier ou un crédit à la consommation (sauf crédit revolving). Il peut être accordé par une autre banque que celle qui a financé le logement.

Exemple : Un emprunteur à une hypothèque de 300 000 € sur sa maison. Il a remboursé à l’heure actuelle 150 000 €. Sa nouvelle capacité d’emprunt est donc de 150 000 €.

Les formalités

Pour commencer, l’établissement prêteur doit vérifier que d’autres hypothèques n’ont pas été prises sur le bien. Dans le cas inverse, le prêt envisagé est impossible.
A la suite de cela, la nouvelle inscription hypothécaire passe par un notaire. Elles est inscrite en marge de l’hypothèque initiale avec des frais d’inscription réduits.
Il faut aussi dans certains cas faire expertiser le bien. Le coût de cette expertise est en ce cas à régler par l’emprunteur.

Les avantages de l’hypothèque rechargeable
  • Application de taux attractifs par la banque
  • Permet de garantir d’autres financements qu’immobiliers (ex : une voiture, un voyage, des travaux dans votre logement…)
  • Permet l’accès au crédit pour certaines catégories d’emprunteurs
Les inconvénients de ce système
  • Procédure longue et chère
  • Possibilité de surendettement
  • Risque de vente du logement par l’établissement prêteur

Le prêt viager hypothécaire

Le prêt viager hypothécaire consiste tout d’abord à tirer des liquidités d’un bien immobilier. Il permet aux personnes âgées propriétaires d’obtenir un prêt ou de compléter leurs revenus.

A qui s’adresse ce prêt ?

Il s’adresse aux seniors, propriétaires d’un bien immobilier.

Le principe

Ce prêt permet d’obtenir une somme d’argent. Par ailleurs, cette somme d’argent peut être versée en une seule fois, ou sous forme de rente (versement périodique).
La garantie prise par la banque est l’hypothèque prise sur le bien immobilier.
Pour faire usage de ce prêt, il faut de ce fait être propriétaire d’un bien immobilier, qu’il s’agisse d’une résidence principale, secondaire ou même d’un investissement locatif.
Mentionnons que le prêt n’est remboursé que lors du décès ou lors de la vente de l’immeuble.

Les avantages de ce prêt
  • Permet de souscrire un prêt sans se déposséder de son logement
  • Permet aux personnes âgées de compléter leurs revenus
  • Pas de barrage dû à l’âge de l’emprunteur
Les inconvénients de ce système
  • La garantie ne peut porter que sur un bien d’habitation, sont exclus le local professionnel ou les terrains.
  • Le prêt est limité à une partie de la valeur du logement

Il arrive que certaines personnes, bien que propriétaire de leur habitation principale et donc disposant d’un capital, aient des difficultés pour disposer de liquidités pour financer des besoins particuliers.

C’est par exemple le cas de personnes au delà d’un certain âge qui n’ont plus accès au crédit ou de personne qui n’ont pas de capacité de remboursement du fait de revenus faibles.

Pour ces personnes ces deux solutions de financement, souvent méconnues, peuvent ainsi leur permettre de disposer de liquidités pour leurs projets et besoins.

Il faut toute fois bien étudier ces solutions, car elles sont parfois couteuses et contraignantes.


homme probleme argent

Problèmes d’argent, déposer un dossier de surendettement ?

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Vous avez des problèmes d’argent, vous payer trop de frais bancaire, vous envisagez de déposer un dossier de surendettement, il est temps de mettre à plat votre budget et de vous poser les bonnes questions.

Concernant votre banque :

Si votre découvert est important, il est possible de demander à la banque la reprise du découvert sous forme de crédit classique. Cela vous permettra de baisser le taux d’intérêt et de rembourser ce découvert sur plusieurs mois. Il est rare que les banques acceptent facilement cette reprise si votre situation financière est tendue.

Ce que vous devez savoir

Au delà de 3 mois de découvert sans retour en positif, celui-ci s’assimile à une ouverture de crédit. Votre banque a l’obligation de vous proposer cette alternative : article L341-34 du Code de la consommation.

Si votre votre chargé de clientèle, ou le directeur de votre banque ne sont pas d’accord et vous l’ont exprimé par écrit, vous devez faire appel au  médiateur de votre établissement bancaire. Il pourra proposer un règlement amiable.

Le recouvrement amiable

Si vous êtes au stade de recouvrement et que vous recevez des appels ou des courriers d’huissiers, voici quelques conseils à appliquer :

  • gardez le contact par mail, téléphone ou courrier avec vos créanciers, ils ne pourront pas vous reprocher votre mauvaise foi.
  • proposez un aménagement amiable dans la mesure de vos capacités financières.

Conseil : ne réglez pas votre retard de paiement en une seule fois car vous risquez de déséquilibrer votre budget.

Revoir son budget

Si vous commencez à avoir des problématiques de paiement commencez par étudier chacun de vos postes de dépenses pour rechercher des économies :

  • vérifiez tout d’abord vos factures d’eau, d’électricité, de gaz pour vous assurer qu’elles ne sont pas exorbitantes ; contactez les services clients de ces organismes ou présentez-vous à l’ ADEME de votre région qui pourront vous aider à analyser vos factures.
  • profitez des ampoules à économies d’énergie qui sont parfois proposées par les services de votre mairie.
  • équipez vos robinets et douches de réducteurs de débit d’eau (voir le guide de l’ADEME)
  • n’hésitez pas à modifier vos abonnements téléphoniques, internet, assurances, services bancaires afin de faire de sérieuses économies. Pour gagner de l’argent, faites jouer la concurrence.
  • vérifiez les garanties de vos contrats d’assurance auto, habitation, santé et repérez les doublons. Supprimez les contrats inutiles.
  • envisagez de déménager si votre loyer est trop lourd pour votre budget. En effet, la règle des 33% d’endettement par rapport à vos revenus peut s’appliquer. Attention au délai de préavis et aux frais de déménagement éventuels.

Après avoir étudié votre situation seul ou à l’aide d’un service social ou d’une association telle que CRESUS, vous pouvez envisager de déposer un dossier de surendettement. Cette solution  est parfois inévitable, si vous n’arrivez toujours pas à équilibrer votre budget.

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Le prêt à taux zéro doublé pour l’achat d’un logement neuf jusqu’au 31/12/2009

Le prêt à taux zéro est un dispositif mis en place par l’Etat, qui est destiné à aider les ménages ayant des revenus modestes, à acquérir leur première résidence principale.

Dans le cadre du plan de relance de l’économie présenté par Nicolas Sarkozy le 4/12/2008, le Chef de l’Etat a annoncé que celui ci serait doublé du 15/01/2009 au 31/12/2009 pour l’achat ou la construction d’un logement neuf, la quotité du prêt passera à 30% du prix du logement (au lieu de 20% actuellement) et les montants de plafonds de prix des logements seront augmentés.

 
Présentation du prêt à taux zéro
 
Le prêt à taux zéro est un prêt sans intérêt, qui est proposé aux personnes qui ont des revenus modestes, pour acheter leur résidence principale.
Il permet de financer une partie de l’achat du logement, 20 % maximum du prix du bien en ancien et 30 % en neuf et vient compléter les autres prêts (Prêt à l’accession sociale, prêt conventionné….).
Il est remboursable sur une durée plus ou moins longue selon les revenus de l’emprunteur.
 
Comment obtenir un prêt à taux zéro ?
 
Le prêt à taux zéro est distribué par la quasi-totalité des banques et organismes de crédit en France. Ces organismes ont signé une convention avec l’Etat qui compense les intérêts non perçus.
 
Le prêt 0 % n’est pas automatiquement accordé à tout demandeur et comme pour un emprunt classique, l’établissement de crédit instruit le dossier dans sa globalité et apprécie la solvabilité de l’emprunteur et ses garanties avant d’accorder ou non le prêt.
 
Le remboursement du prêt à taux zéro se fait par mensualités constantes sur une durée de 6 à 30 ans en fonction du niveau de revenu de l’emprunteur et plus les revenus seront élevés et plus la durée sera courte.
 
Pour quel bien immobilier ?
 
Ce prêt peut financer l’acquisition d’un logement principal par  :
 
  • La construction ou l’acquisition d’un logement neuf
  • L’acquisition et rénovation d’un logement ancien qui devra ensuite répondre à des normes minimales de surface et d’habilité
  • La transformation d’un local en logement
Le logement doit être la résidence principale de l’emprunteur dans le délai d’un an suivant la déclaration d’achèvement des travaux ou l’acquisition du logement.
 
Toutefois une personne peut obtenir un prêt à 0% pour acheter un logement destiné à devenir sa résidence principale au moment de sa retraite, sous réserve que celle-ci intervienne dans un délai maximum de 6 ans.
 
Par ailleurs, tant que le prêt à 0 % n’est pas intégralement remboursé, il ne peut être loué sauf en cas de mobilité professionnelle entraînant un trajet de plus de 70 Km, décès, divorce, dissolution d’un pacte civil de solidarité, invalidité ou incapacité reconnue ou chômage de plus d’un an.
 
Dans ces cas, le logement doit être loué à un locataire dont les ressources sont inférieures au plafond ouvrant droit au prêt à 0 % ; les loyers annuels ne doivent pas excéder 5 % du coût de l’opération pris en compte dans la limite d’un plafond.
 
Un seul prêt à taux zéro peut être accordé par ménage et par opération.
 
Conditions pour l’obtention du prêt
 
L’emprunteur doit remplir deux conditions pour avoir droit au prêt à taux zéro :
 
Etre « primo-accédant »
 
L’emprunteur ne doit pas avoir été propriétaire de son logement au cours des deux dernières années précédant le prêt
Dans certains cas cependant cette condition n’est pas exigée quand l’emprunteur ou l’un des occupants est :
  • titulaire d’une carte d’invalidité et dans l’incapacité d’exercer une profession
  • bénéficiaire d’une allocation adulte handicapé ou d’une allocation d’éducation spéciale
  • victime d’une catastrophe ayant conduit à rendre inhabitable de manière définitive sa résidence principale
 
Remplir les conditions de ressources
 
Pour avoir droit au prêt à taux zéro, les emprunteurs ainsi que toutes les personnes occupant le logement ne doivent pas dépasser un plafond de ressources.
 
Les revenus à prendre en compte sont les revenus fiscaux de référence de l’année N-2 pour les offres émises du 1er janvier au 31 mai et N-1 pour la période allant du 1er juin au 31 décembre.
 
Plafonds de ressources applicables pour le prêt à taux zéro de base (à partir du 1er avril 2007)
 
 
Zone A
Zone B ou C
personne seule
31 250 € 
23 688 €
2 personnes
43 750 €
31 588 €
3 personnes
50 000 €
36 538 €
4 personnes
56 875 €
40 488 €
5 personnes et plus
64 875 €
44 425 €
 
Zone A : l’agglomération parisienne, une partie de la Côte d’Azur, le Genevois français ;
Zone B : les agglomérations de plus de 50 000 habitants, le reste de l’Ile de France, les autres zones frontalières ou littorales, les départements Outre-mer, la Corse ;
Zone C : le reste du territoire
 
Montant du prêt
 
Le montant du prêt à 0 % ne peut dépasser un double plafond :
  • Il ne peut être supérieur à 50 % du montant des autres prêts finançant l’opération dans l’ancien et 100 % en neuf ;
  • Il ne peut pas non plus être supérieur à 20 % du coût de l’opération dans l’ancien et 30 % dans le neuf (+ 10 % en zone franche urbaine et en zone urbaine sensible). 

Le montant du prêt est également plafonné en fonction du type de logement, de la zone géographique et du nombre d’occupants.

Montant Maximum du prêt à 0 %


 

 
Logement neuf
Logement ancien
Nb de
personnes
Zone A
Zone B
Zone C
Zone A
Zone B
Zone C
1
 32 100 €
 26 400 €
 20 700 €
 14 400 €
 8 800 €
 8 250 €
2
 45 000 €
 37 950 €
 30 900 €
 20 250 €
 13 200 €
 12 375 €
3
 50 100 €
 42 900 €
 35 700 €
 22 500 €
 15 200 €
 14 250 €
4
 55 050 €
 47 700 €
 40 350 €
 24 750 €
 17 200 €
 16 215 €
5
 60 150 €
 52 650 €
 45 000 €
 27 000 €
 19 200 €
 18 000 €
6 et +
 65 100 €
 57 450 €
 49 650 €
 29 250 €
 21 200 €
 19 875 €

  

Ces montants sont majorés pour des projets se situants en Zone Urbaine Franche (ZUF) et en Zone Urbaine Sensible (ZUS)

Sont qualifiés de “neufs”, pour l’obtention du prêt à 0 %, les logements construits ou acquis en vue de leur première occupation, y compris dans le cadre d’un contrat de location-accession. 

Le cas du prêt à O% majoré
 
Depuis le 1er janvier 2007, pour les foyers à ressources très modestes, le prêt à 0 % peut être majoré, en cas d’acquisition d’un logement neuf dans le cas :

  • De l’apport d’une aide de la collectivité locale,
  • Ou si le logement présente un niveau de performance énergétique élevé.
Ces deux majorations peuvent se cumuler.
 
Pour bénéficier de la majoration,

 
Les ressources de l’emprunteur et de celles des personnes occupant le logement ne dépassent pas un plafond (qui est inférieur à celui qui ouvre droit à un prêt à 0 % de base) :
 
Nb d’occupants
Paris et communes limitrophes
Ile de France
Autres régions et DOM
1
23 553 €
23 553 €
20 477 €
2
35 200 €
35 200 €
27 345 €
3
46 144 €
42 314 €
32 885 €
4
55 093 €
50 683 €
39 698 €
5
65 548 €
60 000 €
46 701 €
6
73 759 €
67 517 €
52 630 €
par personne +
8 218 €
7 523 €
5 871 €
Ces montants sont applicables aux offres de prêt émises à compter du 28 juillet 2008.
 
Une collectivité territoriale (Commune, Département, Région…) doit également apporter une une aide supplémentaire. Cette aide peut avoir la forme de la mise à disposition d’un terrain pour un loyer limité, d’une subvention ou d’une bonification. Le montant minimum de cette bonification est de 3000 à 5000 € selon la composition du foyer et la zone géographique.
 
 
Dans le cas où ces deux conditions sont remplies, le montant du prêt à taux zéro peut-être majoré de :
 
Nb de personnes
Montant de la majoration du prêt à 0 %
Zone A
Zone B et C
3 et moins
12 500 €
10 000 €
4 et plus
15 000 €
12 500 €

 Dans le cas ou le logement acquis neuf bénéficie d’un haut niveau de performance énergétique, le prêt pourra être majoré de 2000 €.

Un seul prêt est accordé par ménage et par opération.

 
   
 
Pour plus d’informations :
 
Classement des communes par zone
 
Articles concernant les Avances remboursables sans intérêt pour la construction, l’acquisition et l’amélioration de logements en accession à la propriété
 
Décret n° 2005-69 du 31 janvier 2005 relatif aux avances remboursables sans intérêt pour l’acquisition ou la construction de logements en accession à la propriété et modifiant le code de la construction et de l’habitation
 
 
 
 
 
 
 
 
 

 


Etudiants, un nouveau prêt sans caution…

« Afin d’élargir l’accès à l’emprunt à tous les étudiants et démocratiser l’accès aux études supérieures » l’Etat a mis en place un nouveau prêt étudiant. Celui ci est proposé à tous les étudiants sans conditions de ressources et sera garanti par l’état.

 
 

Ce nouveau prêt destiné aux étudiants pour financer leurs études sera disponible à partir de la mi-septembre 2008.

 
 

Garanti par l’Etat, les conditions de ce prêt sont assez précises :

  • Le montant maximum du prêt est de 15 000 € pour toute la durée des études. Son remboursement pourra être différé après l’obtention du diplôme.
  • Les étudiants devront être de nationalité française ou possédant la nationalité d’un pays membre de l’Union européenne et âgés de moins de 28 ans à la date de conclusion du prêt Aucun niveau d’étude spécifique n’est exigé.
  • Aucune condition de ressources ne sera exigée et la caution d’un parent ou d’un tiers ne sera pas demandée.
  • Les taux d’intérêts pratiqués seront ceux du « marché ».


Avec ce nouveau prêt l’Etat souhaite rendre l’accès aux prêts plus faciles pour les étudiants en garantissant le prêt par l’intermédiaire de l’OSEO qui va gérer le fonds de garantie.

 


Ainsi en cas de défaillance de l’étudiant, 70 % de la garantie seront pris en charge par l’État et 30 % par les banques.

 

Ce dispositif a vocation à se substituer aux anciens prêts d’honneurs gérés par les CROUS qui devraient d’ailleurs disparaître.

 
 


Dans un premier temps, deux organismes financiers le groupe Banque populaire et  Cetelem ont donné leur accord pour proposer ce prêt. D’autres banques envisagent de le distribuer prochainement.

 
 


Cependant les banques conservent leur droit à étudier et à refuser les dossiers. « Comme pour tout acte de crédit, chaque demande sera étudiée au cas par cas par le prêteur en tenant compte notamment du projet universitaire et professionnel de l’étudiant", c’est-à-dire de ses possibilités ultérieures de remboursement.

 


Ainsi,  si l’octroi des  prêts est dans certains cas facilité, il n’en deviendra pas automatique !

 
 


De fait, ce prêt vient compléter une gamme déjà existante de prêts destinés aux étudiants et il faudra attendre quelques mois pour voir la position des banques vis à vis de ce nouveau prêt.

 
 


On peut penser que, comme c’est déjà le cas aujourd’hui, certaines filières d’études plus prometteuses en termes de débouchés et/ou de rémunération seront privilégiées alors que d’autres risquent d’être moins bien loties avec des prêts encore difficiles à obtenir ou plus chers.

 

 


Salon Immobilier de Paris

Le prochain salon Immobilier de Paris se tiendra du 23 au 25 septembre 2011.

Pour vous aider dans vos projets immobiliers, vous trouverez sur ce salon de très nombreux exposants qui sont là pour vous informer, faciliter vos démarches et vous orienter rapidement vers un diagnostic sur mesure.

Vous pourrez également participer à des conférences/Débats afin de pouvoir confronter vos projets à l’avis de conseillers spécialisés.

Pour vous y rendre :

Dates : du 23 au 25 septembre 2011
Lieu : Espace Champeret à Paris

Pour plus de renseignements, télécharger une invitation gratuite, prendre rendez vous avec des professionnels : Site du salon Immobilier de Paris